Toutes mes pensées vont aux victimes des attaques terroristes à #Carcassonne et à #Trèbes, ainsi qu'à leurs familles et à leurs proches. Je veux aussi saluer le courage et le professionnalisme des gendarmes du GIGN, qui ont une fois encore sauvé des vies. #NousSommesUnis , Anne Hidalgo, ✔@Anne_Hidalgo
-
Témoignages rares
"Un documentaire passionnant qui met parfaitement en perspective les enjeux géopolitiques et religieux de la lutte contre Daech dans tout le Moyen-Orient. Un décryptage extrêmement utile pour comprendre les failles de la coalition, le double-jeu de certaines puissances comme la Turquie ou l'Arabie-Saoudite, et la question délicate mais cruciale de l'après Daech."La Tour Eiffel s'éteindra ce soir à minuit. La maire de Paris a décidé de rendre hommage aux victimes de Carcassonne et Trèbes comme elle le précise sur le réseau social Twitter.
«Actuellement, l'action de la Turquie à Afrin détourne les Kurdes de notre priorité commune»
INFOGRAPHIES – Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Syrie et en Irak, les jihadistes de l'EI ont vu leur "califat" autoproclamé se réduire comme peau de chagrin sous le coup de multiples offensives.
Le groupe djihadiste sunnite Etat islamique (EI) a fait pendant trois ans la loi dans cette province qui s'étend de la périphérie ouest de Bagdad jusqu'à la frontière avec la Syrie en guerre. Mais en décembre, après avoir repris à Al-Anbar le dernier centre urbain aux mains des jihadistes, Bagdad a annoncé la "victoire" contre l'EI.
La province désertique et tribale d'Al-Anbar qui est peuplée en écrasante majorité de musulmans sunnites. Les sunnites sont minoritaires à l'échelle de l'Irak où plus de deux tiers des habitants sont des musulmans chiites.
Mais l'organisation ultraradicale, défaite en Irak et acculée en Syrie dans d'ultimes poches, garde sa force de nuisance et continue de frapper régulièrement les troupes du régime de Bachar al-Assad, dans l'est du pays voire dans la capitale Damas.
Selon les experts, des djihadistes se terrent toutefois toujours le long de la frontière poreuse avec la Syrie et dans les larges pans du désert irakien.
Située dans la province de Deir Ezzor, dans l'est syrien, la ville de Boukamal a longtemps été l'un des noyaux durs de la présence jihadiste en Syrie, l'une des dernières villes près de la frontière irakienne qu'ils ont perdue fin 2017.
Daech a donc été largement défait, mais la guerre en Syrie continue, sept ans après le début du conflit. En cartes et en graphiques, Le Figaro décrit l’imbroglio tragique dans lequel s’affrontent une myriade d’acteurs locaux, régionaux et internationaux.
Après Daech, naissance d'un État terroriste, Jérôme Fritel a de nouveau enquêté sur les coulisses d’une guerre qui a balayé les frontières tracées depuis un siècle et d'ores et déjà changé le cours de l’histoire. De l’ancien gouverneur de Mossoul, qui dirige aujourd'hui une armée de 4 000 hommes financée et entraînée par les Turcs, au numéro 2 du Hezbollah libanais, bras armé de l’Iran en Syrie, en passant par le dernier ambassadeur américain à Damas, ce documentaire donne la parole aux acteurs de premier plan dans le conflit. Il nous emmène des faubourgs de Mossoul à Dubaï, d’Istanbul à Beyrouth, de Washington à Vienne, pour mieux décrypter les enjeux et les réalités de ces "guerres cachées".
Au fil de son enquête — des environs de Mossoul à Dubai, en passant par Istanbul, Beyrouth, Vienne et Washington —, Fritel décrypte les enjeux cachés de cette lutte contre l'internationale de la terreur. Montrant qu'elle fait écran à un autre affrontement des puissances réunies sous la même bannière, pour le contrôle des terres et des populations dans le territoire aujourd'hui détenu par Daech.Les guerres cachées contre Daech Bande-annonce - YouTube, Témoignages rares Les guerres cachées contre Daech Arte 2016 11 08 20 50, Les guerres cachées contre Daech Par Enkolo dans Accueil le 22 Avril 2017
«Cela nous inquiète et nous procéderons aux adaptations nécessaires», déclare le CEMA en soulignant qu'«il convient de ne pas perdre de vue la priorité majeure qui demeure la destruction de Daech». A cet égard, le général Lecointre relève que Daech est encore présent dans le sud de la moyenne vallée de l'Euphrate, ainsi que dans deux poches à la frontière irako-syrienne, près d'Abou Kamal et à Daschischa. «Il faut éliminer le plus rapidement ces deux poches. Or, actuellement, l'action de la Turquie à Afrin détourne les Kurdes de notre priorité commune», déplore le CEMA. Emmanuel Macron, interrogé le 17 décembre sur France 2, avait affirmé que la guerre contre Daech serait «gagnée d'ici mi, fin février».
