London Mayor @SadiqKhan has condemned the #FinsburyParkterror attack
-
Qu'est-ce qu'un terroriste ?
n
n« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »
François GrobUne petite pensée sur le massacre à Nice.On ne sait pas s'il s'agit d'un attentat ou un acte de folie. Par exemple, pour le cas de crash de l'avion avec le co-pilote dépressif suicidaire, il ne s'agissait pas d'un attentat, mais d'un acte de folie qui n'était pas motivé par des convictions politiques ou religieuses.
Pourtant, là, tous les médias nous parlent d'un attentat en gros orchestré par Daesh, sans pourtant qu'à ma connaissance il n'y ait encore d'informations précises. Ce genre d'action, de foncer dans la foule avec un camion, peut être l'acte d'un déséquilibré, sans motivation terroriste, idéologique ou religieuse. A ma connaissance, Daesh n'a d'ailleurs pas revendiqué cet acte, même si bien sûr cela peut évoluer. L'enquête permettra aussi d'en savoir plus.
C'est beaucoup la nationalité, tunisienne, qui a directement convaincu les médias qu'il s'agissait de terrorisme. C'est un peu léger. Si le copilote dépressif avait été arabe, c'est sûr que tous les médias auraient aussi parlé direct de terrorisme et pas d'acte de folie.
Alors, bien sûr, le choix du 14 juillet peut faire légitimement penser à un acte terroriste, mais tant qu'on n'en est pas sûr, il convient d'être prudent et de prendre du recul, ce que ne font pas du tout les médias actuels, ce qui je trouve est regrettable.
"Terroriste blanc en voiture, noirs avec kalachnikov, même merdes idéologiques."
Qu'est-ce qu'un terroriste ? Le débat serait long. Une chose est certaine : en France, de toute façon, un terroriste n'est pas un militant d'extrême-droite. Une fois de plus...
Terrorisme - Le Monde diplomatique :
Tactique d’emploi de la violence (sabotages, attentats, assassinats, enlèvements, prise d’otages ...) à des fins politiques, pour déstabiliser et frapper massivement l’opinion publique et les États concernés. Le terrorisme peut être le fait d’individus ou de groupes non-étatiques en lutte contre un régime politique, mais également constituer un mode de gouvernement par la terreur ; il s’agit alors de terrorisme d’État.Toute tentative de définition du terrorisme soulève invariablement des débats car elle pose la question de la violence légitime et du droit à la résistance d’une part, et de l’illégitimité de la violence étatique de l’autre. L’appellation « terroriste » utilisée par les États, les institutions ou les partis politiques est hautement péjorative, et toujours contestée par ceux qu’elle désigne ainsi comme (individus ou) groupes ennemis.
Arte Thema - Turquie : entretien avec Samim AkgonulUSA: un rapport sur le terrorisme parle pour la première fois de l’organisation terroriste guléniste
Pour .arcinfo.ch Terrorisme: 11'000 attentats ont fait plus de 25'000 morts dans le monde en 2016, des chiffres en baisse depuis 2015
Pour quebec.huffingtonpost.ca 'Iran, «premier État soutenant le terrorisme» dans le monde selon les États-Unis La République islamique chiite reste la bête noire de Washington.
Dans La Tribune.fr "Blanchiment et terrorisme : explosion des signalements à Tracfin" : Le nombre de déclarations de soupçons à l'organisme a connu une hausse historique de 43% en 2016. Les professionnels, financiers mais aussi les notaires et comptables, se sont fortement impliqués, explique Tracfin dans son bilan annuel.
Le rapport sur le Terrorisme et les Pays en 2016, dressé par le département d’Etat américain, parle pour la première fois de l’organisation "terroriste guléniste (FETO)".
Dans la partie du rapport sur la Turquie, le texte accentue la lutte livrée par la Turquie contre principalement les organisations terroristes PKK et DAESH, détaillant sous forme de liste les grandes attaques terroristes perpétrées en 2016 en Turquie.
Le rapport signale que le Conseil de sécurité nationale a défini FETO comme organisation terroriste le 26 mai 2016 et indique que « le gouvernement tient pour responsable le mouvement Gulen pour la tentative de coup d’Etat qui a fait plus de 240 morts et plus de 2100 blessés ».
Le texte souligne que la Turquie maintient son combat contre les organisations terroristes et les terroristes étrangers, citant certaines démarches lancées par Ankara dans la lutte contre le terrorisme.
Selon les données du ministère de l’Intérieur, citées dans le rapport, entre janvier et le 23 novembre 2016, les forces turques ont placé en garde-à-vue 3.089 personnes dont 1.381 étrangers suspectées d’être en lien avec DAESH, arrêtant 1.204 d’entre-elles dont 618 étrangers.
