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    Victimes des bombardements depuis plusieurs jours, les habitants de la Ghouta orientale, cette enclave rebelle près de la capitale syrienne, vivent dans la terreur, cloitrés dans des sous-sols et des abris.
     

    EN IMAGES 

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait monter sur scène une petite fille habillée en tenue militaire lors d’un discours à Kahramanmaras, dans le sud du pays, le 24 février. « Si elle devient une martyre, elle sera enveloppée dans son drapeau », a-t-il déclaré, tandis que la petite fille, impressionnée, peinait à retenir ses larmes.

    Le discours patriote au cours duquel la scène s’est déroulée appelait à soutenir les troupes turques engagées en Syrie, notamment contre les milices kurdes dans la région d’Afrin.

     

     
    Des bombardements turcs de l’enclave kurde, où la situation des civils ne cesse de se dégrader, se poursuivent en dépit du vote samedi par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution réclamant « sans délai » un cessez-le-feu humanitaire d’un mois sur l’ensemble du territoire syrien.La Turquie, soutien des rebelles syriens, avait salué l’adoption de cette résolution, estimant toutefois qu’elle ne concernait pas l’offensive qu’elle mène contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), qui contrôle l’enclave d’Afrin, et qu’Ankara cherche à déloger de la zone frontalière, avec l’aide de rebelles syriens.

    Dans l’enclave kurde d’Afrin, les combats avec les forces turques tuent de nombreux civils

    Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent l’impact sur les populations des attaques de l’armée turque contre l’enclave kurde. LE MONDE | 01.03.2018 

     

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    Strait Talk: Special episode from Afrin, Syria | Operation Olive Branch TRT World - Wikipedia  : TRT World - YouTube

    TRT World is a 24-hour international English-language news channel based in Istanbul, Turkey. It provides news and current affairs on television and online (including on mobile). It is aimed at a worldwide market and is generally broadcast via satellite and cable operators. In addition to its Istanbul headquarters, TRT World . Chaine porte parole du gouvernement turque. 

    Casse-tête diplomatique et militaire, la bataille d’Afrin, enclave kurde visée par la Turquie depuis le 20 janvier, pourrait tourner au désastre humanitaire. Dans un rapport, publié mercredi 28 février, Amnesty International dénonce l’impact sur les populations des combats entre l’armée turque, ses supplétifs syriens et les combattants kurdes. « A Afrin, les combats qui opposent les forces turques aux forces kurdes (…) ont déjà causé la mort de nombreux civils et mettent en péril la vie de centaines d’autres », a indiqué l’organisation de défense des droits de l’homme.

    Lire aussi :   Syrie : les motifs et les enjeux de la bataille d’Afrin

     

     

    Erdogan's new front: Turkey takes on Syria's Kurds (part 1)

    141 morts depuis le 20 janvier

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré dimanche que l’opération « continuera[it] jusqu’à ce que le dernier terroriste soit éliminé ». Selon ses termes, plus de 2 000 « terroristes » ont déjà été tués au cours de cette offensive.

    Jeudi, l’ONG Amnesty International a dénoncé la poursuite des combats entre Turcs et Kurdes syriens, soulignant que « la vie de centaines de civils est menacée alors que l’offensive contre Afrin s’intensifie ». Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 141 civils, dont 27 enfants, ont péri depuis le début de la campagne militaire turque, le 20 janvier.

     

    Les forces turques et leurs alliés ont réussi jusque-là à sécuriser une bande frontalière de 140 kilomètres, selon l’OSDH. Les YPG, alliées de Washington dans la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie, sont qualifiées de « terroristes » par Ankara en raison de leurs liens présumés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une guérilla sur le sol turc.

    A la suite de l’opération « Rameau d’olivier », lancée par Ankara, les habitants des villages proches des frontières turques, mais loin de toute installation militaire, ont subi des tirs d’artillerie indiscriminés, certains se traduisant, d’après Amnesty, par des pertes civiles. Plusieurs cas ont été documentés par l’ONG.

    « La frappe a complètement détruit la maison, tuant le père, la mère et trois enfants âgés de moins de 15 ans, tandis qu’un quatrième – une fille – est resté sous les décombres pendant plusieurs heures. Elle a survécu, mais son état est critique… », a rapporté à Amnesty International un habitant de la localité de Maabatli, témoin de la destruction de la maison de ses voisins par un obus turc, le 25 janvier, cinq jours après le début de l’offensive.