» LIRE AUSSI - Général François Lecointre: «Oser écrire pour renouveler la pensée sur l'action militaire»
Malgré la défaite presque totale de Daech en Syrie, la guerre n’en finit pas, comme l’a rappelé, le 18 mars 2018, la prise de la ville kurde d’Afrine par les forces proturques. Les questions restent nombreuses : que veulent vraiment Moscou et Washington ? Et l’Iran ? Pourquoi la Turquie combat-elle les Kurdes et se rapproche-t-elle de Moscou ? Pourquoi des bombardements israéliens ? En Syrie, les alliances se font et se défont, les ennemis deviennent partenaires, les groupes armés changent de noms. Est-il donc impossible de comprendre le conflit en Syrie ? Las, d’aucuns étendent à la Syrie ce que l’historien Henry Laurens disait du Liban en 1982 : «Si vous avez compris quelque chose au Liban, c’est qu’on vous l’a mal expliqué». Nous allons pourtant essayer en présentant les principaux acteurs du conflit et en démêlant l’entrelacs de leurs relations, souvent ambiguës.
» LIRE AUSSI - Derrière l'enfer syrien, la victoire de la realpolitik
Pour le général Lecointre, « la situation au Levant se dégrade à grande vitesse »
Auditionné par les députés, le chef d'état-major des Armées se dit inquiet de la « dégradation et de la régionalisation du conflit » syrien et sous-entend que la France pourrait prolonger sa présence militaire sur la base aérienne H5 en Jordanie.
Vaincre Daech en Irak et en Syrie ne suffira pas à ramener la paix dans une région où l'horizon s'est considérablement assombri ces derniers mois. Le général François Lecointre n'a pas caché son inquiétude lors de son audition par les membres de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale. «La situation au Levant se dégrade à grande vitesse», souligne le chef d'état-major des armées (CEMA), lors de cet échange avec les parlementaires, intervenu le 21 février mais dont le compte-rendu vient d'être publié.
Sans entrer dans le détail de questions «abordées en conseil de défense et donc couvertes par le secret défense», le général Lecointre relève l'accumulation des facteurs de préoccupation, «qu'il s'agisse de l'intervention turque dans le canton d'Afrin, de la difficulté pour les Américains de tenir les fléaux de la balance à peu près équilibrés entre notre allié otanien turc et les Kurdes que nous avons appuyés dans la lutte contre Daech (…), des forces pro-régime et des Russes, de la situation de nos soldats de la Finul dans le sud Liban».
«Actuellement, l'action de la Turquie à Afrin détourne les Kurdes de notre priorité commune»
«Cela nous inquiète et nous procéderons aux adaptations nécessaires», déclare le CEMA en soulignant qu'«il convient de ne pas perdre de vue la priorité majeure qui demeure la destruction de Daech». A cet égard, le général Lecointre relève que Daech est encore présent dans le sud de la moyenne vallée de l'Euphrate, ainsi que dans deux poches à la frontière irako-syrienne, près d'Abou Kamal et à Daschischa. «Il faut éliminer le plus rapidement ces deux poches. Or, actuellement, l'action de la Turquie à Afrin détourne les Kurdes de notre priorité commune», déplore le CEMA. Emmanuel Macron, interrogé le 17 décembre sur France 2, avait affirmé que la guerre contre Daech serait «gagnée d'ici mi, fin février».
» LIRE AUSSI - Général François Lecointre: «Oser écrire pour renouveler la pensée sur l'action militaire»
Les «adaptations» évoquées par François Lecointre pourraient concerner, entre autres, le maintien de la base aérienne projetée (BAP), surnommée H5, dans le désert jordanien, à partir de laquelle les avions de chasse français décollent pour frapper les forces de Daech. Il n'y a pas si longtemps encore, la perspective d'un retrait de cette base - qui regroupe actuellement quelque 350 militaires de l'opération «Chammal» et quatre avions Rafale (fabriqué par Dassault Aviation, filiale du groupe Dassault auquel appartient également Le Figaro, NDLR) - paraissait plausible.
Le sort de cette base est «dépendant de la nécessité que nous aurons de la conserver pour la réduction de ces deux poches de Daech», précise-t-il. En clair, dans un contexte régional dégradé, conserver «H5» pourrait revêtir un intérêt opérationnel certain pour un coût relativement limité.
Dans son audition, le général Lecointre revient également sur l'état d'esprit qui prévalait après la chute du Mur, lorsque beaucoup estimaient que le pays pouvait aisément tailler dans ses dépenses militaires et recueillir les «dividendes de la paix». «De gentils “bisounours” nous expliquaient qu'il n'y aurait plus de guerre parce que l'homme était devenu définitivement bon», se remémore le Cema. Et d'ajouter: «Je pensais déjà, à l'époque, qu'il était urgent de faire prendre conscience à la classe politique que le monde était dangereux, qu'il en serait toujours ainsi car l'homme ne naît pas bon.»
