" Je vous invite a lire cet très bonne BD qui montre comment le FN après avoir réussi a imposer ces idées depuis 30 ans à la société française et aux élites gouvernementales, a réussi a faire son coup d'état démocratique. déjà en novembre 2015, les déclarations de Valls en tête reprenant ouvertement les idées du FN tout en s'en cachant aurait du nous alerter dans un futur proche sur l'avenir noir"
Une BD très bien faite, pédagogique et une alerte de Marinne Le pen dans un futur proche ( élection de 2017 pour les présidentielle). Ce n'est pas si farfelue sachant que le contexte s'y prète bien depuis 30 ans par des politiciens de tout bord, qui sous couvert de lutte utile pour lutter contre l'extrême droite sont les premiers a s'allier en vue de carrière électorale a l'image de Meunier François et alors que le replis identitaire gagne l'Europe. . Julien Dufour à Mairie d'Antony. 3 décembre, 20:23 · Antony ·Au Conseil municipal d'#Antony, FMeunier François élu Front de Gauche annonce ce soir son ralliement au #FN! #IDFBleuMarine , #RégionalesIDF , #Fn92
La Présidente »: une bande dessinée où Marine Le Pen prend les rennes du pays « Vous ne pouvez pas dire qu'on ne vous avez pas prévenu... », la petite étiquette en rouge sur la couverture en dit long sur la bande dessinée « La Présidente« . François Durpraire, consultant de BFMTV et politologue, dévoile une oeuvre dans laquelle la présidente du Front Nationale, Marine Le Pen, devient présidente de la République... « A l'hiver 2014, m'est apparu la possibilité d'une victoire de Marine Le Pen en 2017 », explique à Ma Chaîne Etudiante le politologue pour expliquer son oeuvre « La Présidente« . Si à la base, cette idée devait devenir un roman d'anticipation, c'est en discutant avec plusieurs confrères et amis qu'il décide d'en faire une BD.
Marine Le Pen présidente ? Une possible réalité
Cette bande-dessinée est-elle donc une oeuvre de futur fiction ou une oeuvre de futur probable ? Elle est vraisemblablement une oeuvre d'anticipation, explique François Durpraire. Marine Le Pen présidente c'est possible : « Pour moi il s'agit d'un futur réalité. L'idée de cette BD c'est aussi se sortir de l'idée d'un certain déni », explique le spécialiste à MCE en ajoutant que « on a pris le programme du Front Nationale, on a réuni un certains nombres d'experts (...), ce qui nous est apparu, c'est que le réalisme fonctionne ». Bien évidemment, cette oeuvre reprenant Marine Le Pen présidente n'est pas une apologie du Front National, et les enchaînements des événements semblent surtout se diriger vers un fiasco total.
Marine Le Pen n'est pas au courant de la bande-dessinée
S'il avoue avoir déjà rencontré Marine Le Pen avec son dessinateur, François Durpraire a gardé son travail et son projet secret. « On a tenu ça d'une manière assez secrète », confesse l'auteur, ajoutant que « très peu de politiques représentés dans la BD ne sont au courant ». François Hollande, Gérard Longuet, Jean-Marie Le Pen, tous les personnages de la classe politique sont représentés dans cette oeuvre. Allant de la panique au dramatique, cette bande-dessinée représente réellement une ambiance et une histoire prenante au coeur d'un mandat sous Marine Le Pen présidente.
Le Pen présidente... On nous aura prévenus | Moustique.beLes médias et politiciens ont bien travaillé : Cela est peut être tout sauf une fiction. Selon une étude publiée in juillet par la Commission, l'immigration est désormais la principale préoccupation des citoyens européens, devant les questions économiques et le chômage publié sur le site Euractiv.
Pascal Bavencove : "Un certain nombre de mes amis ont un ami commun Meunier François. Il s"agit d'un responsable FN du 92 faites passer l'info. Et surtout virez le".
Radio Pirate, par N.I.C.K Transhumance, par N.I.C.K T’es qui toi ?, par Odieu
Bibliographie :
Histoire des Cévennes, de Patrick Cabanel, aux éditions PUF coll. Que sais-je ? (mars 2003)
Atlas des nouvelles fractures sociales en France - les classes moyennes précarisées et oubliées, de Christophe Guilluy et Christophe Noyé, aux éditions Autrement (mars 2006) Fractures françaises, de Christophe Guilluy, Bourin éditeur (octobre 2010)
La suite du reportage à Sumène de Charlotte Perry (précédemment diffusé le 30 novembre 2012).
a publication de Yannis Youlountas. Glaneurs de bonnes nouvelles, accrocs d'espoir et d'optimisme, adeptes de la pensée positive, naïfs et angéliques de tous poils, fuyards de la dure réalité et de la lutte qui en découle, passez votre chemin.
"L'ignorance est un décalage entre la réalité et une perception de cette réalité, décalage qui est la conséquence d'une croyance, d'un préjugé, d'une illusion ou d'un fait avéré de ne pas savoir.
