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      "Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste." 
    (Louise Michel)



    "Je sais ma fibre anarchiste depuis mes plus jeunes années, indistinctement, de manière confuse et trouble, sans que j'aie pu poser un nom sur cette sensibilité issue des viscères et de l'âme.[...] L'autoritée m'est insuportable, la dépendance invivable, la soumission impossible. Les ordres, les invites, les conseils, les demandes, les éxigences, les propositions, les directives, les injonctions me tétanisent, me vrillent la gorge, me tordent le ventre."

    Capitalisme, industrie, modernité... Ce court-métrage est tout simplement mortel (et ce n'est rien de le dire).


    "Embarquez pour un voyage visionnaire à travers l’inconscient fragmenté de l’Occident et, avec courage, affrontez l’Ombre. De l’ombre à la lumière."

     

     

     b L'obsession sécuritaire

     le saccage des libertés fondamentales dont l'influence délétère participe à convaincre l'opinion d'accepter la régression sociale comme un moindre mal. cf L'obsession sécuritaire : nL’intelligence artificielle au service de la répression , 24/04/2015« La sécurité est la première des libertés.


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    humour 37

    n “Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !” 

    Edito. Face au désordre mondial qui devient la règle du jeu, nous voilà effectivement obligés de courir. Mais vers où ? Vers quel nouveau monde ? Avec qui ? Et comment ?

    A quoi ressemble la vie lorsque l'on est à la rue, sans famille, sans papiers, sans travail, et que l'on a traversé les pires horreurs pour en arriver là ?
     
    Il était une fois Omar, Abdo et Kassem
    Plein écran.
    A quoi ressemble la vie lorsque l'on est à la rue, sans famille, sans papiers, sans travail, et que l'on a traversé les pires horreurs pour en arriver là ? Notre journaliste Victor Mauriat a suivi pendant une semaine le quotidien de trois migrants dans les quartiers du nord-est parisien. «Leurs histoires passées, actuelles et futures» sont à découvrir dans un long-format produit par SixPlus, la rubrique nouveaux formats de «Libé», et à lire ici. (Photo Cyril Zannettacci pour Libération)
    pour Libération) nLibération.fr – A la Chapelle, il était une fois Omar, Abdo et Kassem n

    Le marché des réfugiés, de la pauvreté et de l'exploitation

    Guerres civiles, famines, persécutions, crise migratoire… Vingt millions de réfugiés vivent aujourd’hui dans des camps, véritables villes avec leurs allées de tentes, containers et baraquements en préfabriqué. Pour nourrir et vêtir ces populations, des entreprises privées s’implantent dans ces camps, comme ceux de Zaatari en Jordanie, de Moria sur l’île grecque de Lesbos ou encore d’Elbeyli en Turquie. Elles ouvrent des supermarchés, vendent denrées alimentaires et équipements (cuisines, blanchisseries…).

    Dans une totale indifférence, un processus d’« encampement » permanent, et non plus provisoire, se met en place à l’échelle internationale, avec l’aval des Etats membres de l’ONU, de l’Union européenne et de Frontex, son Agence de garde-frontières et de garde-côtes créée en 2016. Des éléments précis qui permettent de mieux comprendre « cet horizon d’enfermement qui se dessine » pour des millions d’indésirables. 

    Réfugiés, un marché sous influence

    :: MAD MARX - La Websérie ::::

    « Une autre fin du monde est-elle possible ? »

    "« Isolée de longues années dans une prison expérimentale, Romane découvre à sa sortie que le monde n’est plus qu’un vaste et dangereux champ de ruines. A la recherche de sa sœur, elle fait la connaissance d’un vieil excentrique surnommé Marx le Fou qui veut faire d’elle la glorieuse instigatrice d’une révolution fantasque. »
    Voilà pour le synopsis de cette websérie pour le moins atypique et disponible sur youtube depuis le 15 septembre. On y découvre un monde post-apocalyptique dans lequel errent des mercenaires à la solde d’un pouvoir obscur, des zombies-gueux qui mangent des canettes de nourriture avariées et des espèces de survivants qui chiquent des restes de ceintures en cuir. Mad Marx n’est pas un film amateur potache et kitch tourné au caméscope par une bande de copains, la réalisation est soignée et le scénario inspiré. Les dialogues et le jeu des acteurs sont eux aussi très réussis, précis et drôles. Si cette websérie nous a beaucoup plu, c’est aussi qu’elle revêt un caractère expérimental dans sa forme, dans son processus de réalisation et dans la manière d’appréhender l’imaginaire et la question politique. Nous nous sommes entretenus avec son réalisateur Mathias Averty et Henry (Marx dans la série). Les quatre épisodes sont accessibles au fil de l’article."

    « Une autre fin du monde est-elle possible ? »

    Et l'émotion naquit de “Mad Max”... - Cinéma - Télérama.fr

    Mad Max”, retour sur une saga de furie et sang - Cinéma - Télérama.fr

    Créé le lundi 24 septembre 2018

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    Vous avez dit réformisme...

     
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    Les Enragés 
     
     
     
     
    Depuis son arrivée au gouvernement, le militant écologiste subit les assauts répétés des groupes de pression de toutes sortes. "Leur influence a énormément pesé sur ses épaules. lls sont présents dans tous les ministères. Hulot expliquait souvent combien c’était compliqué de mener une politique environnementaliste à cause de leur omniprésence", se désole le sénateur EELV Joël Labbé. Comme de nombreux ministres avant lui, Nicolas Hulot n'est pas parvenu à réguler le poids de ces lobbys dans la prise de décision finale. Symbole de cet échec : l’implantation de la bioraffinerie Total dans les Bouches-du-Rhône, bien qu'elle importe 300 000 tonnes d’huile de palme par an.
     

