Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est exprimé sur l'attaque ayant fait au moins 50 morts et 400 blessés à Las Vegas, dénonçant un «acte odieux». Il a par ailleurs annoncé qu'il se rendra mercredi sur les lieux et n'a pas fait mention de la revendication de l'attaque par le groupe Etat islamique.
Aux Etats-Unis, chaque fusillade charrie son lot de questions, et notamment celle-ci : comment de tels actes, responsables de 11 621 morts cette année, sont-ils encore possible ? C'est généralement là que pointe le sujet de la régulation de la vente et du port d'armes, autorisés jusque sur les campus de certains Etats américains. Pas étonnant donc que des internautes nombreux ce matin demandent la régulation du port d'armes sous la bannière #guncontrolnow, à l'image de Jonny Pierce, chanteur des Drums (New York). Ce message sera-t-il entendu par les représentants américains plutôt favorables à une nouvelle dérégulation ?
I AM FURIOUS AT WHAT HAS HAPPENED IN LAS VEGAS. #GUNCONTROLNOW
", "[...] Eisenhower comprenait les choses différemment", . "Il voyait de quelle manière des forces internes puissantes poussent une machine militaire à devenir un empire... et à faire la guerre. Un 'éducateur' essaiera de se donner de l'importance en insistant pour plus d'éducation. Un boucher voudra plus de viande au menu. Et un homme ayant un pistolet en main déclarera -- avec un sérieux parfait et une sincérité solennelle -- qu'il faut tuer quelqu'un en Syrie pour protéger notre virilité !"
P330 Ce programme peut être résumé en trois points :
- Séparation stricte et définitive entre ce qui devra constituer Globalia et ce qu’il faut rejeter à l’extérieur.
- Destruction de toute forme d’organisation politique hors de globallia
- Maintien d’un haut degré de cohésion sur tout notre territoire grâce à une forte armature de sécurité intérieure.
L'ennemi, c'est celui qui vous hait et veut vous détruire, l'adversaire, c'est celui qui vous aime et veut vous transformer. Les démocraties cultivent leurs ennemis ; elles liquident leurs adversaires.
Dieu n'est pas grand : comment la religion empoisonne tout
"la religion organisée est violente, irrationnelle, intolérante...'elle favorise les comportements sectaires." L'auteur défend sa position avec plusieurs exemples dans sa vie privée, avec des documents historiques, ou en faisant l'analyse critique de textes religieux. Ses commentaires se portent essentiellement sur les religions abrahamiques, bien que des critiques soient aussi adressées à l'hindouisme et au bouddhisme.
"Cet habillage religieux se présente comme une forme de sacralisation collective à la hauteur de l’enjeu inconscient. Il invite à situer dans l’autre monde l’équivalence réelle aux idéaux premiers lorsqu’il n’est plus possible de les vivre dans le monde actuel, de payer le prix qu’il faut pour se faire pardonner l’échec d’ici-bas et reconstituer l’univers du narcissisme primaire sous-jacent à ses exigences." Cf Le martyr, témoin de l'idéal
CAIRN.INFO
Interrogé le 19 Jun 2017 sur la BBC, le maire de Londres déclare que "le terrorisme est le terrorisme, qu'il soit inspiré par l'islam ou pas".
"Londres a été durement frappé par trois attaques depuis celle du pont de Westminster et cinq autres ont été déjouées entre temps", poursuit-il. "Il n'y a plus de place pour la radicalisation dans les lieux de culte, mais les gens peuvent se radicaliser dans leur chambre sur Internet."
L’attaque de Finsbury Park connu pour avoir été une pépinière de terroristes dans les années 1990 - se déroule dans un climat d’extrême fébrilité : le Royaume-Uni a été frappé par trois attentats en trois mois, dont deux impliquant des véhicules ayant fauché des piétons.#FinsburyPark. suivre la pageFBDes témoins évoquent une attaque anti-musulmane, selon cités par le Times.
L'islamophobie se définit étymologiquement comme la peur ou la crainte de l'islam, mais le sens a été déplacé vers la notion d'une « hostilité envers l'islam et les musulmans1 ». De création récente, la définition de ce mot varie suivant les milieux et les périodes. De nombreuses divergences quant à son origine existent, et certains y voient une manipulation sémantique visant à empêcher toute critique de l'islam. La presse francophone, ainsi que des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, utilisent le terme pour désigner un phénomène de stigmatisation sociétal à l’encontre des musulmans.
L’été dernier, vous avez été 9900 nouveaux adhérents au CCIF. Nous sommes désormais plus de 14000 adhérents. Nous avons encore besoin de vous. . source CCIF – Collectif contre l'islamophobie en France
Le mot “islamophobie” a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l’antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l’employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l’islam. C’est la conclusion de Caroline Fourest et Fiammetta Venner après une longue enquête sur ce mot parue dans leur dernier ouvrage, Tirs Croisés...
C'est le dernier élément de langage à la mode pour botter en touche. Amalgamer toute polémique légitime avec une campagne de la fachosphère. Presque tous les politiques y jouent, souvent avec la complicité de la presse selon Marianne.