-----> ça se corse quand des gens ou des groupes poussent ça comme la doxa populiste en constance récurrente, sur fond de petite pression sociale, vers d'autres qui tentent de comprendre!!!!"
"Le bombardement expérimente une autre façon de se battre : c'est l'armée qui se bat contre les civils"
26 avril 1937 : 24 bombardiers décollent pour une mission d'un nouveau type, objectif : tester l'effet du bombardement sur une petite ville sans importance militaire,Guernica. Quarante tonnes de bombes s'abattent sur la ville et ses 7000 habitants.
On commence par instaurer la terreur policière dans le ciel au milieu des colonies où s'essayent toutes les grandes nations européennes. Emmanuel Blanchard, réalisateur du documentaire Le monde sous les bombes, souligne : "Pour se comporter comme ça avec des gens, il ne faut pas les considérer tout à fait comme des êtres humains. Le bombardement est d'emblée perçu comme quelque chose d'abominable donc jamais utilisé dans les conflits européens dans un premier temps et utilisé sur les indigènes dans les colonies". Il ajoute : "Même Hitler doute des effets de ce bombardement, totalement inutile sur le plan militaire mais désastreux en terme d'image pour la Luftwaffe". L'expérimentation d'une forme de guerre à distance Emmanuel Blanchard explique : "Le bombardement des civils est une rupture majeure dans la façon de faire la guerre depuis le début des temps. Traditionnellement, la guerre, c'est une armée qui se bat contre une autre armée. Le bombardement expérimente une autre façon de se battre : c'est une armée qui se bat contre des civils. Et qui se bat d'une façon assez inégale puisqu'elle ne risque pas vraiment autant que les gens qui sont en dessous". Emmanuel Blanchard : "Dans la vision du bombardement d'Hitler et de l'aviation allemande, il y a une vision tactique. Les bombardiers sont là en appui. Il y a des troupes qui envahissent et devant il y a des avions qui désorganisent. Côté alliés, on va réfléchir à une autre façon d'utiliser les bombardements, qui seraient des bombardementstratégiques." Le réalisateur remarque :
C'est quelque chose de finalement très contemporain : on peut gagner une guerre sans mettre le pied dans le pays.
,En Syrie comme au Yémen, la santé publique utilisée comme arme de guerre Attaques, meurtres, emprisonnements, enlèvements et actes de torture… L’année 2016 a été celle de tous les dangers pour les personnels soignants en Syrie, pays qui vient d’entrer dans sa septième année de conflit. Une étude de l’université américaine de Beyrouth publiée le 15 mars dans la revue hebdomadaire scientifique britanniqueThe Lancetest venueétayerles observations sur le terrain de différentes ONG, dénonçant l’instrumentalisation de la santé comme arme de guerre.
Le Dr Jean-François Corty, directeur des opérations internationales pour Médecins du monde, a également constaté l’anéantissement du système médical et la persécution des personnels de santé. « Etre soignant, c’est être suspect, résume-t-il. La pression psychologique est énorme. On est une cible au même titre qu’un militaire, on peut être arrêté, dénoncé et bombardé, quotidiennement sur son lieu de travail. Le droit humanitaire n’est absolument pas appliqué. »
Le système de santé est tout aussi proche de l’effondrement au Yémen, frappé depuis exactement deux ans par l’offensive armée d’une coalition de pays menée par l’Arabie saoudite. Malnutrition aiguë, risque de famine, choléra…
Les ONG y dénoncent le mépris du droit humanitaire international par les belligérants, notamment la coalition arabe accusée de bombarder des hôpitaux de ce pays de 26 millions d’habitants, déjà le plus pauvre de la péninsule Arabique avant ce conflit responsable de plus de 7 500 morts et 40 000 blessés, selon l’ONU.
Toutefois, selon Mego Terzian, président de Médecins sans frontières, il n’est pas certain que la situation des personnels de santé soit plus dramatique en Syrie ou au Yémen que lors de conflits antérieurs. « En Afghanistan ou en Tchétchénie, les collègues se faisaient tirer dessus tout le temps, et auRwanda, on a compté au moins 200 morts dans nos rangs, mais on ne communiquait pas forcément sur les atteintes faites au personnel médical », rappelle-t-il. Le médecin préfère mettre en exergue le terrain gagné par les ONG dans les zones de conflits. « Chez MSF, nous sommes aujourd’hui 33 000 contre 6 000 il y a trente ans. »
C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Alors vu sur youtube, cette saloperie de Mélenchon veut mettre une amende aux abstentionnistes. Preuve qu'il n'est qu'un valet du capital et de ses rouages.
