• Is Syria's de-escalation deal done?

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     n TOUS LES ANIMAUX SONT ÉGAUX MAIS CERTAINS SONT PLUS ÉGAUX QUE D'AUTRES
    L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'oeufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pout attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.
     
     

    "Il ne faut pas dans une situation très dangereuse aujourd'hui en Syrie, dramatique à tous égards, rajouter de la guerre à la guerre / In english "It is not necessary in a very dangerous situation today in Syria, dramatic in all respects, to add war to war

    « La mutation du conflit syrien est très inquiétante. La lutte contre Daech, qui était la priorité de la coalition, avait mis au second plan les autres guerres syriennes, et les rivalités régionales apparaissent dans toute leur évidence avec l’offensive lancée par Ankara contre les Kurdes », relève un haut diplomate français,... / "The transformation of the Syrian conflict is very worrying. The fight against Daesh, which was the priority of the coalition, had put in the background the other Syrian wars, and the regional rivalries appear in all their evidence with the offensive launched by Ankara against the Kurds ", notes a high French diplomat, 

     
     

    Lancé par le Kremlin, le processus diplomatique de ­Sotchi ressemble à une initiative destinée à concurrencer l'influence américaine dans la région et à remettre en cause les propositions occidentales de paix en Syrie. Mais la réunion de mardi a été vidée de sa substance avant même de s'ouvrir.

     

     

     Is Syria's de-escalation deal over? - YouTube

    Au moins 18 civils, dont deux enfants, ont été tués et des dizaines blessés jeudi dans de nouvelles frappes aériennes du régime syrien contre la Ghouta orientale, enclave rebelle à l'est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il s'agit du quatrième jour de bombardements aériens intensifs des forces du régime contre cette région où quelque 400.000 habitants sont assiégés depuis 2013.

    Ces frappes portent à 167 le nombre total de civils tués dans cette offensive d'une intensité inédite. Durant la seule journée de mardi, le bilan s'était élevé à 80 morts, l'un des plus lourds depuis des années, contre 31 victimes lundi et 38 mercredi.

    Au moins six localités ont été touchées jeudi dont celle de Jisrine, où huit civils ont péri, selon l'Observatoire. A Jisrine, un homme, portant sa fille blessée en criant, s'est précipité vers une ambulance de la Défense civile, alors qu'une femme était évacuée de sous les décombres, selon un correspondant de l'AFP sur place.

     

     

    Syria: What de-escalation?

    En savoir plus sur Syrie : acharnement contre les dernières zones rebelles

    Priorité de la coalition internationale, la lutte contre Daech avait chassé au second plan les autres guerres du Levant. Elle avait éclipsé les violentes luttes auxquelles se livrent les puissances régionales qui défendent en Syrie leurs propres intérêts. La défaite des djihadistes a permis à d'autres fronts syriens de se rallumer.

    Le Willem du jour

    Les limites de la stratégie syrienne du Kremlin

    Méfiants envers la Russie, les Etats-Unis cherchent à pérenniser une présence en Syrie, mais ont du mal à gérer leur allié turc.

    Au nord du pays, à Afrine, la Turquie a lancé une offensive contre les Kurdes, son principal ennemi. Le régime a quant à lui repris l'attaque contre l'opposition à Idlib et dans la Ghouta orientale, près de Damas. Les espoirs de reconstruction et de paix dans la région ont pour l'instant été balayés. La reprise des combats a aussi douché les espoirs dans ses zones de désescalades.

    Les autorités turques ont arrêté plus de 300 personnes soupçonnées d'avoir fait de la "propagande terroriste" sur les réseaux sociaux contre l'offensive que mène Ankara contre une milice kurde dans le nord-ouest de la Syrie. 

    L’offensive turque piétine à Afrin

    L’armée et ses supplétifs issus de la rébellion anti-Assad ont peu progressé dans l’enclave kurde de Syrie.A l’image, le corps sans vie d’une femme gît aux pieds d’hommes en armes qu’on devine goguenards. L’un des miliciens a filmé la scène avec son téléphone

    Ces images, publiées samedi par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), comptent parmi les dernières en date de l’opération « Rameau d’olivier » menée par la Turquie et ses supplétifs syriens. Largement diffusées, elles ont inscrit une nouvelle « martyre » dans la légende du mouvement kurde : Barin Kobane est le nom de guerre de la combattante abattue. Son corps supplicié a suscité l’indignation bien au-delà du cercle des partisans du PYD, le parti kurde syrien auquel elle appartenait.

     Lancée le 20 janvier, l’offensive est entrée dans sa troisième semaine avec des airs de sale guerre tandis que les lignes de front semblent s’enliser. Si les assaillants ont rogné l’enclave d’Afrin sur plusieurs axes, les miliciens syriens, estimés à plus de 10 000 hommes armés par Ankara, n’ont réalisé que des percées relativement limitées sur un terrain vallonné où l’on se bat pour le contrôle de collines stratégiques.


    En savoir plus surLire aussi :   L’offensive turque piétine à Afrin

    « Ces armes que nous pensions appartenir au passé sont à nouveau employées par le régime syrien, de manière méthodique et de manière systématique contre sa propre population », a accusé, lundi 5 février, l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Il a ajouté que « les soupçons pesant sur l’état des stocks syriens d’armes chimiques ne sont toujours pas clarifiés ». Les Etats-unis ont présenté, lors de cette réunion, un texte condamnant ces attaques chimiques présumées du régime, affirmant que « les responsables d’un recours aux armes chimiques, incluant le chlore ou toute autre substance, devront répondre de leurs actes ».