    ANKARA CONSIDÈRE QUE SON OFFENSIVE À AFRIN N’EST PAS CONCERNÉE PAR LA RÉSOLUTION DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DEMANDANT UN CESSEZ-LE-FEU HUMANITAIRE DE TRENTE JOURS SUR L’ENSEMBLE DE LA SYRIE

    La riposte des forces kurdes sous la forme de tirs de missiles et d’artillerie vers la ville voisine d’Azaz, contrôlée par les forces turques et leurs alliés syriens, s’est aussi traduite par des morts civiles. Pour Amnesty International, cependant, les attaques indiscriminées les plus meurtrières pour les populations sont imputables à l’armée turque.

    Ankara considère que son offensive à Afrin n’est pas concernée par la résolution du Conseil de sécurité, qui demandait, samedi 24 février, un cessez-le-feu humanitaire de trente jours sur l’ensemble de la Syrie. Dimanche, les forces spéciales de la gendarmerie et de la police turque ont été déployées vers Afrin en prévision de combats dans des zones urbaines, plus densément peuplées et laissant planer la menace de combats plus meurtriers pour les civils.

     Lire aussi :   « La Syrie, réceptacle des infinies complexités du Moyen-Orient »

    En 2015 et 2016, ces mêmes forces ont servi de fer de lance aux opérations contre-insurectionnelles menées par Ankara dans les villes kurdes du sud-est de la Turquie, qui s’étaient alors traduites par des destructions d’une ampleur sans précédent.

     

     

    Erdogan's new front: Turkey takes on Syria's Kurds (part 2)

    Could Turkey's offensive in Syria lead to a quagmire ... - YouTube 

    The war in Syria has lasted for nearly seven years. And in that time, many regional and international players have had a direct impact on what's going on the ground. The United States, Russia, and Iran have all been involved in some way or another.

    L'incursion turque «pourrait détourner les forces combattantes kurdes, qui sont au côté et très engagées au sein de la coalition» combattant l'EI, a souligné pour sa part la ministre des Armées,Florence Parly, estimant qu'il fallait «revenir à l'essentiel, la lutte contre le terrorisme»

    L'opération turque perturbe la guerre contre Daech que continuent de mener sur le front de Der Ezzor, plus à l'est, d'autres combattants kurdes qui doivent désormais se mobiliser contre l'«ennemi» turc à Afrine.

    «Les Russes ont besoin de la Turquie, fait valoir Eldar Khalil. Poutine veut que Sotchi soit une réussite, et pour cela il a besoin de la présence à Sotchi des opposants proches de la Turquie». «Les Russes, poursuit-il, ne nous font pas la guerre directement, mais ils nous menacent via les Turcs». Le responsable kurde est convaincu que la Russie, principale alliée de Bachar el-Assad, «veut faire revenir le régime dans la région d'Afrine», que les troupes syriennes ont dû évacuer en 2012 au début de la révolte contre Damas.

    «Ce que nous avons dit à tous nos interlocuteurs européens, c'est que nous sommes dans une alliance commune contre Daech. Nous espérons la poursuivre et sauvegarder les acquis obtenus grâce à cette coopération». Mais, souligne le dirigeant kurde, «toutes les puissances de la coalition (internationale contre Daech, conduite par les États-Unis) devraient renforcer leurs positions» contre la Turquie.

    Interrogé sur l'éventualité que ses alliés américains négocient dans le dos des Kurdes la cession d'Afrin à la Turquie, en échange du déploiement autorisé par Ankara d'une force de 30.000 garde-frontières formée par les États-Unis, Eldar Khalil est resté vague, même s'il est convaincu que l'offensive turque ne s'arrêtera pas à Afrin, mais se poursuivra plus à l'ouest vers Manbij, où des troupes américaines sont déployées. «Manbij est menacé, prévient-il. Si le projet turc aboutit, le plan de la coalition anti-Daech s'effondrera».

    Flo Frère a partagé la photo de Kurdistan au féminin.

    Huit soldats turcs ont été tués et 13 blessés jeudi dans le cadre de l'offensive que mène la Turquie contre une milice kurde dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé l'armée dans un communiqué.

    Ce bilan, donné par l'état-major turc dans deux communiqués séparés, fait de la journée de jeudi l'une des plus meurtrières pour Ankara depuis le déclenchement de son opération militaire contre la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG) dans la région d'Afrine le 20 janvier.