Et dire qu'il y a des bouffons qui pensent qu'il est du peuple sous prétexte qu'il met une veste d'ouvrier ( en + ça c est du sacré foutage de gueule de notre classe sociale).
le mot "bouffon" n'est pas mis au hasard, par ce mot je sous-entend qu'il ne manque- aux pro-merdenchon- qu'un chapeau à 3cornes et des clochettes aux pieds pour plaire à leur maitre
Une chose m’étonne prodigieusement, j’oserai dire qu’elle me stupéfie, c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose.
Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n’est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ?
Où est-il le Balzac qui nous donnera la physiologie de l’électeur moderne ?
Et le Charcot qui nous expliquera l’anatomie et les mentalités de cet incurable dément ?
Nous l’attendons.
Je comprends qu’un escroc trouve toujours des actionnaires, la Censure des défenseurs, l’Opéra-Comique des dilettanti, le Constitutionnel des abonnés, M. Carnot des peintres qui célèbrent sa triomphale et rigide entrée dans une cité languedocienne ; je comprends M. Chantavoine s’obstinant à chercher des rimes ; je comprends tout.
SES SOUTIENS
C'est tout le gratin de la dissidence anti-système qui soutient Emmanuel Macron. Ils incarnent tous discrètement le renouveau politique. A l'instar de Macron, ils sont également ni-de-droite-ni-de-gauche.
Mais qu’un député, ou un sénateur, ou un président de République, ou n’importe lequel parmi tous les étranges farceurs qui réclament une fonction élective, quelle qu’elle soit, trouve un électeur, c’est-à-dire l’être irrêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ces prodigalités, des coups de trique sur la nuque, des coups de pied au derrière, quand ce n’est pas des coups de fusil dans la poitrine, en vérité, cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m’étais faites jusqu’ici de la sottise humaine, en général, et de la sottise française en particulier, notre chère et immortelle sottise, â chauvin !
M.E.I Paris..Entre colère et "gueule de bois", l’ambiance est électrique chez EELV depuis l’annonce par Yannick Jadot du retrait de sa candidature à l'élection présidentielle, jeudi 23 février sur France 2. Cette déclaration faite sans la validation des militants suscite la colère dans les rangs du parti écologiste. Certains ont déjà annoncé leur démission. "On a le sentiment d'avoir été vendus. Ce qui est sûr, c'est que nous ne ferons pas campagne derrière le PS"
C'est la première victime de l'accord, passé jeudi 23 février, entre Benoît Hamon et Yannick Jadot. Nawel Oumer, candidate investie par le PS en décembre dans la 6e circonscription de Paris, va devoir céder la place à Cécile Duflot. Une décision prise au nom du "rassemblement", mais qui a du mal à passer chez les socialistes parisiens.
Le cas de Cécile Duflot cristallise les tensions chez une partie des socialistes à cause du "passif" de 2012, mais pas seulement. "Elle a eu une attitude très dure face au gouvernement, ce qui est mal passé auprès des militants. Elle a fait de la rupture avec le PS sa stratégie de campagne. On trouve un peu fort de café qu'elle nous demande à présent de la sauver. Car c'est de cela qu'il s'agit : si elle y allait, Nawel Oumer pourrait gagner", confie un bon connaisseur de la situation parisienne.
"Ça rend les gens hystériques"
De quoi énerver sérieusement l'entourage de la maire de Paris, Anne Hidalgo."C'est cocasse, commente un poids lourd de l'Hôtel de ville. On les soutient et eux peuvent se présenter contre nous, partout où ils veulent. Ça rend les gens hystériques quand ils voient Julien Bayou taper sur Seybah Dagoma." D’autant plus que dans les sondages, Yannick Jadot n'a jamais décollé. Et qu’il n’était pas certain d’obtenir ses parrainages. "On aurait préféré qu'il n'y ait pas d'accord ! poursuit le même. Les sympathisants nous disent : qu'est-ce qui vous prend de resigner avec des gens qui font 1% ? Vous sauvez la dame qui a été sèchement battue par les siens !", rappelant l'élimination de Cécile Duflot dès le premier tour de la primaire écologiste, en octobre.
Pour faire passer la pilule, Benoît Hamon a lui-même appelé Anne Hidalgo, jeudi 23 février au matin. "Hyper énervée" mais mise devant le fait accompli, elle n’a pas voulu prendre la responsabilité de l’échec de l’accord.
La rue s’exprime ces jours-ci à #Besançon et plus particulièrement dans les quartiers comme #Planoise, après une énième mais trop commune et sordide agression de flics sur #Aulnay-sous-Bois.
« Violeurs, tortionnaires, assassins, bienvenue dans la police », « les commissariats sont les premières zones de non-droit », ou « zbeul populaire contre la hogra » en sont des exemples.
Ici comme partout, foutons l’feu à leur système ! localement ces prochains mois l’organisation d’outils de riposte devrait s’ancrée, me contacter pour plus d’infos ou une volonté d’implication.
Manif à Nation : la BAC se lâche sur les lycéen-ne-s
Des témoignages commencent à apparaître sur les réseaux sociaux au sujet des violences commises par la BAC lors de la dispersion de la manif’ lycéenne à Nation ce jeudi 23 février. Récit de ce que j’ai pu apercevoir et appel à multiplier les témoignages.