L’opération Bouclier de l’Euphrate lancée par la Turquie en août contre DAESH et sa participation active à la Coalition internationale anti-DAESH sont les principaux chapitres du rapport sur la Turquie.
« En élargissant la liste des personnes interdites sur le sol turc, le gouvernement turc a multiplié ses travaux pour identifier les terroristes étrangers en constituant des Unités d’analyse de risque dans les aéroports, ports et gares routières et en déployant plus de personnels et équipements aux forces civiles et militaires dans les frontières » indique le rapport concernant la lutte de la Turquie contre les combattants étrangers.
Le rapport s’attarde aussi sur la contribution de la Turquie aux opérations menées contre DAESH et accentue l’importance de l’autorisation donnée à la coalition anti-DAESH pour l’utilisation des bases Incrilik et autres bases dans la région.
Par ailleurs, le rapport indique que plus de 750 agents de sécurité sont tombés en martyr dans les attaques du PKK durant la même période.Le texte rapporte aussi que le TAK, une branche du PKK, , notant que l’organisation marxiste-léniniste et le DHKP-C.
A lire Les guerres cachées contre Daech
Le rapport ne parle pas du prolongement en Syrie de l’organisation terroriste PKK, le PYD/YPG comme organisation terroriste :
Selon le rapport, une baisse est observée dans le nombre d’actes terroristes en 2015 et 2016 à travers le monde et l’Iran est toujours considéré comme le principal pays soutenant le terrorisme.
A lire Qu'est-ce qu'un terroriste ?
Parmi les pays soutenant le terrorisme selon le rapport du département d’Etat américain, il y a également le Soudan et la Syrie. Le rapport indique que l’Iran continue de soutenir les groupes opposés à Israël et continue de provoquer l’instabilité dans la région dont principalement en Irak, en Syrie et au Yémen.
Depuis un siècle, les guerres se sont succédé sans répit dans cette région. D'où vient, alors, cette impression que les conflits en cours sont d'une autre nature ?
Depuis les révolutions arabes de 2011, l'histoire s'est accélérée au Proche-Orient. Pour le meilleur, a-t-on voulu croire au début. Pour le pire, par la suite. Depuis un siècle, les guerres se sont succédé sans répit dans cette région. D'où vient, alors, cette impression que les conflits en cours sont d'une autre nature ? Qu'ils vont décider de l'orientation politique des Etats, mais aussi de leurs frontières et de leur survie ?Alors qu'au cours d'une manifestation de suprémacistes à Charlottesville, une voiture a foncé dans la foule tuant une femme et faisant une vingtaine de blessés parmi les contre manifestants, certains médias s'interrogent sur la qualification des faits : doit-on parler d'attaque ? de meurtre ? d'attentat ?
Dans cet article, la journaliste Juliette Deborde se demandait à partir de quand ce dernier terme pouvait et devait être utilisé. Il doit s'agir d'un acte violent et délibéré mais il doit aussi comporter une dimension politique. Les fusillades américaines de Colombine (1999) ou de Sandy Hook (2012) qui ont fait des dizaines de morts, ne sont par exemple pas considérées comme des attentats. Dans le cas de Charlottesville, la dimension politique semble être bien présente. Le curseur apparaît cependant difficile à placer, et il existe une zone grise autour des personnes relevant de la psychiatrie et influencées par les pratiques terroristes. Et pour ne rien simplifier, la qualification elle-même est éminemment politique, comme nous l'expliquions.
L'impossibilité de définir précisément le terrorisme
Si le terrorisme est défini comme une violence idéologique,devrait-on considérer comme terroriste celui qui attaque la religion, la politique ou la couleur de peau?», s'interroge le New York Times. De plus, qu'en est-il des massacres dont la raison idéologique n'est pas évidente, tels ceux commis dans un cinéma du Colorado ou dans une école élémentaire du Connecticut en 2012? Le critère utilisé par New America et par les autres organismes d'études exclut ces attaques, qui ont coûté plus de vies que celles clairement liées à l'idéologie. Certains meurtres commis par des non-musulmans et que plusieurs experts aimeraient qualifier de terrorisme, ont seulement connu une couverture médiatique éphémère
S'il y a une leçon que nous avons apparemment oublié ces vingt dernières années après Oklahoma City, c'est que les violences extrémistes viennent de partout», souligne John Horgan, chercheur à l'Université de Columbia. Il affirme également que «le plus souvent, l'attaque vient de là où on ne l'attend pas».
n Aux États-Unis, les extrémistes blancs tuent plus que les djihadistes
Concernant la fusillade qui a ensanglanté Munich vendredi soir a Munich, la piste d'un acte classique d'un forcené comme l'on peut en voir ( trop) souvent aux Etats unis. Le fait qu'après coût les médias allemand est révélé qu'il était germano iranien et qu'il est agit seul ( au lieu de trois tireurs) a été pris en compte. Les chiites comme les iraniens sont des ennemis héréditaires des sunnites comme Daesh.