     Les pertes essuyées par Ankara jeudi portent à au moins 40 le nombre des soldats turcs tués depuis le début de cette offensive, baptisée « Rameau d’olivier ».

     La situation s’est compliquée avec le déploiement, il y a une dizaine de jours, d’éléments favorables au régime dans l’enclave d’Afrin, les observateurs mettant en garde contre un risque accru de collision entre les forces d’Ankara et celles de Damas.

    En savoir plus surLire aussi :   L’offensive turque piétine à Afrin

     Syrie: un nouveau risque d'embrasement

    Le ministre turc de la Défense a mis en garde samedi contre une "invasion" française dans le nord de la Syrie, après que des représentants des combattants kurdes reçus à Paris ont affirmé que la France allait renforcer son dispositif militaire dans la région.

    L'Elysée a affirmé vendredi que la France ne prévoyait pas de nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale contre l'EI.

    Mais elle "n'exclut pas de reproportionner son intervention en Syrie (...) pour atteindre ses objectifs, uniquement dans le cadre de la coalition", a ajouté la présidence, sans plus de précisions. Des forces spéciales françaises sont présentes en Syrie, mais la France reste très discrète sur ce point.

    Ces précisions ont été données au lendemain de déclarations de responsables kurdes qui ont assuré, après avoir été reçus à l'Elysée, que Paris allait envoyer de "nouvelles troupes" dans la région de Minbej dans le nord de la Syrie, tenue par les YPG qu'Ankara a promis d'éradiquer.

     

    Après la prise du canton d'Afrine (nord-ouest) le 18 mars, la Turquie a affirmé sa volonté de poursuivre son offensive militaire en Syrie plus à l'Est.

     

    - Après la lutte contre Daech, le conflit syrien est devenu le lieu d'un jeu d'influences où les vieux antagonismes ressortent avec davantage de vigueur.

    À peine la guerre contre l'état islamique est-elle terminée en Irak et en Syrie qu'un nouveau front se rallume. Depuis le début du conflit au Levant, les puissances régionales se livrent une guerre d'influence sur le dos des populations syriennes, défendant avant tout leurs propres intérêts. L'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite luttent pour le leadership du Moyen-Orient. La Russie a utilisé le conflit pour redevenir une puissance qui compte sur la scène internationale. Et la Turquie n'est pas en reste...

     

    Could Turkey's offensive in Syria lead to a quagmire Inside Story ...

    TURKEY-SYRIA BORDER23 hours ago Turkey: UN resolution is not about Afrin


     Soutenir les forces progressistes au Moyen-Orient
    L'éradication du djihadisme dépend des forces organisées au Moyen-Orient et en Afrique. Les forces progressistes peuvent parfois profiter des bombardements mais la participation de grandes puissances étrangères pose beaucoup plus de problèmes qu'elle n'en résout.
    La fin de l'interventionnisme militaire ne sera pas la solution miracle, mais un préalable indispensable à l'extinction du djihadisme. Enrayer le délitement de la société
     
    Militariser la société ? Sûrement pas !
    a LIRE , il réduit les libertés publiques et entrave la contestation socialeUn œil sur vous, citoyens...
    On connaît d'avance les boucs émissaires de ce climat militariste : les quartiers populaires, les migrant-e-s qui fuient la guerre et la misère, la population musulmane qui a déjà subi plusieurs « représailles » racistes depuis les attentats. C'est révoltant.

    FR
     
     

    Strait Talk: Special episode from Afrin, Syria | Operation Olive Br
    21 février 2018 la Ghouta orientale

     Les débats
    Syrie : Alep, les leçons d'une tragédie« Les crimes perpétrés en Syrie depuis 2012 sont bien des crimes contre l'humanité »Marie Seurat : « La citadelle d'Alep, de l'image pieuse aux larmes et au sang »Bernard-Henri Lévy : « Alep, une honte profonde et indélébile »Syrie : « L'Europe est une puissance herbivore dans un monde de carnivores »

    11h12
    image: http://s1.lemde.fr/image/2016/12/23/147x97/5053349_7_1fc7_des-civils-d-alep-evacues-de-la-ville-le_62e759607e9c1d72ccde0cc780fb1d0e.jpg
    COMPTE RENDUAprès Alep, le désarroi de l'opposition syrienne
    Le régime Assad a repris le contrôle de la deuxième ville du pays, remportant sa plus grande victoire depuis 2011.
    Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)