Qui soutient qui ? Qui se bat contre qui ? Qui veut quoi ?Une enquête du Figaro
votre commentaire -
n
n
SNCF. Les syndicats de la SNCF ont décidé de donner une chance à la concertation avec le gouvernement sur son projet de réforme du groupe public, avant d'arrêter, le 15 mars, une éventuelle date de grève.
Cache cache
Le gouvernement prévoit de déposer mi-mars un projet de loi d'habilitation pour recourir aux ordonnances. Les syndicats des cheminots se sont donnés jusque-là pour décider d'une grève.
» SNCF: syndicats, direction et ministre se préparent à la concertation
Statut des cheminots: "regarder ce qui peut évoluer" (CFDT)
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé samedi qu'"il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots", tout en critiquant "un problème d'investissement de l'Etat" dans la SNCF. "Il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots, mais pas en les culpabilisant et en les stigmatisant", a déclaré Laurent Berger sur France Inter. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD rail, CFDT) ont décidé d'attendre jusqu'au 15 mars avant d'arrêter une éventuelle date de grève.
» LIRE AUSSI - Réforme de la SNCF : le spectre des grandes grèves de 1995
Licencier, c’est facile et c’est pas cher
«Rassurant», le plafonnement des indemnités prud’homales accordées en cas de licenciement abusif ? C’est ce qu’a défendu, le 7 novembre, Muriel Pénicaud, à l’Assemblée nationale. Pour la ministre du Travail, la mesure phare des ordonnances, dont le texte de ratification est de retour dans l’hémicycle cette semaine, devrait rasséréner les salariés autant que les employeurs. Prévoyant des montants minimums et maximums, ce barème, réclamé de longue date par les employeurs, doit les inciter à embaucher, en les «libérant» de leurs «peurs» liées au processus de licenciement. Une logique plutôt hasardeuse - le comportement des entreprises étant surtout dicté, en réalité, par leurs carnets de commandes -, mais avantageuse pour le patronat.
Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat
Côté salariés, le discours de la ministre, qui se félicite de mettre fin au «peu d’équité et [au] peu de prévisibilité» dans le calcul des dommages et intérêts, est plus difficile à entendre. Pour la CGT, le barème va même «précariser davantage les salariés», en «ouvr[ant] la porte à tous les abus», et notamment à plus de licenciements abusifs, car les entreprises en connaîtront le coût, amoindri, par avance.
A LIRE AUSSI «Avec la mise en place des barèmes, on mettrait un ordinateur ce serait pareil»
Certes, pointe la ministre, la réforme met en place une indemnité minimale pour les salariés des entreprises de moins de onze salariés, là où elle était réservée aux entreprises aux effectifs supérieurs. Mais le barème est plutôt pingre : jusqu’à trois ans d’ancienneté, ils n’ont droit qu’à un demi-salaire mensuel.
Et dans les entreprises de plus de onze salariés, le plancher, qui était de six mois de salaire minimum dès deux ans d’ancienneté, oscille désormais entre zéro (moins d’un an d’ancienneté) et trois mois. Côté plafond, il n’est pas plus charitable. Tous types d’entreprises confondues, pour espérer toucher une indemnité maximale de six mois, le salarié doit désormais avoir cinq ans au compteur. Et au-delà de 28 ans d’ancienneté, le plafond s’arrête à 20 mois.
«Apprécier au cas par cas»
Pas de quoi déclencher une révolution, tempèrent certains, notant que les prud’hommes n’étaient pas toujours très généreux. «C’est une juridiction paritaire, avec autant de conseillers salariés qu’employeurs, donc plutôt modérée», note l’un d’eux. Selon une étude du ministère de la Justice, les indemnités prud’homales pour licenciement abusif atteignent dix mois de salaire en moyenne. Mais avec des écarts importants selon les cas. D’autres estiment néanmoins que la référence à un plafond pourrait pousser les indemnités vers le haut. Un scénario auquel Samuel Gaillard, avocat en droit social, ne croit pas : «Pour les salariés qui ont entre huit et vingt ans d’ancienneté, peut-être que cela ne change pas grand-chose, car les montants moyens sont proches de ceux du barème. Mais il y aura des perdants chez les salariés avec une faible ancienneté.»
En effet, selon l’étude du ministère de la Justice, entre deux et cinq ans d’ancienneté, les salariés touchaient en moyenne 8 mois de salaire. Demain, ils ne pourront espérer - au maximum - qu’entre 3 et 6 mois. Exemple avec un vendeur au smic depuis trois ans dans une entreprise de plus de onze salariés. En cas de licenciement abusif, il avait droit, a minima, à 8 880 euros (6 smic). Désormais, il devra se contenter d’une indemnité comprise entre 4440 euros (le plancher à 3 mois) et 5920 euros (le plafond à 4 mois).
