• le pouvoir turc attise la ferveur nationaliste

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    4 partages  la publication de Flores Magon.


     
    Nicolas Hernandez Cointot
    Nicolas Hernandez Cointot Il ne faut surtout pas déplaire a la Turquie et a son fuhrer

     

     

     n LA NOVLANGUE dans 1984 de George Orwell - Grain de ... - YouTube

    Non, ce n'est pas une surprise. Tout l'Histoire des luttes pour l'émancipation sociale à commencer par celle des révolutions en est la sombre répétition : revoilà fascisme et capitalisme main dans la main contre nos ilots d'utopie, une fois de plus.

    Et ensuite, bien sûr, on nous martèle qu'il n'y a pas d'alternative, que nous n'avons pas d'exemple sérieux à proposer, que la Commune de Paris ou l'Espagne de 1936, ça n'a pas marché, que nous sommes des rêveurs complètement irréalistes.On nous dit aussi que certains parmi nous sont violents, qu'il faut savoir être raisonnable et patient, ou encore que les choses s'amélioreront d'elles-mêmes avec le temps.

    Foutaises ! Le capitalisme se combat, au même titre que le fascisme. Il est mortel pour la vie sur Terre et détruit toutes les autres voies possibles qui apparaissent et disparaissent au fil des années.

    A l'instar du sinistre Macron, le capitalisme est un fléau. Il n'est en rien un rempart contre le fascisme. Il est son complément, son partenaire, son collaborateur dans le système global de domination.

    Y.Y.

    En pleine offensive d’Afrin, le pouvoir turc attise la ferveur nationaliste

    Le président Erdogan utilise l’unanimisme patriotique à son profit en vue des élections de 2019, qu’il pourrait anticiper.

     

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Ankara, le 1er février.

     

    Médecins, journalistes, internautes, plus de 300 personnes ont été interpellées depuis le 20 janvier en Turquie pour avoir critiqué l’offensive militaire sur l’enclave d’Afrin au nord-ouest de la Syrie. Huit responsables de l’association des médecins de Turquie ont été placés en garde à vue dans plusieurs villes du pays, mardi 30 janvier, à cause d’un communiqué dans lequel l’association évoquait la guerre comme « problème de santé publique ».

    L’auteure et journaliste Nurcan Baysal, qui avait publié des Tweet critiques, a vu vingt membres des forces antiterroristes démolir la porte de son domicile à Diyarbakir, dans le sud-est du pays, pour pénétrer dans le salon où elle regardait la télévision avec son mari et ses enfants dans la nuit du 21 au 22 janvier. Après trois jours passés en garde à vue, elle a été relâchée avec interdiction de quitter le pays. « L’Etat veut faire taire les voix opposées à la guerre, tous les segments de la société, les médias au premier chef, doivent soutenir sa guerre », écrit-elle dans un texte publié juste après sa détention sur le site d’informations Ahval.

    L’opération militaire ne peut être discutée. Les débats sont proscrits, les manifestations sont interdites, la moindre critique appelle une sanction. Supprimer les derniers espaces de liberté est aisé alors que l’état d’urgence est devenu permanent, prolongé début janvier pour la sixième fois consécutive depuis le putsch raté du 15 juillet 2016.

    Le président Erdogan multiplie les imprécations. « Croyez-moi, ils ne sont pas des intellectuels, juste une bande d’esclaves, les domestiques de l’impérialisme », a-t-il déclaré face aux militants de son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), réunis la veille à Amasya (région de la mer Noire). Les 170 intellectuels auteurs d’une lettre d’opposition à la guerre envoyée récemment aux députés, toutes tendances confondues ? « Des traîtres. »

    source 

    Afrin • Les rameaux d’olivier sont rouge-sang 30 janvier 2018

    Afrin • Les rameaux d'olivier sont rouge-sang | KEDISTAN KEDISTAN.NE

    21 janvier 2018 l'opération «Rameau d'olivier» , 02 février 2018 Journalism in times of war: A Middle East perspective


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