    Les risques d’enlisement sont d’autant plus réels que la victoire de ­Damas est en bonne part un trompe-l’œil. 

    Aucun texte alternatif disponible.


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    « Mettre la pression »

    Une fois de plus, la Russie a pris fait et cause pour le régime. « C’est une campagne de propagande visant à accuser le gouvernement syrien pour des attaques dont les auteurs n’ont pas été identifiés », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/07/syrie-nouvelles-accusations-d-usage-d-armes-chimiques_5252997_1618247.html#pM8Z7lz2PwGq45yZ.99

    Des ONG ont fait part de leur préoccupation au sujet de la liberté d'expression, Human Rights Watch dénonçant la semaine dernière une "intolérance pour la critique" des autorités turques. Après le lancement de l'opération à Afrine, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à l'unité nationale et affirmé que ceux qui manifesteraient contre l'offensive paieraient un "prix très élevé". Les dirigeants turcs appellent régulièrement les internautes et les médias à ne pas relayer des contenus "manipulés", affirmant que des images issues de précédents conflits étaient diffusées sur les réseaux sociaux pour ternir les opérations d'Ankara.

    « la situation humanitaire ne cesse de se dégrader en Syrie ». C’est le cas dans la zone d’Afrin, où les Kurdes doivent faire face à l’offensive de l’armée turque, mais aussi dans celles d’Idlib et de la Ghouta, près de Damas. Dans ces deux dernières régions, le régime de Damas est à l’attaque, alors même qu’il s’agit de « zones de désescalade » mises en place par le processus d’Astana sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

    L'aviation israélienne a mené samedi une série d'attaques visant des sites militaires en Syrie après l'incursion d'un drone ennemi au-dessus d'Israël. Damas a répliqué en tirant des dizaines de missiles. L'armée a dénoncé «la plus sérieuse violation de la souverainté israélienne par l'Iran depuis le début de la guerre en Syrie»

    Ce coup de chaud intervient alors qu'une forte tension règne depuis plusieurs semaines à la frontière nord d'Israël. En visite mercredi sur le plateau du Golan, Benyamin Nétanyahou a prévenu qu'il ne laisserait pas l'Iran établir une implantation militaire durable sur le territoire syrien ni menacer la souveraineté israélienne le long du plateau du Golan. «Nous sommes préparés pour tous les scénarios, a-t-il déclaré, et je ne conseille à personne de tester notre détermination.» Mercredi matin, pour la deuxième fois un mois, l'aviation israélienne avait frappé un site proche de Damas où la Syrie est soupçonnée de fabriquer des missiles de précision destinés au Hezbollah libanais.

    Si les détails de l'accrochage intervenu samedi matin restent à préciser, il s'agit sans conteste de l'un des incidents les plus sérieux ayant récemment opposé l'armée israélienne aux forces de Bachar el-Assad. Durant les cinq premières années du conflit, celles-ci sont restées passives face aux frappes menées par Tsahal afin d'empêcher le transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah. Au cours des derniers mois, au contraire, le régime syrien a manifesté le souhait de rétablir sa capacité de dissuasion en engageant à plusieurs reprises sa défense antiaérienne lors de raids. Mais aucun appareil appareils israélien n'a jusqu'à présent été touché par ses tirs.

    » LIRE AUSSI - Israël pris dans l'engrenage syrien

    Ce n'est pas la première fois qu'un drone ennemi est intercepté au-dessus du Golan ou de la Galilée. Mais jamais jusqu'à présent de telles incursions n'avaient été imputées à l'Iran.

    Dans un rapport très complet publié jeudi, les analystes du centre de réflexion International Crisis Group mettent en garde contre le risque croissant d'escalade militaire entre Israël et l'axe Iran-Syrie-Hezbollah. Les stratèges israéliens, qui redoutent plus que tout une implantation durable de la République islamique à sa frontière nord, ont récemment tracé de nouvelles «lignes rouges» dont la mise en œuvre accroît les risques d'embrasement.

    La mise en place, négociée en novembre dernier, d'une zone de «désescalade» sur le versant syrien du Golan, limite pour l'heure la menace d'un accrochage au sol. «Mais il est probable que l'armée de Bachar el-Assad cherchera tôt ou tard à reprendre le contrôle de cette zone avec l'aide de milices chiites», analyse Ofer Zalzberg, l'un des auteurs du rapport, qui prévient: «Il suffirait alors d'une erreur de calcul pour provoquer un conflit majeur».

    « La mutation du conflit syrien est très inquiétante. La lutte contre Daech, qui était la priorité de la coalition, avait mis au second plan les autres guerres syriennes, et les rivalités régionales apparaissent dans toute leur évidence avec l’offensive lancée par Ankara contre les Kurdes », relève un haut diplomate français,...

    La crise humanitaire s'aggrave

    Le territoire syrien ne cesse de se morceler, déchiré par un conflit de plus en plus complexe, ouvert sur plusieurs fronts où se mêlent acteurs locaux, pays étrangers et groupes djihadistes. Sur le plan humanitaire, l'ONU réclame une «cessation immédiate des hostilités» pour au moins un mois dans toute la Syrie afin de permettre de venir en aide aux populations assiégées. Un cessez-le-feu qui pourrait «permettre la distribution d'aide humanitaire, l'évacuation des blessés et des malades dans un état critique, et alléger la souffrance» des civils. La guerre, qui ravage le pays depuis 2011, a fait plus de 700.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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    » Bombardements d'hôpitaux en Syrie : le bilan alarmant d'un émissaire de l'ONU

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    » En Syrie, la faim comme arme de guerre 


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