Autres victimes de ce barème, poursuit Samuel Gaillard : les salariés âgés. Ces derniers pouvaient bénéficier d’un geste des prud’hommes, soucieux de garantir une réparation intégrale du préjudice subi, vu leur faible employabilité. Avec le barème, cela risque de passer à la trappe. Même chose pour ceux ayant des difficultés financières ou des charges de famille. «Un homme de 35 ans, célibataire, a de fortes probabilités de retrouver un emploi. Mais une femme séparée avec deux enfants à charge, elle, n’a aucune chance si le bassin est sinistré», souligne Gérard Behar, expert CGC au Conseil supérieur de la prud’homie, qui défend une «approche qui part de l’humain». «Autant de situations qui nécessitent que le juge apprécie au cas par cas l’étendue du préjudice», note le Syndicat des avocats de France (SAF).
Réduction à un an du délai de prescription
S’il est trop tôt pour percevoir les effets du barème devant les conseils, les avocats notent déjà une baisse des dossiers. «Pour certains, ça ne vaut plus le coup d’aller aux prud’hommes. D’autant qu’il faut payer les honoraires et qu’il y a toujours le risque de ne pas gagner», souligne l’avocat Abdel Kachit. Autre mesure qui ne devrait pas aider à remplir les chambres, souffrant déjà d’une baisse des affaires (- 18,7 % entre 2015 et 2016) : la réduction, à un an, du délai de prescription pour saisir les prud’hommes.
Pour contrer les effets du barème, les juristes ont toutefois prévu une parade : multiplier les demandes, notamment sur des faits de harcèlement et de discrimination, non concernés par le plafonnement. Mais «cela risque d’apparaître gros comme une maison qu’il s’agit de gratter en allant sur un autre terrain», note Kachit. Autre angle d’attaque : agir en justice en s’appuyant sur la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, qui a déjà permis de condamner une réforme similaire en Finlande.
Si nombre de juristes peine à croire que l’argument suffise à faire tomber le barème, il pourrait toutefois être repris dans les chambres prud’homales. Avec l’espoir, souligne l’un d’eux, de faire évoluer la pratique. Car «quand une situation choque, les juges ne peuvent pas rester les bras croisés».
Virés, indemnisés : ce qu’ils perdront avec la loi travail
VÉRONIQUE, RESPONSABLE D’UN MAGASIN DE MEUBLES Avant : 40 000 € / Après : entre 2 000 et 8 000 €
Les faits. Véronique (prénom modifié) avait pourtant «réussi son pari», note son avocat Gilles Tesson. Celui d’augmenter les ventes du magasin en difficulté pour lequel elle avait été recrutée en tant que responsable en juin 2014. Mais l’arrivée, quelques mois plus tard, de nouveaux gérants à la tête de cet établissement vendéen spécialisé dans les meubles a changé la donne. «Elle se rend compte qu’[ils] veulent se passer d’elle», explique son avocat. «A compter de ce jour, les objectifs de vente ont été augmentés de 57% et des fonctions contractuelles lui ont été retirées», soulignent, de leur côté, les conseillers prud’homaux de la Roche-sur-Yon dans leur jugement de mai 2017. Elle est licenciée pour faute grave le 23 décembre 2015. Les faits reprochés ? Une ubuesque histoire de vol de canapé. Dans la lettre de licenciement, on l’accuse d’avoir donné à sa fille l’ancien sofa de clients, repris par la société au moment de la livraison du nouveau qu’ils venaient d’acquérir. Ce que Véronique ne nie pas, puisqu’elle explique avoir obtenu l’accord de sa direction. Mais cette dernière «conteste fermement». Sans convaincre les conseillers qui notent que «rien n’a été caché à la SARL» qui était «parfaitement au courant de l’accord qu’elle avait conclu». Ce qu’une ancienne vendeuse, témoin de la conversation téléphonique au cours de laquelle Véronique avait reçu le feu vert de son employeur, confirme dans une attestation. En l’absence de «preuve formelle» de la faute, le conseil a donc jugé le licenciement abusif. «Il est apparu devant les juges que le motif est inventé de toutes pièces», résume l’avocat. L’employeur a fait appel.
Indemnité reçue. 40 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 10 mois de salaire (4 033 euros brut mensuels), pour une ancienneté d’un an. Une somme qui se justifie, selon les conseillers, par l’âge de la plaignante - 56 ans -, la perte de revenu, ou encore la «perte de chance d’employabilité». D’autant qu’elle avait quitté un poste pour intégrer l’entreprise. Autre facteur aggravant : la «déloyauté de la SARL» et l’«atteinte à sa réputation».
Indemnité avec barème. Entre 2 016 euros (0,5 mois de salaire) et 8 066 euros (2 mois de salaire), dans cette entreprise de moins de 11 salariés.