    06h38
    COMPTE RENDU Proche-Orient : le grand bouleversement 5
    Christophe Ayad
     
     Le Moyen-Orient en éclats - samedi 02 avril 2016
    Les nations contre l'Empire - samedi 02 avril 2016
    L'Empire Ottoman Part 1/6

    Poutine, le nouvel empire
     Le gouvernement Trump
     escadron de la mort
    La fin des Ottomans


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    Projection débat « Anarchism in America »

    Le documentaire relate l'histoire du mouvement anarchiste aux États-Unis, d'une part comme une tradition Américaine individualiste qui remonte au 19e siècle, et d'autre part comme une idéologie importé de l'étranger par l'immigration.

    Projection organisée par le ciné club "La Lanterne Noire" du groupe Louise-Michel

    Anarchism in America (1983) - Documentary on the ... - YouTube , Anarchism in America – sub.Media

    Anarchism in America Documentary (Part 1 of 8) - YouTube : Anarchism in America Documentary (Part 1 of 8) - YouTube , ( Part 2 of 8 - (Part 3 of 8) - 4 of 8 - 5 of 8 - 6 of 8 - 7 of 8 - Part 8 of 8 subsiste), 

     Projection débat « Anarchism in America » Indigné révolté

    American Anarchist subtitles - English-subtitles.org 

    American Anarchist | Netflix

    « Anarchism in America » - citoyenactif

    25 février 2018 « Anarchism in America » 


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    Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat

    Les charlots - Merci patron.avi

    PLUTÔT CHÔMEUR QUE BOURREAU ! Yannis Youlountas

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    De Flores Magon

     
    Aujourd'hui comme vous êtes sages ami(e)s facebookiens je vais vous raconter une anecdote véridique qui, me semble t'il est très significative de notre époque de domination fourbe, moralisante et de saloperie managériale .

    Il y a 3ans je bossais dans un chantier de d'insertion . Parmi mes frères d'infortune, il y en avait un, surnommé Momo qui était régulièrement absent, et pour cause, pauvre en instance de divorce, 3mois de TIG ( travaux d’intérêt généraux) à faire tout les samedis(en+ du taf de la semaine) en attente d'un autre jugement; et pour combler le tout son scooter prend feu cela par dans son petit appart le voila SDF. Vous conviendrez donc que m^me fort moralement il avait de quoi déprimer et ce sentir perdu.
    Un jour la DRH ce pointe et lui hurle dessus, en lui faisant la morale comme savent le faire les petits serviteurs du capital devant les pauvres, avec ce relent de supériorité ce camouflant derrière un pseudo-savoir inexistant. Elle conclue " de toute façon dans la vie il y a des difficultés faut les surmonter c'est tout".
    2mois après nous apprenons que cette DRH est en arrêt pour dépression; la cause? elle devait aller en vacances en Corse et au dernier moment elle à paniqué car elle avait peur des grandes étendu d'eau ( comme la mer)... elle qui se croyait je ne sais quoi n'a pas pu surmonter " les difficultés de la vie" pourtant si facile à dire... Elle qui jugeait et condamnait le pauvre Momo qui était à la rue, elle ne pouvait pas supporter la vue de la mer, qu'aurait elle fait s'il lui était arrivé la m^me chose: SDF, sans un rond, divorcé avec une peine de prison qui peut être allait s'abattre?

    Si je vous raconte cela c'est bien pour vous montrer que souvent ceux qui ont acquis un petit pouvoir grâce à leur position sociale ce permettent de donner des leçons alors qu'ils ne sont que des sous merdes

    Henri Salvador - Le travail c'est la santé


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    Un « très vieil anar » britannique à l’assaut des appartements de luxe vides de Londres

    Ian Bone, 70 ans, menace de pénétrer dans les gratte-ciel de luxe inoccupés alors que se loger est devenu quasi impossible dans la capitale, même pour les classes moyennes. LE MONDE | 08.02.2018 Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) 

     
    Ian Bone, « très vieil anarchiste », en janvier 2017.

     n Date et lieu de naissance : 28 août 1947 (70 ans), Mere, Royaume-Uni Entreprise fondée : Class War

    LETTRE DE LONDRES

    « Very old anarchist ». Sur son compte Twitter, Ian Bone, 70 ans, ne cache pas son jeu. Depuis des décennies, il tente de secouer la société britannique en attisant la « guerre de classe » (« Class war »), nom du journal et du groupuscule qu’il a fondés dans les années 1980.