La révolution inconnue de Voline en format PDF Cette trilogie, sous forme de chronique, décrit le processus de la Révolution russe d'un point de vue anarchiste : des évènements de 1905 à l'écrasement de la révolte de Kronstadt et de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne animée par Nestor Makhno.
Une critique libertaire, « matérialiste », émancipatrice du racisme comme système (articulée à une critique du capitalisme, de l'Etat, des classes et du patriarcat), avec en contre-point une critique du PIR (Parti des Indigènes de la République) comme critique identitaire, avant-gardiste, tronquée et donc non-émancipatrice du racisme systémique (articulée à un soutien au patriarcat, à la bureaucratie et à la bourgeoisie "indigènes")avec Matt d’Alternative Libertaire et Sylvain de Zones Subversives
Une émission radio de critique émancipatrice du capitalisme et son dépassement libertaire.
SORTIRDUCAPITALISME.FR|PAR A.PARIS
Le racisme décomplexé est de retour et certains Français n'en ont même plus conscience
Depuis plusieurs années, nous assistons à une escalade raciste, antisémite, homophobe qui témoigne de la vitalité des extrémismes identitaires en France.
Ces dernières années, le Front national avançait un programme économique inspiré par la gauche. A l’approche de la présidentielle, il a ajouté des mesures de droite. Pour le chercheur Gilles Ivaldi, cette incohérence révèle une quête effrénée des suffrages.
Il ne faut pas se résoudre à cette surenchère dont on connaît parfaitement les mécanismes et qui constitue souvent le prélude au passage à l'acte. Dans le contexte électoral de l'année 2017, ceux qui ont une parole publique ont aussi des devoirs. Les élus, et les candidats aux élections, ont une responsabilité particulière: celle de participer à la formation de l'opinion publique. Quand ils s'expriment, ils ont de ce fait un devoir d'exemplarité dont ils ne devraient jamais se départir, au risque de créer un appel d'air qui ne fera qu'attiser la prolifération de la haine.
« Le Front national assume un discours sur la culture tristement terrifiant »
Selon les signataires de l’Appel de Fréjus, artistes et intellectuels, la politique culturelle du FN à Fréjus, qui passe par « des méthodes d’entrismes et d’intimidations », est un « avant-goût de ce qui pourrait nous attendre nationalement » en cas de victoire à l’élection présidentielle.LE MONDE IDEES | 17.02.2017
Fréjus, laboratoire de la politique culturelle nationale du FN
Parmi les problèmes abordés dans ce manifeste éclairant, un thème ressort et fait mal : la culture. En effet, la culture devient un sujet primordial pour le parti de Marine Le Pen, à un moment où elle n’a vraiment pas l’air d’être la priorité des partis « traditionnels ». Oui, nous vivons une époque où le Front national assume un discours sur la culture clair et construit, tristement terrifiant, et cela doit désormais nous alerter !
Agressions sexuelles à Francfort au Nouvel an: les témoignages étaient faux
Le quotidien allemand Bild a admis, mardi 14 février, avoir publié une fausse information. Les agressions sexuelles, décrites à Francfort la veille du Nouvel an par deux témoins, n'ont en réalité jamais eu lieu.
Le Bild rétropédale. Alors que le quotidien allemand publiait le 6 février dernier un article sur des supposées violences sexuelles commises à Francfort la veille de la Saint Sylvestre, sa rédaction a admis avoir diffuséune fausse information. Le journal a fait ses excuses dans une publicationparue ce mardi.
le Bild s'appuyait sur deux témoignages. Un restaurateur et une jeune femme de 27 ans racontaient avoir assisté à des violences sexuelles commises en groupe par des étrangers. Mais, à aucun moment, la police n'a confirmé ces faits.
Le premier témoin, sympathisant du parti d'extrême droite AfD, serait connu pour ses opinions xénophobes sur les étrangers. Une enquête a été ouverte pour faux témoignages.
Glaneurs de bonnes nouvelles, accrocs d'espoir et d'optimisme, adeptes de la pensée positive, naïfs et angéliques de tous poils, fuyards de la dure réalité et de la lutte qui en découle, passez votre chemin.
LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE
Bon, les autres étant partis, on ne va pas se mentir : la période actuelle est peut-être notre dernière chance d'en finir avec le capitalisme et sa mutation saisonnière encore plus mortifère qu'à l'ordinaire. En effet, une nouvelle ère ultra-autoritaire nous menace, tous azimuts, et pourrait, cette fois, être irréversible. Quoi ? Vous pensez que j'exagère ?