FABRICE, EMPLOYÉ D’UNE SOCIÉTÉ INFORMATIQUEAvant : 80 000 € / Après : entre 11 700 et 50 600 €
Les faits. Aux juges prud’homaux de Boulogne-Billancourt, Fabrice (prénom modifié), engagé en CDI en 1998 par l’un des leaders français de services informatiques, a expliqué avoir «été l’objet de pressions de la part de son employeur pour obtenir son départ». Une situation qui aurait débuté, selon le chef de projet, en 2013, après de multiples missions réalisées pour l’entreprise auprès de grands groupes. Il se retrouve alors, début octobre 2013, en période «d’intercontrats», c’est-à-dire qu’il n’est plus affecté chez un client. Convoqué à un entretien préalable, fin octobre, il sera licencié dans la foulée. Sa faute, selon son employeur : des retards dans la rédaction de la réponse à un appel d’offres pour un client et un «comportement désinvolte lors d’une réunion». Une «insubordination» qui aurait été préjudiciable à l’image de l’entreprise. Une analyse disproportionnée pour le conseil de prud’hommes, saisi en 2014 par le salarié. Certes, l’informaticien «n’a pas rempli les attentes» de ses supérieurs et a «fait preuve d’un manque de professionnalisme», précise le jugement. Mais ces faits «ne justif[iaient] pas un licenciement», d’autant qu’ils n’avaient pas été précédés d’alertes suffisantes. De plus, Fabrice avait jusqu’alors donné satisfaction, son entretien de septembre 2013 pointant des «compétences indéniables et évidentes». Le licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse. Il n’y a pas eu d’appel.
Indemnité reçue. 80 000 euros de dommages et intérêts, soit 20,5 mois de salaire (3 898 euros brut mensuels), pour une ancienneté de quinze ans. Une indemnité justifiée, selon Samuel Gaillard, l’avocat du salarié, par la taille de la société, mais aussi par «des circonstances bien particulières». Et d’expliquer : «C’est une problématique classique dans le secteur», marqué par une «course au jeunisme» et le «licenciement des salariés lorsqu’ils restent trop longtemps en intercontrats». Autre facteur : l’âge - 61 ans - du plaignant, «qui a été licencié à trois ans et demi du départ à la retraite».
Indemnité avec barème. Entre 11 694 euros (3 mois de salaire) et 50 674 euros (13 mois de salaire). «Mais peut-être que le conseil de prud’hommes aurait alors admis le caractère discriminatoire de ce licenciement», pointe l’avocat du salarié.
GUILLAUME, CHEF D’UN CENTRE DE RÉPARATION AUTOAvant : 10 000 € / Après : entre 0 et 2 000 €
Les faits. Fin 2016, lorsqu’une société de réparation de pare-brise normande lui propose de l’engager en CDI pour devenir chef d’un de ces centres, Guillaume (prénom modifié) décide de quitter le poste qu’il occupait jusqu’alors, depuis dix-huit mois, dans une autre société sous un statut d’intérimaire. Mais dès le contrat signé, la situation se corse. En novembre 2016, quelques jours à peine après son arrivée, l’entreprise est placée en redressement judiciaire. Chaque mois, son salaire est payé en retard. Jusqu’au mois de février 2017, pour lequel il ne recevra jamais son dû. Il va alors saisir, le 14 mars 2017, les prud’hommes de la Roche-sur-Yon pour faire constater une rupture de contrat aux torts de l’employeur. Deux jours avant, l’établissement dans lequel il travaillait «a été vidé de tout son matériel», notent les conseillers qui, dans leur jugement, lui donnent raison sans sourciller. Soulignant la «désinvolture et les manquements de la SARL», ils décident donc de considérer la rupture comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et condamnent l’AGS de Rouen, l’organisme patronal chargé de payer les créances salariales des entreprises en difficultés. Ce dernier a fait appel.
Indemnité reçue. 10 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 5 mois de salaire (2 078 euros brut mensuels), pour une ancienneté de moins d’un an. Une décision qui tient compte de la «situation juridique et financière désastreuse» subie par le plaignant, père de trois enfants. Interdit bancaire, l’homme de 39 ans s’est retrouvé dans une «impasse», expliquent les conseillers :«Pôle emploi ne le prend pas en compte, n’ayant aucun document de fin de contrat. La CAF refuse de prévoir le RSA, car selon l’organisme, il devrait être pris en charge par Pôle emploi.» Un imbroglio administratif qui a de quoi plonger Guillaume dans «l’angoisse, le stress».
Indemnité avec le barème. Entre zéro et 2 078 euros (un mois de salaire). «Mais il aurait peut-être été possible, malgré ce barème, de demander une indemnisation liée à la mauvaise foi manifeste de l’employeur», précise Gilles Tesson, l’avocat du salarié.
la photo de Les Enragés.
votre commentaire -
n
n
a partagé la photo de En Attendant La Fin Du Monde.