     

     

    Ian Bone Class War Conference 1985 - YouTube

    En 1997, après la mort de la princesse Diana, il a organisé la plus grosse manifestation antimonarchiste que le Royaume-Uni ait connue : 1 500 personnes. En 2006, il appelait à la désertion les soldats envoyés en Irak et préconisait de poursuivre pour « crimes de guerre » les députés qui avaient voté pour l’intervention britannique. Plus récemment, il a organisé des descentes musclées dans des cafés branchés pour dénoncer la boboïsation des quartiers populaires. Aujourd’hui, c’est contre les « tours fantôme chics » qu’il veut mobiliser.

    Ian Bone on BBC with Jonathan Ross - YouTube

    Plusieurs quartiers de la capitale britannique sont hérissés de gratte-ciel empilant des appartements de grand luxe prisés notamment par les magnats chinois, les princes arabes et les oligarques russes. Point commun aisément détectable à la nuit tombée : ils sont vides, alors que se loger à Londres est devenu quasi impossible, même pour les classes moyennes.

    Pour dénoncer « cette inquiétante inégalité, avec toutes ces tours pour riches vides et pas de logement pour des milliers d’entre nous », Ian Bone a prévu de passer à l’action jeudi 8 février. « Quelqu’un sait-il où est l’entrée des appartements de luxe du Shard [la tour de 310 mètres construite par Renzo Piano et inaugurée en 2012 près de London Bridge] ? Nous commençons des manifestations hebdomadaires jeudi de 18 heures à 20 heures. Le but est d’occuper les appartements vides. » Outre des bureaux et un hôtel de luxe, le « Shard » (« éclat de verre ») comprend des appartements de plusieurs millions de livres dont dix restent inoccupés.

    Mettre en lumière une « obscénité »

    Posté sur Facebook, l’appel à manifester...

     

     

    Ian Bone Talk - 1919 Revolutionaries.mp4

     Biography of the British Working Class

     


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/08/un-tres-vieil-anar-britannique-a-l-assaut-des-appartements-de-luxe-vides-de-londres_5253481_3214.html#3o2wwtgjbIW4ZJlY.99

    Poor Kids (Poverty Documentary) - Real Stories

     
     

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     n TOUS LES ANIMAUX SONT ÉGAUX MAIS CERTAINS SONT PLUS ÉGAUX QUE D'AUTRES
    L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'oeufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pout attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.
     
     

    "Il ne faut pas dans une situation très dangereuse aujourd'hui en Syrie, dramatique à tous égards, rajouter de la guerre à la guerre / In english "It is not necessary in a very dangerous situation today in Syria, dramatic in all respects, to add war to war

    « La mutation du conflit syrien est très inquiétante. La lutte contre Daech, qui était la priorité de la coalition, avait mis au second plan les autres guerres syriennes, et les rivalités régionales apparaissent dans toute leur évidence avec l’offensive lancée par Ankara contre les Kurdes », relève un haut diplomate français,... / "The transformation of the Syrian conflict is very worrying. The fight against Daesh, which was the priority of the coalition, had put in the background the other Syrian wars, and the regional rivalries appear in all their evidence with the offensive launched by Ankara against the Kurds ", notes a high French diplomat, 

     
     

    Lancé par le Kremlin, le processus diplomatique de ­Sotchi ressemble à une initiative destinée à concurrencer l'influence américaine dans la région et à remettre en cause les propositions occidentales de paix en Syrie. Mais la réunion de mardi a été vidée de sa substance avant même de s'ouvrir.

     

     

     Is Syria's de-escalation deal over? - YouTube

    Au moins 18 civils, dont deux enfants, ont été tués et des dizaines blessés jeudi dans de nouvelles frappes aériennes du régime syrien contre la Ghouta orientale, enclave rebelle à l'est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il s'agit du quatrième jour de bombardements aériens intensifs des forces du régime contre cette région où quelque 400.000 habitants sont assiégés depuis 2013.

    Ces frappes portent à 167 le nombre total de civils tués dans cette offensive d'une intensité inédite. Durant la seule journée de mardi, le bilan s'était élevé à 80 morts, l'un des plus lourds depuis des années, contre 31 victimes lundi et 38 mercredi.