Controverse sur « l’islamophobie » Livre. Pour Marwan Muhammad, la vie politique française se serait reconfigurée autour de l’« islamophobie ». LE MONDE | 17.06.2017
nPeut-on distinguer les actes de discrimination contre les Français de confession musulmane du racisme ? Et peut-on alors utiliser le terme controversé d’« islamophobie » ? Pour l’ancien trader Marwan Muhammad, cela ne fait pas de doute. C’est même là la raison d’être du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qu’il dirige depuis mars 2016.
Contrairement à ce que disent ses détracteurs – notamment les essayistes Caroline Fourest et Pascal Bruckner –, il soutient que le terme d’« islamophobie » n’a pas été inventé par des mollahs iraniens, mais par des administrateurs ethnologues français au début du XXe siècle, comme Alain Quellien, Maurice Delafosse ou Paul Marty. Marwan Muhammad le reprend à son compte pour désigner « l’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance – réelle ou supposée – à l’islam ». Et au-delà des actes, cela désigne le fantasme qui conduit à assimiler les formes visibles de l’islam (voile, refus du porc dans les cantines, etc.) à un dessein d’islamisation de la France.
La France est elle vraiment islamophobe? La titre de l'internaute est trompeur mais le documentaire est très bien fait. Le racisme anti musulman - arabe existe
US: Are 'anti-Sharia' bills legalising Islamophobia? At least 194 bills were sought to criminalise Islamic law in the United States between 2010 and 2016, report says.
e assailant yelled: "Where the f*** do you come from?"
________________________________________ En Suisse, c'est tranquille, en Suisse, c'est bien organisé, en Suisse, on a la sécurité, en Suisse, c'est propre, en Suisse, on est discipliné, en Suisse, on a des abris antiatomiques, en Suisse, les voleurs de voiture c'est une balle dans la tête, et c'est bien, en Suisse, on est contre les minarets, en Suisse, il y a des Français qui aiment la Suisse.
Faut-il crier avec les loups contre la religion théiste islamique actuellement médiatisé ? Non. Le mouvement libertaire révolutionnaire (ne parlons pas de certains signataires du confusionniste « appel des libertaires contre l’islamophobie ») est clair concernant les religions (théistes, nationalist...
n LES MAITRES NE SONT PAS A CHOISIR MAIS A DESTITUER !
DEMOCRACY Trailer English / documentary by David Bernet
n Pendant deux ans, le député Jan Albrecht et la commissaire européenne Viviane Reding se sont débattus dans le monde kafkaïen du processus législatif européen. Leur objectif : faire adopter une loi sur la protection des données personnelles. Il leur a fallu surmonter de nombreuses difficultés, multiplier les négociations et maîtriser les arcanes du Parlement pour atteindre leur objectif. Société - Democracy
n
la publicationLa publicité pousse les gens à ne pas se fier à leur jugement ; elle leur apprend à être stupides.” Carl Sagan
MALATESTA Entre Paysans à travers d'un dialogue l'anarchiste italien expose les idées anarchistes et une critique de l'ordre capitaliste ENTRE PAYSANS.pdf PDF TéléchargerAperçu
Selon Paris Lutte info Le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu dimanche 1e octobre a suscité une vague de répression sans précédent sur le gouvernement de la Catalogne de la part de Madrid. Cependant, les indépendantistes ont reçu un large soutien dans tout le pays. Voici l’analyse d’anarchistes catalan.e.s sur cette situation potentiellement insurectionnelle dont l’origine n’est pas révolutionnaire mais plutôt conservatrice.Au sujet de la Catalogne PARIS-LUTTES.INFO
L’effervescence médiatique prend de l’ampleur, et les parieurs pérorent devant le comptoir sur les chances de tel ou tel candidat. Pourtant, peu de surprise dans le scénario, car il y aura un vainqueur, quel qu’il soit, et la victoire du champion déchaînera la liesse de ses électeurs. Ceux-ci auront l’ivresse de l’après match, tandis que les adversaires battus iront au lit penauds. Ressourcé par l’alternance -ou pas-, le pays sera stable, entrant dans un état de grâce…, ou d’apathie pour les perdants.
La photo de Laurent Guignon. Independance de la presse, partialité, information..... Des mots...
Mais il subsiste une information qu’aucun journal ne délivrera, un fait majeur masqué par les feux de Bengale de la victoire ou de la consternation. L’État républicain restera debout, plus fort que jamais en ce lendemain de suffrage ! Réjouissez-vous, hommes d’ordre, policiers, juges, soldats et magistrats, car votre pouvoir sera assuré ; dormez sur vos deux oreilles, exploiteurs de tout poil, car la paix civile sera garantie par la nuée de petits bulletins comme autant de faire-part d’une défaite : celle des travailleurs et laissés-pour compte, toujours victimes de ce jeu de dupes.
Jadis, le roi était sacré, doté de pouvoirs magiques et oint d’une huile miraculeuse. Entrant dans les bonnes villes de France, honoré de bustes et de médailles, il régnait "sur ordre de Dieu". Mais Dieu est mort entre-temps, et une Révolution plus loin, il fallait trouver un moyen pour que l’Etat absolu que les rois avaient créé survive. Ce moyen, ce fut la souveraineté du peuple, vous savez : celui qu’on réduit en bouillie pendant les guerres, celui que l’on hypnotise au moyen de la télévision, celui à qui l’on vole le fruit de son travail en lui disant qu’il est moins intelligent que le patron qui le dirige !