Elles ne voulaient pas. Pas tout de suite. Pas comme cela. Eux si.
Six femes racontent une expérience sexuelle forcée. En explorant cette "zone grise" du consentement, le film révèle des injonctions pesant sur les deux sexes.Sexe sans consentement,
“Sexe sans consentement”, un documentaire qui ausculte la “zone grise”
En cette période où la parole des femmes se libère, France 2 diffuse un documentaire particulièrement éclairant sur ce qu'on appelle la "zone grise" du consentement féminin. Ce que révèle le film, c'est une forme de violence sous jacente, une culture du viol qui ne dit pas son nom
n
En cette période où la parole des femmes se libère, France 2 diffuse un documentaire particulièrement éclairant sur ce qu'on appelle la "zone grise" du consentement féminin. Ce que révèle le film, c’est une forme de violence sous jacente, une culture du viol qui ne dit pas son nom. Entretien avec la réalisatrice Delphine Dhilly et la journaliste Blandine Grosjean.
Six femes racontent une expérience sexuelle forcée. En explorant cette "zone grise" du consentement, le film révèle des injonctions pesant sur les deux sexes.
Sexe sans consentement, un documentaire qui ausculte la ... - YouTube
Une pétition dénonce le «harcèlement sexuel et moral» à l'école des Beaux-arts de Paris
«Mains sur la cuisse, insultes sexistes, harcèlement sexuel et moral, élèves contraintes d'éviter des professeurs et des cours tout au long de leur cursus, humiliations, remarques sur l'apparence, présupposés sexistes sur la qualité du travail…»Le Monde rapporte ce lundi que cinq étudiants de l'école des Beaux-arts de Paris ont publié une pétition en ligne, qui demande à la direction de l'établissement des «mesures» contre des comportements inappropriés. «Si l'art est le fait de porter un regard critique sur son époque, alors ses acteurs qui n'en sont plus capables doivent faire place nette dans les institutions en question», pointe le texte mis en ligne.
« Si j'avais été étudiante, j'aurais signé cette pétition», dit au Monde Joan Ayrton, l'artiste britannique actuellement directrice du département des études. «Elle est emmerdante mais elle fait avancer les choses.» Selon Le Monde, l'inspection générale des affaires culturelles mène actuellement une mission à l'école. Elle a pour but de contrôler «sa gouvernance, son fonctionnement, notamment au regard des objectifs de diversité et d'égalité entre les hommes et les femmes».
Non assistance à personne en danger - Extrait reportage - YouTube
Non assistance à personne en danger - France 5 - 2015/12 ... - YouTube
n Vivo Intégral / Violence du Silence - FDFA - YouTube
Sexe sans consentement - YouTube
Sexe sans consentement - INFRAROUGE - YouTube
Vidéo“Sexe sans consentement”, un documentaire qui ausculte la “zone grise”
- Pierrick Allain Hélène Marzolf
- Publié le 02/03/2018.
Sexe sans consentement - L'essentiel - Télérama.fr
n
votre commentaire -
n "Quand létat t'enseigne a tuer, il se fait appeler patrie."
Ghouta : massacre à l'arme chimique en Syrie Des femmes, des hommes, des enfants ont péri tôt ce matin, parfois dans leur lit, après une attaque massive à l'arme chimique,menée par l'armée d'Assad, à l'est de la capitale syrienne.
Massacre Chimique Ghouta Syrie 21 8 2013 - YouTube
En arabe, Ghouta signifie terre luxuriante, riche en eau, herbe, fleurs et fruits. La Ghouta évoquait pour tous les Syriens et les voyageurs étrangers les vergers en fleurs au printemps. Et maintenant, elle n’est plus que destructions, souffrances et désolation.
Alors qu’environ 60 % du territoire syrien est désertique, la ville de Damas a été bâtie sur une oasis entourée de désert. Les gens de Damas sont très liés à la Ghouta, « grenier », verger et poumon de Damas, sans qui la vie n’aurait pas été possible à Damas pendant des siècles.
Victimes des bombardements depuis plusieurs jours, les habitants de la Ghouta orientale, cette enclave rebelle près de la capitale syrienne, vivent dans la terreur, cloitrés dans des sous-sols et des abris.
Syrie : l'interminable supplice de la Ghouta orientale - YouTube
The aerial bombardment has drawn international condemnation, but a 30-day ceasefire unanimously voted for by the members of the United Nations Security Council last Saturday has largely failed to hold, as air raids have continued unabated.
"Since the so-called ceasefire up until now, 103 people have been killed," said Mahmood Adam, a member of the White Helmets - a 4,000-strong volunteer group.
In a voice message, spokesman
Malgré la trêve demandée par Moscou, les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés poursuivaient, vendredi 2 mars, leur offensive dans la Ghouta orientale, enclave rebelle à l’est de Damas, a déclaré vendredi un commandant de l’armée syrienne.