    Au moins six localités ont été touchées jeudi dont celle de Jisrine, où huit civils ont péri, selon l'Observatoire. A Jisrine, un homme, portant sa fille blessée en criant, s'est précipité vers une ambulance de la Défense civile, alors qu'une femme était évacuée de sous les décombres, selon un correspondant de l'AFP sur place.

     

     

    Syria: What de-escalation?

    En savoir plus sur Syrie : acharnement contre les dernières zones rebelles

    Priorité de la coalition internationale, la lutte contre Daech avait chassé au second plan les autres guerres du Levant. Elle avait éclipsé les violentes luttes auxquelles se livrent les puissances régionales qui défendent en Syrie leurs propres intérêts. La défaite des djihadistes a permis à d'autres fronts syriens de se rallumer.

    Le Willem du jour

    Les limites de la stratégie syrienne du Kremlin

    Méfiants envers la Russie, les Etats-Unis cherchent à pérenniser une présence en Syrie, mais ont du mal à gérer leur allié turc.

    Au nord du pays, à Afrine, la Turquie a lancé une offensive contre les Kurdes, son principal ennemi. Le régime a quant à lui repris l'attaque contre l'opposition à Idlib et dans la Ghouta orientale, près de Damas. Les espoirs de reconstruction et de paix dans la région ont pour l'instant été balayés. La reprise des combats a aussi douché les espoirs dans ses zones de désescalades.

    Les autorités turques ont arrêté plus de 300 personnes soupçonnées d'avoir fait de la "propagande terroriste" sur les réseaux sociaux contre l'offensive que mène Ankara contre une milice kurde dans le nord-ouest de la Syrie. 

    L’offensive turque piétine à Afrin

    L’armée et ses supplétifs issus de la rébellion anti-Assad ont peu progressé dans l’enclave kurde de Syrie.A l’image, le corps sans vie d’une femme gît aux pieds d’hommes en armes qu’on devine goguenards. L’un des miliciens a filmé la scène avec son téléphone

    Ces images, publiées samedi par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), comptent parmi les dernières en date de l’opération « Rameau d’olivier » menée par la Turquie et ses supplétifs syriens. Largement diffusées, elles ont inscrit une nouvelle « martyre » dans la légende du mouvement kurde : Barin Kobane est le nom de guerre de la combattante abattue. Son corps supplicié a suscité l’indignation bien au-delà du cercle des partisans du PYD, le parti kurde syrien auquel elle appartenait.

     Lancée le 20 janvier, l’offensive est entrée dans sa troisième semaine avec des airs de sale guerre tandis que les lignes de front semblent s’enliser. Si les assaillants ont rogné l’enclave d’Afrin sur plusieurs axes, les miliciens syriens, estimés à plus de 10 000 hommes armés par Ankara, n’ont réalisé que des percées relativement limitées sur un terrain vallonné où l’on se bat pour le contrôle de collines stratégiques.


    En savoir plus surLire aussi :   L’offensive turque piétine à Afrin

    « Ces armes que nous pensions appartenir au passé sont à nouveau employées par le régime syrien, de manière méthodique et de manière systématique contre sa propre population », a accusé, lundi 5 février, l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Il a ajouté que « les soupçons pesant sur l’état des stocks syriens d’armes chimiques ne sont toujours pas clarifiés ». Les Etats-unis ont présenté, lors de cette réunion, un texte condamnant ces attaques chimiques présumées du régime, affirmant que « les responsables d’un recours aux armes chimiques, incluant le chlore ou toute autre substance, devront répondre de leurs actes ».

    Les risques d’enlisement sont d’autant plus réels que la victoire de ­Damas est en bonne part un trompe-l’œil. 

    Aucun texte alternatif disponible.


    En savoir plus sur

    « Mettre la pression »

    Une fois de plus, la Russie a pris fait et cause pour le régime. « C’est une campagne de propagande visant à accuser le gouvernement syrien pour des attaques dont les auteurs n’ont pas été identifiés », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/07/syrie-nouvelles-accusations-d-usage-d-armes-chimiques_5252997_1618247.html#pM8Z7lz2PwGq45yZ.99

    Des ONG ont fait part de leur préoccupation au sujet de la liberté d'expression, Human Rights Watch dénonçant la semaine dernière une "intolérance pour la critique" des autorités turques. Après le lancement de l'opération à Afrine, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à l'unité nationale et affirmé que ceux qui manifesteraient contre l'offensive paieraient un "prix très élevé". Les dirigeants turcs appellent régulièrement les internautes et les médias à ne pas relayer des contenus "manipulés", affirmant que des images issues de précédents conflits étaient diffusées sur les réseaux sociaux pour ternir les opérations d'Ankara.