Depuis, on nous fait croire que le peuple est souverain, parce qu’il choisit son maître parmi quelques dirigeants possibles, tous plus assoiffés de pouvoir les uns que les autres. Alors on organise une cérémonie pour l’occasion : on pavoise les villes un dimanche…, on convoque les gens avec solennité à passer dans des cabines où ils seront face-à-face avec leur destin, comme dans un photomaton. Puis, devant des témoins impassibles et sourcilleux, parce qu’on leur a dit depuis l’école qu’il n’y avait pas d’autre solution, ils votent Tartempion plutôt que Tartuffe.
Et Tartempion de faire sa sale besogne, sans vergogne aucune, car il considère qu’il est au-dessus de nous tous, que nous allons nous taire et qu’il a absolument tous les droits, car nous les lui aurions donnés par ce suffrage. Droit de faire la guerre, droit de mater les grèves, droit de protéger les riches et leur vol en bande organisée, droit d’empêcher les pauvres de manger la même chose que les autres, droit de la propriété qui laisse des logements vides en plein hiver. Il va le faire, parce qu’il est élu ! Ce jour-là, nombre de personnes honnêtes auront signé un chèque en blanc pour retourner ensuite à leur quotidien bien précaire. En réalité, elles n’avaient d’autre choix que de voter pour ce régime de représentation, quand elles avaient l’illusion d’un vote souverain. ( cf voir posts sur mario monti, mario draghi : Mario Draghi ou le pompier pyromane, françois hollande, La finance imaginaire : L'information judiciaire qui a fait tomber Cahuzac Mis à jour le 19/03/2013 ).
Texte complet de la lettre « secrète » de Trichet à l’Italie : privatisez et réduisez vos salaires pour sauver l’euro ( Facebook) : "doc PDF intéressant a lire : ]Mario Monti au Figaro : « Mon gouvernement peut tomber demain, nous ne sommes pas ici pour survivre, mais pour accomplir un un bon travail » propos recueilli par Richard Heuzé du 05/01/2012.
Nous avons tous pourtant une autre possibilité, et nous ne parlons pas ici de la passivité futile ou de l’abandon de la souveraineté à un tyran. Nous parlons de dire ce que nous pensons, avec la conscience claire que nous avons autant de bon sens que ceux qui veulent nous diriger. Nous parlons aussi de refuser à quiconque le droit de parler en notre nom, de décider à notre place ou de prendre un mandat sans honorer ses engagements.
Nous avons en commun la décence d’oeuvrer chaque jour à la survie de la société, à l’avenir de nos enfants, à la solidarité nécessaire entre les hommes, quand les hommes de pouvoir n’oeuvrent qu’à leur indécence particulière. Ne servons pas leur intérêt bien compris par nos suffrages : il n’y a pas plus de saints que d’hommes providentiels ! Nous seuls pouvons et devons décider de nos propres vies, et ce faisant destituer les maîtres au lieu de les choisir.
Il importe de construire dès aujourd'hui les résistances à cette attaque et de se poser dès maintenant la question d'aller plus loin que la simple résistance à l'austérité...
Depuis un siècle, les guerres se sont succédé sans répit dans cette région. D'où vient, alors, cette impression que les conflits en cours sont d'une autre nature ? Depuis les révolutions arabes de 2011, l'histoire s'est accélérée au Proche-Orient. Pour le meilleur, a-t-on voulu croire au début. Pour le pire, par la suite. Depuis un siècle, les guerres se sont succédé sans répit dans cette région. D'où vient, alors, cette impression que les conflits en cours sont d'une autre nature ? Qu'ils vont décider de l'orientation politique des Etats, mais aussi de leurs frontières et de leur survie ?
Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles
Donc après que les Etats Unis , lancé depuis 2001 dans une guerre couteuses en vie humaine et financière pour endiguer la menace des Taliban en Afghanistan, la Russie se propose de leurs ouvrir un pond d'or....Les Etats Unis, leader d'une coalition internationale de 67 pays en Irak-Syrie, dont onze sont engagés militairement dans les opérations de bombardement contre l'EI, la guerre a un prix exorbitant. Une chercheuse de l'université de Boston, Neta Crawford, estime à 3 600 milliards de dollars le coût cumulé,depuis 2001, pour le Pentagone et le département d'Etat, des guerres américaines en Afghanistan, au Pakistan, en Irak et en Syrie.
L’image contient peut-être : ciel ( drone , bombardement aérien... : celui qui controle les airs a un avantage) ... Me^me si cela ne suffit pas a gagner la paix
L’image contient peut-être : ciel ( drone , bombardement aérien... : celui qui controle les airs a un avantage) ... Me^me si cela ne suffit pas a gagner la paix
Jusqu’à quel point peut-on soutenir des régimes autoritaires ? Au nom de la sécurité, à quoi sommes-nous prêts à renoncer ? A l’occasion du Forum mondial de la démocratie de Strasbourg (du 16 au 21 novembre), Courrier international interroge l’état de la démocratie dans le monde. Décryptages de la presse étrangère.