In a voice message, spokesman Hamza Birqdar vowed government forces would be driven from the territory they had captured. The rebels had fortified positions to confront the attacking forces, he added.En Syrie, l’offensive terrestre contre la Ghouta orientale a commencé.
Le lancement de l'offensive terrestre n'a pas été annoncé par le pouvoir et les médias officiels ont passé sous silence les combats au sol entre rebelles et forces prorégime.
"Les forces loyalistes ont intensifié leurs attaques au sol au cours des dernières 48 heures", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
» LIRE AUSSI - Syrie: Damas reprend du terrain dans la Ghouta orientale
Among them, Adam said, were 22 children and 43 women.
"The systematic targeting by Syrian and Russian aeroplanes of residential areas in Eastern Ghouta has not stopped," he told Al Jazeera.
L’assaut contre la banlieue rebelle de Damas, mené par des unités d’élite de l’armée syrienne appuyées par l’aviation russe, a connu des débuts difficiles.
LE MONDE | 02.03.2018 à 06h38 • Mis à jour le 02.03.2018 à 11h01 | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant (avec Laure Stephan)La ville de Douma dans la région de la Ghouta orientale près de Damas, après un bombardement, le 1er mars. BASSAM KHABIEH / REUTERS
La Ghouta orientale n’est plus seulement attaquée depuis le ciel. La banlieue rebelle de Damas, cible de bombardements aériens russo-syriens qui ont causé plus de 600 morts en onze jours, fait aussi face, désormais, à une attaque terrestre.
Les combats ont débuté dimanche 25 février, au lendemain du vote par le Conseil de sécurité des Nations unies d’une résolution réclamant une trêve d’un mois, et ils se sont poursuivis depuis, signe du peu d’intérêt que Damas et Moscou accordent au texte onusien.
Les troupes progouvernementales concentrent leurs efforts sur les villages de Nachabiyé, au sud-est de l’enclave, et de Hawsh Al-Dawahirah et Chafouniyé, au nord-est, trois zones rurales, très peu peuplées. « L’objectif de l’état-major syrien consiste à s’emparer au plus vite de la moitié orientale du bastion rebelle, où prédomine un paysage de fermes et de parcelles agricoles, pour resserrer son étau sur la partie ouest, beaucoup plus urbanisée », assure Taleb Ibrahim, un commentateur prorégime, basé à Damas.
Un point de vue que partage Nawar Oliver, analyste militaire au centre Omran, un cercle de réflexion proche de l’opposition syrienne, basé à Istanbul. « Le régime commence évidemment par le plus simple, dit-il. En six ans de guerre, les rebelles sont devenus des experts en combat de rue. Ils connaissent chaque mètre carré de Jobar [un quartier périphérique de Damas, en lisière de la Ghouta] et de Ein Terma [une localité située dans l’ouest de la Ghouta], que le régime a tenté à de multiples reprises de reprendre mais sans jamais y parvenir. Pour limiter la casse, il attaque par la campagne. »
Bachar el-Assad a annoncé dimanche, dans une déclaration retransmise à la télévision publique, son intention de poursuivre son opération militaire dans l'enclave rebelle de la Ghouta, dans la banlieue est de Damas.
Satellite images show destruction in Eastern Ghouta
According to UN analysis, government bombardment has levelled residential areas, infrastructure and businesses.
Lancement chaotiqueEn dépit de ces précautions, le lancement de l’offensive a été chaotique. Des sources convergentes attestent que de nombreux soldats loyalistes, y compris des officiers de haut rang, ont péri dimanche dans une embuscade. Une vidéo tournée sur le champ...
Les forces prorégime ont progressé dans l'enclave contrôlée par les rebelles dans la Ghouta orientale, où les combats au sol se sont intensifiés ces dernières 48 heures sous une couverture de l'armée de l'air, a indiqué une ONG ce samedi.
Ces combats, dans le sud de l'enclave rebelle, ont permis aux prorégime de reprendre aux insurgés deux localités ainsi que deux bases militaires où étaient déployés les combattants du puissant groupe rebelle Jaich al-Islam, selon l'OSDH.
S'exprimant depuis Beirut, Al Jazeera's Zeina Khodr a déclaré que les rebelles ont qualifiés les gains réalisés par l'alliance pro-government de "not significant" " non significative".
"They have remained defiant and said they will continue fighting," Khodr said. "These areas [retaken by the Syrian government] are mainly farmland and small towns that are not heavily populated or built-up," Khodr said."There is no doubt that there is less intensity in the bombardment, but, nevertheless, civilians continue to die," she continued. "This bombing campaign continues despite the criticism coming especially from Western nations."
Dans les faits, depuis plusieurs jours, les forces du régime progressent dans l'enclave rebelle, depuis l'Est, moins urbanisé que l'Ouest.