A lire Columbine High School Massacre
Grâce à la Global Terrorism Database, Les Décodeurs ont classé toutes les attaques depuis 1970 aux Etats-Unis en différentes catégories, selon l’idéologie revendiquée par les groupes ou les individus les ayant perpétrées : extrême droite, extrême gauche, indépendantistes, islamistes, etc. Afin d’observer l’évolution des attaques comparables à celle de Charlottesville plus finement, nous n’avons retenu que les attaques d’extrême droite commises par des suprémacistes blancs ou des néonazis. Les attaques commises par l’extrême droite juive et l’extrême droite chrétienne ont été écartées de l’analyse.
- Une définition floue qui laisse la place aux interprétations politiques
Dans la loi américaine, le titre XXII du Code des Etats-Unis définit le terme « terrorisme » comme suit :
« Une violence préméditée et politiquement motivée, perpétrée à l’encontre de cibles non combattantes par des groupes infranationaux ou des agents clandestins. »
Par ailleurs, le Patriot Act, loi controversée votée au lendemain du 11 septembre 2001 pour prévenir d’autres attaques sur le sol américain, définit les motivations d’un acte terroriste :
- intimider ou contraindre la population civile ;
- influencer la politique d’un gouvernement par l’intimidation ou la contrainte ;
- affecter la conduite d’un gouvernement par la destruction de masse, l’assassinat ou le kidnapping.
Enfin, pour mieux cerner spécifiquement le terrorisme d’extrême droite, le gouvernement américain a édité un rapport définissant cette mouvance selon plusieurs critères :
- violemment nationaliste ;
- antimondialiste ;
- méfiant envers l’autorité fédérale ;
- adepte des libertés individuelles (droit du port d’arme, contre les impôts) ;
- croyant aux théories du complot qui impliquent une grave menace planant sur la souveraineté nationale ou sur les libertés individuelles ;
- croyant que son mode de vie est menacé ;
- croyant au besoin d’être préparé en cas d’attaque en soutenant les milices paramilitaires ou en s’entraînant.
Actualités > Monde > "On va vous brûler" : l'hallucinante interview d'un membre du Ku Klux Klan"On va vous brûler" : l'hallucinante interview d'un membre du Ku Klux Klan
Une journaliste afro-colombienne de la chaîne hispanique d’Univision a rencontré les Loyal White Knight, une branche du Ku Klux Klan.
Pourtant, la définition du terme « terrorisme » est sujette à controverse, tant la question est sensible : en 1984, une étude américaine démontrait qu’il existait cent neuf définitions du mot, chaque juridiction nationale proposant la sienne. Deux éléments reviennent pourtant de manière récurrente : la dimension violente et une motivation politique, facteur de différenciation entre un meurtre et un attentat terroriste.
Davantage de morts dues à des attentats d’extrême droite sous Barack Obama... Davantage de morts dans le vieux Sud
Prises toutes ensemble, ces attaques concernent la totalité du territoire des Etats-Unis.
Depuis le meurtre de neuf paroissiens noirs dans leur église de Charleston (Caroline du Sud) en 2015 par le suprémaciste blanc Dylann Roof, les pouvoirs locaux ont décidé de retirer les symboles des Confédérés, qui se battirent pour le maintien de l’esclavage. A Charlottesville, où a eu lieu le dernier attentat, le conseil municipal a voté le démontage de la statue du général Robert Lee, l’un des symboles de cette extrême droite xénophobe.
A lire Quelle est l’ampleur du terrorisme d’extrême droite aux Etats-Unis ?,
How is Britain dealing with rising attacks?A man drove a van at high speed hitting Muslim worshipers outside a mosque in London on Monday.
n Quand parler de « terrorisme » ?