    « la situation humanitaire ne cesse de se dégrader en Syrie ». C’est le cas dans la zone d’Afrin, où les Kurdes doivent faire face à l’offensive de l’armée turque, mais aussi dans celles d’Idlib et de la Ghouta, près de Damas. Dans ces deux dernières régions, le régime de Damas est à l’attaque, alors même qu’il s’agit de « zones de désescalade » mises en place par le processus d’Astana sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

    L'aviation israélienne a mené samedi une série d'attaques visant des sites militaires en Syrie après l'incursion d'un drone ennemi au-dessus d'Israël. Damas a répliqué en tirant des dizaines de missiles. L'armée a dénoncé «la plus sérieuse violation de la souverainté israélienne par l'Iran depuis le début de la guerre en Syrie»

    Ce coup de chaud intervient alors qu'une forte tension règne depuis plusieurs semaines à la frontière nord d'Israël. En visite mercredi sur le plateau du Golan, Benyamin Nétanyahou a prévenu qu'il ne laisserait pas l'Iran établir une implantation militaire durable sur le territoire syrien ni menacer la souveraineté israélienne le long du plateau du Golan. «Nous sommes préparés pour tous les scénarios, a-t-il déclaré, et je ne conseille à personne de tester notre détermination.» Mercredi matin, pour la deuxième fois un mois, l'aviation israélienne avait frappé un site proche de Damas où la Syrie est soupçonnée de fabriquer des missiles de précision destinés au Hezbollah libanais.

    Si les détails de l'accrochage intervenu samedi matin restent à préciser, il s'agit sans conteste de l'un des incidents les plus sérieux ayant récemment opposé l'armée israélienne aux forces de Bachar el-Assad. Durant les cinq premières années du conflit, celles-ci sont restées passives face aux frappes menées par Tsahal afin d'empêcher le transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah. Au cours des derniers mois, au contraire, le régime syrien a manifesté le souhait de rétablir sa capacité de dissuasion en engageant à plusieurs reprises sa défense antiaérienne lors de raids. Mais aucun appareil appareils israélien n'a jusqu'à présent été touché par ses tirs.

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    Ce n'est pas la première fois qu'un drone ennemi est intercepté au-dessus du Golan ou de la Galilée. Mais jamais jusqu'à présent de telles incursions n'avaient été imputées à l'Iran.

    Dans un rapport très complet publié jeudi, les analystes du centre de réflexion International Crisis Group mettent en garde contre le risque croissant d'escalade militaire entre Israël et l'axe Iran-Syrie-Hezbollah. Les stratèges israéliens, qui redoutent plus que tout une implantation durable de la République islamique à sa frontière nord, ont récemment tracé de nouvelles «lignes rouges» dont la mise en œuvre accroît les risques d'embrasement.

    La mise en place, négociée en novembre dernier, d'une zone de «désescalade» sur le versant syrien du Golan, limite pour l'heure la menace d'un accrochage au sol. «Mais il est probable que l'armée de Bachar el-Assad cherchera tôt ou tard à reprendre le contrôle de cette zone avec l'aide de milices chiites», analyse Ofer Zalzberg, l'un des auteurs du rapport, qui prévient: «Il suffirait alors d'une erreur de calcul pour provoquer un conflit majeur».

    « La mutation du conflit syrien est très inquiétante. La lutte contre Daech, qui était la priorité de la coalition, avait mis au second plan les autres guerres syriennes, et les rivalités régionales apparaissent dans toute leur évidence avec l’offensive lancée par Ankara contre les Kurdes », relève un haut diplomate français,...

    La crise humanitaire s'aggrave

    Le territoire syrien ne cesse de se morceler, déchiré par un conflit de plus en plus complexe, ouvert sur plusieurs fronts où se mêlent acteurs locaux, pays étrangers et groupes djihadistes. Sur le plan humanitaire, l'ONU réclame une «cessation immédiate des hostilités» pour au moins un mois dans toute la Syrie afin de permettre de venir en aide aux populations assiégées. Un cessez-le-feu qui pourrait «permettre la distribution d'aide humanitaire, l'évacuation des blessés et des malades dans un état critique, et alléger la souffrance» des civils. La guerre, qui ravage le pays depuis 2011, a fait plus de 700.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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