En Afghanistan, le jeu trouble de Moscou avec les talibansFace aux menaces d'extension de Daech en Asie centrale, les intérêts de la Russie coïncident avec ceux des talibans. Zamir Kabulov a le nom de l'emploi et un CV au diapason. Agent du KGB à Kaboul reconverti dans la diplomatie, l'envoyé spécial de Vladimir Poutine à l'ouest de la ligne Durand est un habitué du grand bazar afghan. Il en connaît tous les acteurs, a fréquenté tous les camps. C'est lui qui a négocié, en 1995, avec les talibans la libération d'un équipage russe échoué à Kandahar. Lui qui incarne aujourd'hui le rapprochement entre Moscou et l'insurrection. Car, face aux menaces d'expansion de Daech en Asie centrale, «les intérêts des talibans coïncident avec les nôtres», confiait l'ancien maître espion en décembre 2015 à l'agence russe Interfax. «Qu'on le veuille ou non, (ils) constituent une force politique», a-t-il répété à l'agence turque Anadolu le 15 novembre.
« Le jeu de l’allégeance a fonctionné à plein. Chacun des patrons de la rébellion a fait pression sur ses protégés », affirme un diplomate occidental. « Le cessez-le-feu est violé entre dix et vingt fois tous les jours, mais ces violations sont minimisées politiquement car il y a une volonté très forte qu’Astana se fasse », reconnaît un autre diplomate
A Mossoul, les luttes de pouvoir et d’influence ont commencé : Le contrôle de la province au cœur de laquelle se situe la grande cité du nord de l’Irak est l’enjeu d’une lutte d’influence entre des groupes aux allégeances variées. Le militaire ne cache pas ses ambitions. « Je veux être le gouverneur militaire de Mossoul. Je peux faire beaucoup pour reconstruire la ville et donner du travail aux gens. Je ne gaspillerai pas une partie de l’argent en pots-de-vin comme le font les politiciens », dit-il dans un anglais hérité de neuf ans passés en Virginie, aux Etats-Unis. le major général Najim Al-Joubouri ne ménage aucune critique contre les responsables politiques « qui attisent le confessionnalisme pour remporter les élections ». Il assure travailler à rétablir des bonnes relations entre la population et les forces de sécurité – elles étaient désastreuses avant 2014.
Cent ans après les accords Sykes-Picot qui ont tracé ses frontières, la région est en proie au chaos. Un « grand jeu » dont l'Iran est le gagnant. selon LE MONDE | 23.12.2016
ÉDITORIAL • De la guerre froide au Grand Jeu Veto russe et chinois sur la Syrie, menace israélienne de frappes en Iran, tergiversations occidentales, succession périlleuse en Corée du Nord...
Démonstration de force
Cette annonce intervient au lendemain d’une démonstration de force inédite de Téhéran. dans la région de Deir Ez-Zor, dans l’est de la Syrie, à plus de 600 km de distance.persique. Ils constituaient également, selon les gardiens, « un message » adressé à l’Arabie saouditeainsi qu’à leur allié américain,de plus en plus actif en Syrie. Les gardiens ont accusé Riyad d’être « impliqué »dans les attentats de Téhéran. Le missile Zulfikar, dévoilé en septembre 2016, avait été décrit à l’époque comme étant capable de transporter une charge de 500 kg à 700 km de distance, c’est-à-dire d’atteindre Riyad ou des bases militaires américaines auQatar, aux Emirats et à Bahreïn. Washington n’a pas réagi à ces tirs.
Ces deux derniers mois, le régime syrien avec l'aide de l'avion russe aurait réussi a doubler la surface sous son controle au détriment de Daesch, principalement dans les zones désertiques mais riches en ressource naturelle. Le conflit ne semble pas se réduire malgré les zones de désescalade selon Al Jazira
L’incident aérien de dimanche constitue donc une escalade sérieuse, alors que le territoire contrôlé par l’ Etat islamique (EI) se réduit comme peau de chagrin et que ses deux « capitales », Mossoul en Irak et Rakka en Syrie, sont en passe d’être prises. A l’évidence, la bataille pour le contrôle de l’immense terrain laissé vacant par l’écroulement militaire de l’organisation djihadiste a déjà commencé.
Alep, Mossoul. Deux batailles distinctes, avec des coalitions différentes, voire antagonistes, dans deux pays séparés. Et pourtant nul ne peut s'empêcher de dresser des parallèles, de chercher des similitudes. Dans le chaos de la guerre, tirer les fils de l'histoire pour comprendre ce qui se passe. ».
Le régime Assad a repris le contrôle de la deuxième ville du pays, remportant sa plus grande victoire depuis 2011.