À Barcelone, ce jeudi, un homme au volant d’une camionnette fonçait sur la foule, tuant au moins treize personnes et en blessant plus d’une centaine. Comme auparavant à Nice, Berlin, Londres ou Charlottesville, le massacre a aussitôt été qualifié d’attentat « terroriste ». Mais, pour lutter efficacement contre ce type d’actes, l’emploi de ce terme a-t-il une utilité quelconque ? →Mais ce principe de nécessité signifie également que l’on ne peut créer d’infraction si les faits visés font déjà l’objet d’une incrimination adéquate. Or la spécificité du terrorisme, tel qu’il est apparu dans notre droit il y a trente ans, est d’être en quelque sorte une infraction dérivée, se greffant sur des crimes et délits de droit commun dès lors qu’ils sont commis « en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur (3) ». Ainsi, c’est d’abord l’existence de faits, entre autres, d’assassinat, de destruction ou encore de séquestration qui doit être démontrée pour déterminer si l’infraction terroriste a été commise.
Peut-être nous objectera-t-on que ce qui fonde la singularité du terrorisme réside dans la particulière gravité des faits incriminés. Pourtant, si l’on veut bien prendre quelque distance avec l’effet d’intimidation et de sidération propre à leur mise en scène, cet argument ne résiste guère à l’analyse. Qu’est-ce qui permet de considérer qu’un crime qualifié de terroriste porte davantage atteinte à la cohésion sociale qu’un crime mafieux, qui témoigne d’une hostilité aux fondements de l’État de droit au moins équivalente ? Pour prendre un exemple, peut-on sérieusement affirmer qu’un assassinat commis par fanatisme politique ou religieux est plus « nuisible à la société » qu’un assassinat commis par intérêt, par esprit de clan ou même par pur sadisme ?
Le meurtre de dizaines, voire de centaines, de personnes au seul motif de leur appartenance à un État ou à un groupe « ennemi » peut aisément être qualifié d’atteinte volontaire à la vie commise « en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique (5) ».
En définitive, la seule raison d’être de l’infraction de terrorisme réside dans la prise en compte du mobile réel ou supposé de son auteur — à savoir la volonté de « troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». Une incongruité juridique, dans la mesure où le mobile (6) est traditionnellement indifférent à la constitution de l’infraction : il n’apporte qu’un élément permettant d’apprécier sa gravité relative et, ainsi, de déterminer le choix de la sanction. Intégrer le mobile dans la définition d’une infraction, c’est abandonner sa détermination à une appréciation nécessairement subjective des autorités. Sauf à ce que l’auteur acquiesce sans difficultés aux motivations qu’on lui prête — des revendications officielles peuvent les exposer clairement —, leur caractérisation relève bien davantage de la conjecture que de la démonstration factuelle. En outre, définir la volonté profonde de l’individu suppose de prendre en compte des notions générales et, partant, malléables. Cela est particulièrement vrai s’agissant du terrorisme, dont la qualification suppose de démontrer chez la personne l’intention spécifique de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur — notion subjective s’il en est.
Une notion piégée Quand parler de « terrorisme » ? Vincent Sizaire, août 2016
Le projet de loi antiterroriste, entre "sécurité intérieure" et "despotisme ...
Quelle est l’ampleur du terrorisme d’extrême droite aux Etats-Unis ?, Allemagne année zéro
Charlottesville: Race and Terror" , Réflexion sur la démocratie: , Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer ! , Qu'est ce qu'être antifasciste?
A lire : Vision trop courte pour l’antiterrorisme, Aux origines du chaos proche-oriental , LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE , Le Pen présidente... On nous aura prévenus | 06/06/2017Emni, la branche secrète de l'organisation État islamique -
Qu'est-ce qu'un terroriste ? L, 1Nice
nTerrorisme, raison d'Etat, escadron de la mort
« révolte de grande ampleur » , Les guerres cachées contre Daech , George Orwell dans son roman1984, Bulletin des scientifiques atomiques , Aujourd'hui je suis... Intolérant... ,
Terrorisme : la loi de Macron est-elle plus restrictive que l'état d ... - JDD
Tags : Qu'est-ce qu'un terroriste ?, terrorisme, définition, Finsbury Park Mosque, terrorisme, racisme, Al Jazeera News United States, Racism, Religion
-
Commentaires
Vision trop courte pour l’antiterrorisme
Christophe Dubois et Eric Pelletier, tous deux journalistes, ont enquêté pendant un an et demi auprès des agents, cadres de haut rang ou opérationnels sur le terrain.Jacques Follorou
Al Jazeera contacted the Council on American-Islamic Relations (CAIR), a
Source: Al Jazeera News United States, Racism ,Religion
A lire : Vision trop courte pour l’antiterrorisme, Aux origines du chaos proche-oriental
11:09 Enquête sur ces musulmans des quartiers qui vivent sous la pression de l’islam radical Dans de nombreuses villes, un contrôle social agressif incite la communauté musulmane à respecter les rites et les codes d’un islam rigoriste. Des résistances s’organisent, non sans difficulté.