Epluchez quelques minutes le trombinoscope mondial des lascars qui prétendent gouverner nos vies... Vous faites une fixation sur Trump ? Mais Trump n'est que l'un des symptômes du fléau planétaire qui revient presque partout à la charge sous des sigles différents, avec ou sans cléricalisme, qu'importe la forme. Dans le tumulte et la peur, jour après jour, mois après mois, du Nord au Sud et d'occident en orient, le monde entier, ou presque, dérive vers le fascisme.
Rien d'étonnant à ce phénomène : l'abrutissement des foules, l'économie de la misère et la destruction du bien commun poussent logiquement à la bêtise, à l'égoïsme et à la guerre. Le stade ultime du capitalisme, depuis toujours, c'est le fascisme. Et la prochaine crête n'est pas pour très loin.
Mais ce n'est pas tout. Le fascisme ne revient pas seulement avec de nouveaux visages et de nouveaux dogmes (pas très nouveaux en réalité). Il revient aussi accompagné de nouveaux outils technologiques qui rappellent les prophéties littéraires de Huxley et Orwell : un panel de moyens de plus en plus sophistiqués pour fabriquer l'opinion, contrôler les comportements et réprimer les transgressions. Le kit parfait pour satisfaire pleinement les trois obsessions totalitaires du fascisme (manipuler, surveiller et punir) est désormais disponible en magasin. Les tyrans du passé peuvent se retourner dans leur tombe : ils ont raté le coche.
Cette menace se situe également dans son échelle globale, sur une planète qui n'a jamais parue aussi petite et vulnérable. Le retour en force du fascisme s'appuie opportunément sur la mondialisation des échanges qu'il dénonce partout comme la cause principale de tous les maux : l'argent serait l'apanage d'une religion en particulier, la domination celle d'un drapeau plus que d'un autre, le pouvoir celui d'un seul groupe de personnes exceptionnellement machiavéliques... Autant d'interprétations tournées vers un passé mythifié qui permettent surtout d'éviter de poser clairement la question de l'argent, du pouvoir et des rapports de domination dans la société. Sous couvert de récit salvateur et libérateur, le fascisme ne fait que changer de main et de visage tout en redoublant d'atrocités. Sauf qu'à force de progresser dans l'horreur, de générations en générations, il est très possible sinon probable que ce soit encore pire la prochaine fois.
Et c'est précisément le dernier problème de cette menace qui approche : les armes ont changé. L'ère est au fascisme atomique. D'un bout à l'autre du globe, il ne dispose plus seulement de panzers, de stukas, de fusées V2, d'orgues de Staline, de kamikazes aéroportés et autres horreurs historiques de l'industrie mortifère. Il est prêt, désormais, pour l'assaut final. Trois millions d'années après le gourdin et la pierre, l'être humain dispose indéniablement des moyens d'anéantir l'humanité toute entière à la prochaine folie de ses chefs.
Sortir du capitalisme est la seule manière d'échapper à son cycle infernal, de plus en plus périlleux. En finir avec la société autoritaire est l'unique moyen de ne pas subir les pires caprices de ceux qui la dirigent. Et, surtout, cela ne peut plus attendre : des hochets sans précédents entourent le berceau des futurs tyrans. Le temps nous est compté. Sans quoi, un jour, il sera trop tard.
C'est pourquoi, au-delà des apparences, changer profondément la société n'est pas seulement l'intérêt des opprimés d'aujourd'hui, des classes les plus asservies, des humains dont la vie est la plus insupportable, mais aussi le seul moyen pour tous les autres d'échapper au pire.
Il n'y a pas d'autre issue : détruisons le capitalisme avant qu'il ne nous détruise.
Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes. Rosa Luxemburg
« L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir… C’est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle part, car le spectacle est partout. »
« L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir… C’est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle part, car le spectacle est partout. »
John Carpenter est un cinéaste et cinéphile absolu, audacieux et indépendant. Il manipule les codes du genre de l’horreur, du fantastique et de la science fiction rendant ses films aussi satiriques que cultes. Olivier Assayas déclare dans Les Cahiers du cinéma : « l’intégrité de John Carpenter, l’exigence maniaque de son travail formel font de lui sans doute un des auteurs les plus audacieux du cinéma américain ».
Invasion Los Angeles (dont le titre original est They live) sorti en 1988, est une adaptation de la nouvelle de science fiction Les fascinateurs, écrite par Ray Nelson en 1963. Le pitch est simple et très efficace. John Nada anti-héros marginal vagabonde dans la ville de Los Angeles, à la recherche d’un travail. Sur un chantier il rencontre Frank Armitage, qui lui propose de résider dans un bidonville où se développe un réseau de rebelles anti-capitalistes. John trouve un carton rempli de paires de lunettes de soleil dans les locaux de l’Église du refuge. Ces lunettes permettent à ceux qui les portent de voir la réalité du monde qui les entoure. Derrière les publicités se cachent des messages subliminaux dont le vrai message est un appel à la consommation : « obey », « mary and reproduce » « consume » « do not think », « watch TV » , « buy », « stay asleep » « conform the rules »… Les lunettes permettent également de voir le vrai visage des technocrates et des représentants du pouvoir qui dominent les masses. Ce sont des extraterrestres infiltrés dans les plus hautes sphères du gouvernement, de la sécurité et de l’information. John et d’autres rebelles, vont s’aventurer dans une bataille contre les envahisseurs.