Déluge de critiques, bagarres sur les réseaux sociaux, claquements de portes : au lendemain de la chute d'Alep – l'armée syrienne a annoncé jeudi avoir repris le contrôle total de la ville –, l'opposition syrienne semble plus que jamais en proie aux doutes et aux divisions. « On est totalement dépassés par les événements. Tout le monde est frustré, démoralisé, révolté », confie Abdel Ahad Steifo, le vice-président de laCoalition nationale syrienne (CNS), le principal rassemblement anti-Assad, basé à Istanbul, qui fut longtemps l'interlocuteur privilégié des capitales arabes et occidentales. « Inventaire » « On a beaucoup trop laissé de champ sur le terrain aux salafistes et aux djihadistes, alors que, on le voit, ces gens qui ont kidnappé la révolution sont aussi incapables de mener une guerre, renchérit M. Steifo, dans une allusion aux groupes armés radicaux, dominants au sein de l'insurrection. On s'est trop reposés aussi sur nos alliés, qui n'ont rien fait, au moment où l'on avait le plus besoin d'eux, ajoute l'opposant, incriminant à mots couverts les Etats-Unis et les puissances européennes, qui ont multiplié les déclarations outragées mais vaines, et les monarchies du Golfe, notoirement silencieuses durant l'écrasement final des quartiers rebelles. On essaie de dresser un inventaire, pour présenter une nouvelle stratégie. »
« Beaucoup de bluff » Inquiet de perdre son monopole sur les négociations et persuadé que le président Assad n'acceptera jamais de céder le pouvoir de lui-même, le HCN tente de faire barrage aux manœuvres de Moscou. « La Russie etl'Iran s'efforcent de minimiser le rôle des Nations unies et de prolonger la souffrance du peuple syrien », a accusé Salem Al-Meslet, un porte-parole du HCN
A Al-Jaraf, près de Mossoul, la population livrée à elle-même - LE MONDE | 23.12.2016
"Le cheikh Ali Al-Bayati dans son bureau. Le chef de la milice locale, qui compte 1 200 hommes, reçoit un flot continu de volontaires. Les jeunes veulent des armes – les milices chiites, bien plus nombreuses et mieux équipées, leur ont fourni des pétoires."
La situation au proche orient d'hier et d'aujourd'hui ressemblerait a Iznogoud generique du dessin animé (version longue) #1 Le lit escamoteur , Générique I iznogoud. Chaques superpuissances ou acteurs plus petits veut sa part du gâteau après " une hypothétique chute de Daesch" ou du moins un retrait des territoires q'ils contrôlent.... Cela amène a des jeux contre nature....
Le fantasme néo-ottoman du président Erdogan
Le chef de l'Etat turc veut redonner à l'islam une place prépondérante et rendre au pays son rang de puissance mondiale.
Ce sont surtout des mots, mais ils sonnent fort. Le président turc est un homme du verbe, un tribun aux accents populistes qui mêle mots de la rue et langage de la mosquée. Au risque de réveiller les vieux démons de l'histoire de son pays, il se plaît désormais volontiers à évoquer les « frontières du cœur » de la Turquie qui, bien au-delà de ses limites actuelles, incluent des terres et des villes jadis ottomanes. « Pour nous, il ne s'agit pas d'autres mondes, mais de morceaux de notre âme », lançait ainsi fin octobre Recep Tayyip Erdogan, évoquant aussi bien la Crimée que la Syrie, la Thrace occidentale ou la Bosnie. Dans un discours antérieur, il parlait de sa tristesse devant la perte d'îles grecques de la mer Egée situées « à portée de voix et d'où l'on entend le coq chanter ». « Chaque conflit dans la région a été conçu il y a un siècle », répète souvent le président turc, qui pourfend « les nouveaux Lawrence [d'Arabie]» cherchant à déstabiliser la région. Lui-même pourtant joue les boutefeux, n'hésitant pas à critiquer publiquement le traité de Lausanne, qui, en 1923, reconnaissait la Turquie dans ses frontières actuelles, entérinant les victoires militaires et surtout politiques de Mustafa Kemal, qui venait d'éviter le dépeçage prévu par le précédent traité de Sèvres. Le traité de Lausanne n'en actait pas moins d'importantes pertes territoriales, dont celles de Kirkouk et de Mossoul, deux villes situées dans l'Irak d'aujourd'hui. D'où les critiques traditionnelles de la droite musulmane ou ultranationaliste
En Iran, les menaces régionales consolident le pouvoir La crainte d'une contagion des violences touchant les Etats voisins pousse les Iraniens à un regain de patriotisme, qui s'apparente parfois à un nationalisme dur dans LE MONDE | 23.12.2016
« Notre pays est devenu une île de stabilité dans une région tourmentée. » Cette conviction anime désormais la majorité des Iraniens, qu'ils soient, ou non, critiques des autorités de Téhéran. La République islamique d'Iran, qui partage des frontières avec l'Afghanistan à l'est, avec l'Irak et la Turquie à l'ouest, surveille avec appréhension les attentats terroristes, tentatives de coups d'Etat, soulèvements et conflits armés qui déstabilisent ses voisins. La menace incarnée par les talibans afghans et, plus encore, par les djihadistes de l'organisation Etat islamique (l'EI) au discours férocement anti-chiites, est devenue le principal argument du pouvoir pour mettre en œuvre, sur son territoire, une politique censée faire régner « le calme et la stabilité ».La peur d'une contagion des violences qui ensanglantent le Proche-Orient a réveillé, dans le pays, le vieux traumatisme lié aux huit années de guerre meurtrière avec l'Irak entre 1980 et 1988.