Les cartes du site collaboratif Syria Live Map permettent de mesurer l'étendue de cette offensive terrestre.
» LIRE AUSSI - Depuis Alep, comment Bachar el-Assad a reconquis une grande partie de la Syrie
Des conseillers militaires russes sont présents au côté des forces du régime sur le terrain, et les combats s'accompagnent de frappes aériennes et de tirs d'artillerie intenses.
L'enclave rebelle représente un tiers de la vaste région de la Ghouta orientale. Les deux-tiers restant sont aux mains du régime.
L'objectif du régime est d'isoler les régions de Marj (sud-est) et Douma (nord), qui comptent le plus grand nombre d'habitants, du reste des localités de l'enclave, en vue de les reprendre, selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Depuis le début le 25 février des combats, 60 combattants prorégime ont été tués, ainsi que 34 rebelles de Jaich al-Islam, selon l'ONG.
Le siège actuel de la Ghouta Est a entraîné une pénurie de nourriture et de médicaments vitaux, et selon l'ONU, près de 12% des enfants de la région souffrent de malnutrition aiguë.
Le président syrien Bashar Al-Assad a bénéficié d'une reprise de sa fortune depuis Russian military intervention en septembre 2015.
Depuis lors, les forces loyales au dirigeant syrien ont été en mesure de récupérer des territoires des rebelles syriens, ainsi que du groupe État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL - (ISIL)), qui combat les deux parties.
La guerre en Syrie a commencé en 2011 lorsque des manifestations pacifiques ont été violemment réprimées - violently put down par le gouvernement syrien.
Le conflit a coûté la vie à plus de 500 000 personnes - cost more than 500,000 lives,, selon des groupes de victimes.SOURCE: AL JAZEERA NEWS
Syrie : la guerre mondiale #cdanslair 22.02.2018
n Syrie, dans l enfer d Alep (Ligne de Front).- documentaire 2016, LES DERNIERS HOMMES D'ALEP , n ROJAVA : une utopie au coeur du chaos syrien
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/03/02/en-syrie-l-offensive-terrestre-contre-la-ghouta-orientale-a-commence_5264538_3218.html#SqB082RRqzogmFRf.99Les blogs
- UN OEIL SUR LA SYRIE#SaveGhouta
- UN OEIL SUR LA SYRIEComité Syrie-Europe, Après Alep (2)
- NOUVELLES D'IRANEn Iran, le crash de l’avion exacerbe les divisions politiques
- NOUVELLES D'IRANEn Iran, ces femmes qui retirent leur voile en public pour protester contre le pouvoir
21 février 2018 la Ghouta orientale- Accueil - proche et moyen orient - la Ghouta orientale cnikos
- « Dans la Ghouta » - Proche orient 28 février 2018
- La goutta Orientale – citoyenactif
-
la Goutta Orientale - Indigné révolté
- Satellite images show destruction in Eastern Ghouta
-
04 mars 2018 Bachar moi ou le chaos
-
» LIRE AUSSI - Ghouta: possibles crimes contre l'humanité
MORE ON SYRIA'S CIVIL WAR
- Eastern Ghouta bombardment: 674 Syria civilians killed in 13 daystoday
- Eastern Ghouta residents 'mock' ceasefire as killing continuesyesterday
- US condemns Syria's 'contempt' for UN as Ghouta attack continuesyesterday
- Eastern Ghouta: What is happening and whyyesterday
votre commentaire -
n
2 mars 1974 : LE GARROT FONCTIONNE ENCORE
Le M.I.L (Mouvement Ibérique de Libération), né dans les années 70, pratiquait -entre autre- l'expropriation politique, dans une Espagne étouffée sous le joug du franquisme. Ce mouvement libertaire de guérilla urbaine ne fit jamais couler le sang.
Salvador Puig Antich est arrêté le 25 septembre 1973, quelques mois après l'auto-dissolution du M.I.L, et grièvement blessé à la tête. Un sous-inspecteur de police est tué dans la confusion (sans doute par un autre policier). Le 7 janvier 1974, la peine de mort est néanmoins requise contre le jeune militant, malgré d'évidents vices de forme. Partout en Europe (et jusqu'en Argentine) on se mobilise pour demander sa libération. A Toulouse, des affrontements ont lieu devant le consulat Espagnol avec la police. Mais Puig Antich sera malgré tout garrotté.A Barcelone, nous rencontrons Xita, mère de onze enfants, dont cinq ont été impliqués dans la lutte du MIL.A travers le vécu de la famille Solé Sugranyes, le film retrace l'existence d'une cellule révolutionnaire catalane à la fin de la dictature franquiste. Ce groupe soutien le mouvement ouvrier autonome à travers des expropriations de banques et des impressions clandestines. Marina Loher Rodriguez. 52 min. La Famille Digitale.
votre commentaire