En dépit de beaucoup de bastons, de muscles, de bruitages superficiels, de lunettes de soleil et d’une bande son au synthé so 80’s… Invasion Los Angeles est un film subversif et décalé, entre science fiction et film politique. L’esthétique maligne et l’ironie dénoncent la façade cachée de la société américaine, dirigée par des extraterrestres garants de l’information, du soft power, de la sécurité et de la politique.
Le film dénonce une vérité dérangeante sur les lobbys, le pouvoir des mass-médias, la société consumériste et la lutte des classes. Ainsi, les premières minutes du film empruntent à l’esthétique du documentaire, montrant le héros témoin des contrastes entre les quartiers bourgeois de Los Angeles et les bidonvilles où sont parqués les parias de la société. Invasion Los Angeles, est une satire politique et sociale qui dénonce la lutte des marginaux contre les puissants. En filigrane, Invasion Los Angeles est une critique du reaganisme, de la structure sociale américaine et de l’hébétement des masse. Carpenter avait déclaré que son film était « une révolte contre la gauche, la droite, la censure et le politiquement correct, mais dissimulée sous l’apparence d’un divertissement fantastique ». Nous pouvons souligner la colère du réalisateur face à la situation économique et politique des États Unis à la fin des années 80. Le nom de l’anti-héros, John Nada, n’est indiqué qu’au générique. Le personnage n’a pas d’identité propre, ainsi en espagnol « Nada » veut dire « rien ». On ne sait pas grand chose sur lui, il représente plus qu’il ne présente. Nada est la figure de personnalisation de la révolte. Il est important de rappeler que chez Carpenter, les manipulateurs ne sont pas des hommes, ils sont bel et bien des extra-terrestres. L’homme est déshumanisé dans son rapport à la consommation, le dépossédant de toute individualité. Or, l’homme demeure homme derrière les lunettes de John Nada alors que l’infiltré est un extraterrestre.
Cette idée de domination venue d’ailleurs renforce l’image d’une Amérique qui n’est plus ce qu’elle était. Carpenter semble dépourvu de toute illusion sur le pouvoir et la politique de Reagan et regrette une Amérique disparue. Ainsi au début du film, John Nada déclare : « I believe in America » avant de découvrir la vérité et de se rebeller contre les règles qu’il ne veut plus suivre. À la fin du film, il tend le majeur à la police. Nada n’a pas peur pour sa vie, il veut simplement se battre contre une société qui ne lui ressemble pas. Le message de révolte est largement paranoïaque, les extraterrestres étant partout et personne ne pouvant y échapper. Les extraterrestres infiltrés parmi les hommes, sont des hommes politiques, des chefs d’entreprise, des journalistes ou des publicitaires. Les secteurs de l’information et de la sécurité étant des piliers des totalitarismes, Carpenter offre du capitalisme une réflexion critique et pessimiste. Les lobbies se servent des mass-médias pour soumettre les foules à la consommation. Le film est une réflexion sur le monde de la publicité et le pouvoir des images. Ainsi, le premier plan du film montre un mur de graffitis, représentant une certaine vision de l’organisation de la ville. L’image communique un message, elle est un médium de transmission d’informations. Les écrans reflètent le pouvoir des technocrates. Quand il flâne dans la ville, Nada observe un écran où figurent beaucoup de symboles de pouvoir, comme le mont Rushmore ou la symbolique du vautour. La question de la perception survole Invasion Los Angeles. La vérité, derrière les lunettes, dévoile l’ignorance et la pétrification intellectuelle de la population. Les masses sont complices du système de consommation, de manipulation et de domination tant qu’elles n’ont pas accès à la vérité. Dans Invasion Los Angeles, Une lecture du film de John Carpenter, article des Cahiers du cinéma, Hélène Frappat déclare que « le héros de Invasion Los Angeles parvient à transformer son nouveau regard en un instrument de lutte contre les puissances mortifères qui cherchent à dominer la planète ». John Nada se bat littéralement avec son ami Franck, pour le convaincre de porter les lunettes. Nous pourrions résumer le film par la phrase emblématique « they live, we sleep » inscrite sur le mur de l’Église Épiscopale du bidonville.