Jusqu'à récemment, les autorités iraniennes ne parlaient pas de la présence de cellules djihadistes de l'EI en Iran. Mais, depuis l'automne, différentes instances du pouvoir annoncent régulièrement l'arrestation des groupes « salafistes », d'origine iranienne ou infiltrés dans le pays, dont l'objectif était de perpétrer des attentats. Un discours qui permet de vanter à la population l'efficacité des services de renseignement. Malgré la montée en puissance de l'EI dans l'Irak voisin, l'Iran n'a pas connu d'attentat depuis quelques années
La montée en puissance de l'Iran conduit le pays à envisager de nouvelles alliances. Seul obstacle, son refus d'un Etat palestinien.
Si seulement le Moyen-Orient s'inspirait du Caucase ! En visite en Azerbaïdjan le 13 décembre, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a été accueilli chaleureusement dans cette république turcophone peuplée à la fois de sunnites et de chiites. Depuis deux ans, M. Nétanyahou vante un rapprochement historique mais discret avec les pays du « camp sunnite modéré », selon l'expression en vigueur en Israël. Ce rapprochement, réel, reste pour l'heure confiné aux coulisses et aux relations personnelles entre hauts fonctionnaires. Il se heurte à la question palestinienne et à l'intransigeance de la droite israélienne, qui a enterré dans les faits toute solution à deux Etats, bloquant une normalisation avec les pays arabes sunnites.
une inquiétude domine parmi les experts israéliens : les récentes avancées majeures de l'armée syrienne, à commencer par la conquête d'Alep, avec le soutien décisif du Hezbollah libanais et de la Russie. « Nous devons être attentifs aux asymétries, explique Hagai Tzuriel, directeur du ministère du renseignement et ancien haut responsable du Mossad Israël-Palestine : penser une critique globale de l'idéologie nationale-étatique moderne, contre toute fétichisation obsessionnelle des conflits, Arendt, Benjamin, Moishe Postone, Marx. Contre un "sionisme" devenu idéologie étatique (Arendt) ; contre un "antisionisme" spectaculaire qui personnifie des catégories impersonnelles de la destruction moderne (Postone) Lire la suite
Soutenir les forces progressistes au Moyen-Orient L'éradication du djihadisme dépend des forces organisées au Moyen-Orient et en Afrique. Les forces progressistes peuvent parfois profiter des bombardements mais la participation de grandes puissances étrangères pose beaucoup plus de problèmes qu'elle n'en résout. La fin de l'interventionnisme militaire ne sera pas la solution miracle, mais un préalable indispensable à l'extinction du djihadisme. Enrayer le délitement de la société Militariser la société ? Sûrement pas ! a LIRE ,il réduit les libertés publiques et entrave la contestation sociale. Un œil sur vous, citoyens... On connaît d'avance les boucs émissaires de ce climat militariste : les quartiers populaires, les migrant-e-s qui fuient la guerre et la misère, la population musulmane qui a déjà subi plusieurs « représailles » racistes depuis les attentats. C'est révoltant.
Refusons cette logique. Contre le djihadisme, contre l'interventionnisme militaire, contre la militarisation de la société, pour les luttes sociales, pour le soutien aux forces progressistes en Afrique et au Moyen- Orient. A Lire 29/07/2016 L'histoire sans fin contre le terrorisme : " Donald Trump, le « candidat des djihadistes » ?Selon le Monde passé les manifestations d'« indignation » de façade, des figures djihadistes n'ont pas caché une certaine satisfaction sitôt le résultat de la présidentielle américaine connu. Les guerres cachées contre Daech
Travail : ton univers impitoyable -Cash investigation (intégrale) TREMBLEMENT DE TERRE CHEZ FREE APRÈS LA DIFFUSION DE CASH INVESTIGATION En marge de la diffusion d'un sujet de Cash Investigation sur les conditions de travail dans ses centres d'appels, Free préparerait le départ de trois directeurs d'entre eux.
ecteurs d'entre eux.
n VAGUE DE DÉPART CHEZ LES DIRECTEURS DE CENTRES D'APPELS Coïncidence (ou pas) de la diffusion de l'émission, l'hebdomadaire Politis annonce mercredi que trois directeurs de centres d'appels devraient quitter leurs postes d'ici quelques jours. Ce n'est pas la première fois que Free est épinglé pour la gestion sociale de son entreprise. Politis a publié en mai 2016
"Le magazine s'est intéressé à quelques-unes des plus incroyables réussites économiques. Il a notamment enquêté sur Lidl, l'un des géants de la grande distribution, 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 30 000 salariés en France. L'une des enseignes préférées des consommateurs est sortie du hard-discount en bouleversant les méthodes de travail de ses employés. Une révolution dans les magasins et les entrepôts que certains paient très cher sur leur lieu de travail."
Élise Lucet et son équipe sont donc partis découvrir le travail aussi difficile et physique qu’aliénant des préparateurs de commande chez Lidl et les techniques de management hyper agressives de Free qui licencie et casse les grèves à coup de bulldozer.
Les témoignages sont poignants et les chiffres donnent le vertige: un préparateur de commande chez Lidl lève en moyenne 8 tonnes de produits par jour et les accidents du travail y sont 3 fois plus graves que ceux des autres entreprises du secteur. On est mal à l’aise devant le spectacle sordide qu’offrent ces conditions de travail et on est en colère devant ces responsables et autres directeurs qui tentent de justifier l’injustifiable face à la journaliste. Le tout se termine par une discussion sur plateau entre Élise Lucet, un économiste et la ministre du travail Muriel Pénicaud, ancienne DRH chez Danone.
Fin.
Fin? Faut-il vraiment s’arrêter là? Doit-on se contenter de notre dose mensuelle d’indignation face à la misère, à la véritable merde quotidienne du travail? Mais qui pourrait dire qu’il a appris que la souffrance au travail existe avec ce reportage? On y apprend qu’ « un quart des salariés vont travailler avec la boule au ventre, plus d’un tiers affirment avoir fait un burn-out et 43% ressentent des douleurs à cause de leur métier ». En 2014 le Figaro titrait que « deux français sur trois ont peur le matin en allant au travail ». En 2012 c’est La Tribune qui nous révélait que « le travail stresse 60% des Français ». Montrer Lidl et Free du doigt en les désignant comme les grands méchants du monde du travail sert-il à quelque chose si on ne se pose pas la question plus générale de savoir ce qui cloche dans notre société?
L’entreprise doit-elle forcément observer une organisation hiérarchique pour fonctionner? Toucher un salaire bien inférieur à la plus-value que nous générons est-il le seul objectif possible du travail? Doit-on encore croire qu’un quelconque gouvernement nous sortira de l’absurdité de notre condition alors que ceux qui nous dominent à travers l’argent ou la politique partagent tant d’intérêts communs? La vie d’un être humain peut-elle se résumer à passer 7h par jour à parler à un robot tout en entassant de la bouffe bourrée de pesticides sur des palettes?
Les 5 axes du manager leanvincent1066-mardi 08 novembre 2016 07:25 Le lean management : suppression de 10 000 emplois directs et indirects par an à La Poste !
La souffrance au travail est une fatalité dans notre société, car elle n’est rien d’autre que l’optimisation de l’exploitation du travailleur au bénéfice des capitalistes qui s’enivrent de pouvoir comme on se shoot à l’héroïne: « De récentes analyses venant de l’université de Columbia démontrent que les situations de pouvoir modifient les équilibres chimiques dans le cerveau. Ces analyses consistaient à observer des échantillons de personnes occupant des niveaux de pouvoir variés dans des organisations, des entreprises, et ils ont découvert qu’au fur et à mesure que l’on gravit des échelons de pouvoir, on voit une zone du cerveau de plus en plus active – cette zone s’appelle le striatum et elle est remplie de dopamine. Cette zone est très primitive et ferait partie du « circuit de récompense », qui incite l’individu à maximiser ses chances de survie en situations hostiles ou en société, ainsi que ses chances de procréer. Cela va se traduire par la recherche de la meilleure nourriture et des conditions de vie matérielles les plus favorables, et chez l’être humain de rentrées d’argent et des partenaires sexuels les plus nombreux possible. Le pouvoir va donc augmenter ce processus et pousser l’individu à en abuser. Ce dernier aspect vient d’être confirmé par une étude venant des Pays-Bas, réalisée sur 1 561 personnes, où il a été découvert que plus une personne faisait partie d’un échelon élevé dans une entreprise, plus elle avait de partenaires sexuels. Il faut également savoir que ce système cérébral fait partie d’un système dit « de renforcement » qui, une fois enclenché, va demander à l’être toujours plus. C’est l’assise des drogues et le siège des addictions. Résultat : plus on a de pouvoir, plus on en veut. »
On voit mal comment les puissants pourraient se détourner de leur addiction au pouvoir pour se découvrir un altruisme qui les conduirait à se soucier réellement du bien être des travailleurs, sans regarder l’impact sur la productivité.
Il y ’a eu Sarko,Flamby et maintenant Macron. La france en marche c ‘est marche ou crève !!!! YOUTUBE.COM
la publication de Coordination des Luttes dans le groupe Le stress professionnel doit être reconnu comme maladie professionnelle. Les ordonnances Macron permettent au patronat, qui annonce vouloir s'en servir au maximum, de remettre en cause, entreprise par entreprise, "toutes les primes" qui jusqu'à présent étaient garanties par les conventions collectives, ce qui inclut le montant des frais de déplacement, primes d'ancienneté ou encore le 13e mois comme par ex. dans le transport routier ou de voyageurs
Et les réactions des responsables face à l’équipe de Cash Investigation nous semble tout de suite moins énigmatique lorsque l’on découvre que « d’autres études démontrent les processus qui ont lieu dans les situations de pouvoir ; auto-légitimation, surestimation de soi et gonflement surdimensionné de l’ego menant entre autres à rejeter la faute sur l’entourage en cas d’échec dans une situation. » Les puissants ne sont pas seulement accros au pouvoir, leur cerveau fait inconsciemment tout ce qu’il peut pour qu’ils se croient dans leur bon droit, pour s’inventer un mérite qu’il n’ont pas et ainsi répondre au besoin de « rationaliser » leur position sociale. Et tant que le cerveau humain sera ce qu’il est, les gens de pouvoir, qu’ils soient patrons, politiciens, dirigeant de parti, président d’association ou même chef de presque rien, chercheront à stabiliser et développer leur pouvoir sur les autres.
« Ces analyses mettent en avant ce que nous essayons de prouver depuis très longtemps ; le pouvoir (même sous ses apparences les plus anodines) dépasse les capacités raisonnables de l’être humain. »
Si nous voulons sincèrement mettre un terme à la souffrance et à l’absurdité du travail nous devons repenser la société dans son ensemble. Pas uniquement dans le travail, mais dans notre rapport à la hiérarchie, à l’autorité, au pouvoir.