Hélène Frappat affirme aussi que le film « raconte le cheminement d’un personnage qui va apprendre à voir, l’apprentissage de la vision étant à la fois, comme John Carpenter l’a souligné, une question d’éthique et de mise en scène » et « apprendre à voir, c’est prendre conscience d’être vu ». Carpenter décide de montrer la réalité du monde, en noir et blanc, la réalité n’est pas transformée par les artifices de la couleur. Ce choix esthétique redonne à la réalité toute sa noirceur. Un rebelle qui pirate les chaînes de télévision affirme que les technocrates « sont en sécurité tant qu’ils ne sont pas découverts ». Le peuple est passif, c’est pour ça qu’il n’a pas accès à la vérité. Les masses refusent de se « réveiller ». Invasion Los Angeles soulève incontestablement la question de la consommation. Pour comprendre les dénonciations sur la société de consommation dans le cinéma de Carpenter, nous proposerons une réflexion à la lumière des écrits de Jean Baudrillard et de Guy Debord. Dans La Société de consommation, Baudrillard affirme que notre société « s’équilibre sur la consommation et sur sa dénonciation ». Consommer est un mythe social qui va de paire avec une idée de « prestige ». Les grandes entreprises technocratiques ne provoquent non pas des besoins mais des désirs irréfrénables. Il existe alors une abondance d’objets et de signes soutenus par les mass-médias dont le but est d’avoir une influence sur un large public. Guy Debord, dans La Société du spectacle parle au Chapitre II, d’une « marchandise comme spectacle ». L’auteur offre une critique sur l’impact de la consommation sur nos manières de vivre. Il parle d’une « aliénation » de la société de consommation. Le « spectacle » désigne le « rapport social entre des personnes médiatisées par des images ». La culture de l’image et de la publicité maîtrise le monde et assujettie les cerveaux. Ainsi, « le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n’exprime finalement que son désir de dormir. Le spectacle est le gardien de ce sommeil. ». Cette intoxication médiatique est une désinformation à but économique au service d’une classe dirigeante énigmatique, une sorte de nébuleuse anonyme qui détient le pouvoir de l’information et de l’argent. Le pouvoir accorde aux masses une illusion de liberté et de libre arbitre, or la notion d’individualité, est, selon Carpenter, incompatible avec le capitalisme.
On pourrait alors se demander si Invasion Los Angeles est un film sur la liberté retraçant la révolte d’un marginal qui a perdu toutes ses illusions sur l’Amérique. L’œuvre a une universalité et une intemporalité notable, ainsi, la société et le rapport à la consommation n’auraient pas tant changé que ça. Nada recrute des forces pour renverser le pouvoir capitaliste mais les rebelles se font assassinés dans l’assaut des forces armées… Le pouvoir policier est plus fort que la volonté du peuple. Les caméras télécommandées surveillant la population dans Invasion Los Angeles ont une résonance actuelle quand on pense aux systèmes de surveillance dans les grandes villes occidentales. Dans une certaine mesure, cette œuvre peut être qualifiée de rétrofuturiste, c’est un passé qui aurait pu être un futur mais entre temps, un nouveau médium, Internet, fait irruption dans le champ de l’information et de la communication. Invasion Los Angeles peut être une uchronie qui anticipe une génération lobotomisée par son écran de téléphone portable. Il y a à peine 30 ans, parler tout seul dans la rue, avec un téléphone, était un événement inconcevable…
Invasion Los Angeles est aussi bien un film divertissant figurant une esthétique typique des années 80, qu’un film subversif dont la critique politique et sociale est indéniable…
Charlotte Renaudat-Ravel
They Live (1988) Full Film HD - Roddy Piper, Keith David, Meg Foster Movies
L'équipe de campagne de Donald Trump a travaillé avec Cambridge Analytica, une entreprise qui peut identifier le profil des utilisateurs de Facebook avec une grande précision.Cibler les électeurs, et contrôler ce qu’ils voient
L'équipe de campagne de Donald Trump a travaillé avec Cambridge Analytica, une entreprise qui peut identifier le profil des utilisateurs de Facebook avec une grande précision.
Avez-vous déjà rempli un test de personnalité sur Facebook? Si oui, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Sachez aussi que Donald Trump et les partisants du Brexit ont peut-être exploité les résultats pour arriver à leurs fins. Le «Big Five», aussi appelé modèle OCEAN, appartient à la psychométrie; soit une branche de la psychologie qui évalue la personnalité et l’intelligence d'une personne. Les résultats, comme le nom du test l'indique, se divisent en cinq parties: ouverture d’esprit, perfectionnisme, extraversion, agréabilité et neuroticisme(la propension à ressentir des émotions négatives). D'après une passionnante enquête du magazine suisse allemand Das Magazin (traduite en anglais dans Motherboard), on apprend que ses résultats ont notamment permis à Donald Trump et aux partisans du Brexit de cibler très précisément les internautes pour mieux faire passer leur message. Tout a commencé avec une application Facebook créée par un étudiant de Cambridge. Le portrait de chacun, grâce aux likes
conférence à New York que les partis se sont toujours basés sur la démographie, et pas sur la psychométrie.