Vidéo: Comme tous les ministres et porte-paroles langue de bois de Macron et du patronat, Pinocchio Pénicaud, ministre du travail en pleine campagne de com pour les ordonnances Macron contre les salariés s'est totalement embourbée dans ses esquives en direct hier soir, sur France 2, quand la journaliste lui a présenté les conséquences de sa réforme par ordonnances du code du travail pour par ex. Nelson, vu dans le reportage, victime d'un licenciement abusif.
" La ministre du Travail Muriel Pénicaud s'est trouvée confrontée à une des conséquences concrétés des ordonnances Macron, parmi des centaines d'autres bien plus dangereuses pour les salariés, . Au terme du reportage du jour, intitulé "Travail, ton univers impitoyable", Elise Lucet lui a en effet présenté le cas de Nelson, l'un des intervenants du reportage, salarié viré par Free après moins d'un an d'ancienneté et dont le licenciement a été jugé abusif par le tribunal des prud'hommes.
N'ayant pas respecté le droit du travail, Free a été condamné par les Prud’hommes à verser 6 mois de salaire à Nelson, explique la journaliste. Soit 10.800 euros. Cela, c'est le système actuel. Mais dans le futur, si les ordonnances Macron étaient maintenues faute de mobilisation suffisante, à la sauce Macron, les indemnités Prud’homales pour licenciement abusif seront justement plafonnées par les ordonnances.
Combien Nelson toucherait-il alors avec vos ordonnances, demande Elise Lucet ? Muriel Pénicaud sort les rames
Alors que la ministre a les éléments pour répondre, elle va s'empêtrer dans ses tentatives d'esquive. "Ça dépend de l'ancienneté et ça dépend du motif", démarre Muriel Pénicaud. Sauf que ça ne "dépend" pas du tout puisque le cas qui lui est soumis est très précis… Motif : licenciement abusif. Ancienneté : moins d'un an. "Vous n'avez pas une réponse un peu plus précise ?", relance la présentatrice de Cash. "Mais non mais ça dépend", maintient la ministre.
La réponse viendra donc de l'intervieweuse : Nelson touchera à peine un mois de salaire en indemnités, c'est-à-dire 1.800 euros. Soit six fois moins que ce qu'il a touché dans le système actuel. "Le plancher est à trois mois donc c'est pas possible", objecte alors Muriel Pénicaud d'un ton péremptoire. Sauf que justement, non : ses ordonnances ne prévoient pas ce plancher si le salarié abusivement licencié a moins d'un an d'ancienneté, ce qui est le cas de Nelson.
"Sauf si le juge considère qu'il y a une discrimination", tente encore Muriel Pénicaud. Mais encore une fois, non, Nelson n'a pas été discriminé : son employeur l'a juste licencié illégalement. Il ne touchera donc qu'un mois d'indemnités. Mais cela, la ministre du Travail ne peut pas l'assumer en direct à la TV !"
Un vieux mensonge revient à la mode, une fois de plus, distillé par des manipulateurs et relayé par des naïfs. SOMMES-NOUS VRAIMENT 99% CONTRE 1% ? Depuis la nuit des temps, une grande partie de chaque communauté humaine collabore avec le pouvoir qui la domine : en lui servant de bras armé, en enseignant son culte, en désinformant les indécis, en menaçant les insoumis, en enfermant les rebelles et en gardant les biens des plus riches, tout cela en échange d'une rémunération.
Non seulement, ces collaborateurs plus ou moins zélés agissent au service des tyrans, oppriment à leur tour, manipulent, frappent, blessent et tuent, mais, surtout, ils obtiennent ainsi une part du gâteau, c'est-à-dire une commission sur l'exploitation.
Qu'ils soient exploités eux-mêmes, simultanément, ne fait aucun doute, mais qu'ils n'en soient pas conscients relève du conte de fée.
Tous ceux qui participent à maintenir l'ordre actuel en place et, en particulier, tous ceux qui essaient de neutraliser toute résistance font intégralement partie du problème et sont clairement dans le camp d'en face : parmi ceux qui profitent, qui oppriment et qui détruisent l'humain, la vie et la Terre.
Prétendre que nous sommes 99%, c'est suggérer, en réalité, que nous devrions nous unir avec une partie de la bourgeoisie — qui vit pourtant sur notre dos, bien placée dans la hiérarchie sociale et dans la répartition inégale des richesses — et avec l'extrême-droite — réactionnaire et manipulatrice, inquisitrice et criminelle. Affirmer que nous sommes 99%, c'est brouiller la réalité de conditions sociales et d'opinions politiques fondamentalement différentes et totalement opposées.
Que certains d'entre nous veuillent essayer, à l'extérieur de nos réunions, de convaincre des bourgeois ou des fascistes, bourreaux économiques et politiques en puissance, du bien-fondé de notre lutte, pourquoi pas ? Chacun sa façon d'agir.
Mais qu'ils les incluent parmi nous, a priori, comme si cela allait de soit, au prétexte de nous encourager ou de diviser nos ennemis, non merci.