L’histoire du suffrage universel n’est-elle pas là pour le dire ? — Tant que la bourgeoisie a craint que le suffrage universel ne devînt entre les mains du peuple une arme qui pût être tournée contre les privilégiés, elle l’a combattu avec acharnement. Mais le jour où il lui a été prouvé, en 1848, que le suffrage universel n’est pas à craindre, et qu’au contraire on mène très bien un peuple à la baguette avec le suffrage universel, elle l’a accepté d’emblée. Maintenant, c’est la bourgeoisie elle-même qui s’en fait le défenseur, parce qu’elle comprend que c’est une arme, excellente pour maintenir sa domination, mais absolument impuissante contre les privilèges de la bourgeoisie.
De même pour la liberté de la presse
. — Quel a été l’argument le plus concluant, aux yeux de la bourgeoisie en faveur de la liberté de la presse ? — Son impuissance ! Oui, son impuissance : l’impuissance de la presse. « Jadis — on brûlait les sorciers, parce qu’on avait la bêtise de les croire tout-puissants ; maintenant, on fait la même bêtise par rapport à la presse, parce qu’on la croit, elle aussi, toute-puissante. Mais il n’en est rien : elle est tout aussi impuissante que les sorciers du Moyen Âge. Donc plus de persécutions de la presse ! » Et lorsque les bourgeois discutent maintenant entre eux sur la liberté de la presse, quels arguments avancent-ils en sa faveur ? — « Voyez, disent-ils, l’Angleterre, la Suisse, les États-Unis. La presse y est libre, et cependant l’exploitation capitaliste y est mieux établie que dans toute autre contrée, le règne du Capital y est plus sûr que partout ailleurs. Laissez se produire, ajoutent-ils, les doctrines dangereuses. N’avons-nous pas tous les moyens d’étouffer la voix de leurs journaux sans avoir recours à la violence ? Et puis, si un jour, dans un moment d’effervescence, la presse révolutionnaire devenait une arme dangereuse, — eh bien ! ce jour-là on aura bien le temps de la raser d’un seul coup sous un prétexte quelconque. »
Pour la liberté de réunion, même raisonnement.
— « Donnons pleine liberté de réunion, dit la bourgeoisie : — elle ne portera pas atteinte à nos privilèges. Ce que nous devons craindre, ce sont les réunions secrètes, et les réunions publiques sont le meilleur moyen de les paralyser. Mais, si, dans un moment de surexcitation, les réunions publiques devenaient dangereuses, eh bien, nous aurons toujours les moyens de les supprimer, puisque nous possédons la force gouvernementale. »
« L’inviolabilité du domicile ?
— Parbleu ! inscrivez-la dans les codes, criez-la par-dessus les toits » ! disent les malins de la bourgeoisie. — « Nous ne voulons pas que des agents viennent nous surprendre dans notre petit ménage. Mais, nous instituerons un cabinet noir pour surveiller les suspects ; nous peuplerons le pays de mouchards, nous ferons la liste des hommes dangereux, et nous les surveillerons de près. Et, quand nous aurons flairé un jour que ça se gâte, alors allons-y drument, fichons-nous de l’inviolabilité, arrêtons les gens dans leurs lits, perquisitionnons, fouillons ! Mais surtout, allons-y hardiment, et s’il y en a qui crient trop fort, coffrons-les aussi et disons aux autres : ”Que voulez-vous, messieurs ! À la guerre comme à la guerre !” On nous applaudira ! »
« Le secret de la correspondance ?
— Dites partout, écrivez, criez que la correspondance est inviolable. Si le chef d’un bureau de village ouvre une lettre par curiosité, destituez-le immédiatement, écrivez en grosses lettres : ”Quel monstre ! quel criminel !” Prenez garde que les petits secrets que nous nous disons les uns les autres dans nos lettres ne puissent être divulgués. Mais si nous avons vent d’un complot tramé contre nos privilèges, — alors ne nous gênons pas : ouvrons toutes les lettres, nommons mille employés pour cela, s’il le faut, et si quelqu’un s’avise de protester, répondons franchement, comme un ministre anglais l’a fait dernièrement aux applaudissements du Parlement : — ”Oui, messieurs, c’est le coeur serré et avec le plus profond dégoût que nous faisons ouvrir les lettres ; mais c’est exclusivement parce que la patrie (c’est-à-dire, l’aristocratie et la bourgeoisie) est en danger !” »
Voilà à quoi se réduisent ces soi-disant libertés politiques.
Liberté de la presse et de réunion, inviolabilité du domicile et de tout le reste, ne sont respectées que si le peuple n’en fait pas usage contre les classes privilégiées. Mais, le jour où il commence à s’en servir pour saper les privilèges, — ces soi-disant libertés sont jetées par-dessus bord.
Cela est bien naturel. L’homme n’a de droits que ceux qu’il a acquis de haute lutte. Il n’a de droits que ceux qu’il est prêt à défendre à chaque instant, les armes à la main.
Depuis quelques années , pôle emploi propose aux chômeurs des périodes d’ « immersion » en entreprise ( ex EMT), le nombre de ces propositions ne cesse d’augmenter et semble…