    C’était David contre Goliath : il n’a rien pu faire contre la puissance des lobbys. Leur couvert est mis à l’Elysée.

    1 – Par le suffrage universel ou catégoriel, l’élection des représentants dans les structures politiques, voire sociales et économiques, la bourgeoisie fait sanctifier l’exploitation par l’élection et se disculpe de son oppression. La loi étant sensée venir du peuple, toute critique devient anti-démocratique, voire dirigée contre le peuple, et on pourra réprimer en toute bonne conscience.

    2 – Les réformistes, pour être éligibles, ne doivent pas enfreindre le cadre légal et constitutionnel forgé par la bourgeoisie (prémices de la pacification et de l’intégration au cadre légal). La bourgeoisie lâchera quelques menus avantages aux élus, pour séduire l’électeur, et créditer la tactique réformiste (début de la collaboration et du partenariat).

    3 – Les réformistes doivent défendre le parlementarisme et l’Etat. L’Etat, selon eux, serait neutre ou arbitre, donc juste, ou bien encore et tout au contraire, utile pour faire du social, redistribuer les richesses. Il pourrait même être progressiste et il deviendrait alors l’Etat prolétarien contrôlé par les travailleurs. L’impasse est faite sur l’origine et la fonction de l’Etat comme outil d’oppression. Dans nos démocraties, les prolétaires peuvent-ils constituer une majorité électorale, vues les couches sociales intermédiaires dites classes moyennes, les divergences entretenues par le corporatisme et les diverses tendances du réformisme ?

    4 – Les salariés, quand ils croient au parlementarisme, s’écartent des révolutionnaires en fondant leur espoir sur la prochaine élection. Pendant ce temps, ils restent corvéables, exploitables et divisés.

    5 – Les organisations politico-syndicales de gauche, pour obtenir le plus de voix et d’élus, combattent les révolutionnaires et les anti-parlementaristes. La bourgeoisie est heureuse que l’attaque contre le radicalisme des salariés vienne des structures de gauche, ce qui accélère les divisions des travailleurs.

    6 – La bourgeoisie va accroître les moyens et les pouvoirs des réformistes : subventions, heures de détachement ou heures syndicales, locaux, indemnités de fonctionnement et de formation, remboursements très généreux de frais de toutes sortes, etc… En fondant l’attribution des moyens sur la représentativité électorale, on élimine toute organisation anti-parlementaire, voire celle favorables aux élections mais trop petites. On les prive des moyens logistiques et de certains droits légaux, voire on peut nier leur existence. Bref, les grosses structures se renforcent, et combattent encore plus violemment toute critique et pratique anti-électorale.

    7 – Le lobby réformiste est puissant, représenté par les syndicats institutionnels dans les lieux de travail et les structures qui en découlent. Il conforte son influence par les partis, dans les parlements ou structures équivalentes (locales, régionales, internationales). Il gouverne, gère ou cogère l’Etat, ses administrations et institutions, ainsi que de nombreuses caisses sociales (retraites, santé, aides sociales, chômage, mutuelles, etc…).

    8 – Les réformistes recrutent pour leurs objectifs du personnel formé dans les écoles de la bourgeoisie. Ces individus recherchent argent et pouvoir, et concourent à embourgeoiser les structures réformistes, et à les intégrer au système social et politique adéquat. Sociologiquement, la croissance des élus, permanents, … bureaucratise les structures qui se juxtaposent à la réalité sociale (dirigeants, cadres, subalternes). Les adhérents se taisent ou se désaffilient, n’ayant aucun poids face aux dirigeants. Ils servent de main d’œuvre gratuite.

    9 – La corruption sévit : détournements des protections juridiques, des heures de délégations, dérogations, favoritisme, avantages, passe-droits ; chacun négocie son pouvoir pour ses intérêts personnels.

    10 – Les ressources des partis et syndicats institutionnels proviennent majoritairement des finances publiques, les cotisations étant résiduelles. Résultat, les personnels de ces institutions sont des quasi-fonctionnaires. Elles-mêmes sont devenues, comme l’écrivait Althusser, des appareils idéologiques de l’Etat qui vendent du rêve, de l’espoir, prodiguent des grands principes humanistes pour séduire les électeurs, mais qui ont fonction d’encadrer, domestiquer, discipliner pour réprimer le prolétariat. Ce sont des outils efficaces car plus ils sont puissants, plus les inégalités se maintiennent ou croissent, plus l’oppression est subtile.

    11 – Mais, si par le plus grand des hasards, par un accident de l’histoire, le réformisme et le cadre pseudo-démocratique du parlementarisme, devenaient une gêne, voire une menace, la bourgeoisie, fidèle à ce qu’elle est, ferait un coup d’Etat, établirait la dictature, le temps de liquider les subversifs, de mater les agités, avant de permettre le retour de la pseudo-démocratie.

     

    La une de Var Matin aujourd'hui :

     la photo de Nestor MaknoLe député et le dépité..., 

     

    Photo de Nestor Makno.

     A travers PSA :Comprendre le capitalisme : citoyen actif

     

     

    Le marché des réfugiés, de la pauvreté et de l'exploitation

     

    Réfugiés, un marché sous influence

     

    Daniel Peymans "Je recommande vivement l'ouvrage suivant: "CRITIQUE DE L IDEOLOGIE INSURRECTIONNALISTE" (Prolétaires internationalistes) Ed. Communauté de lutte"


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    é 2 photos.
     4 avril, 08:01 · 
     

    4 avril 1991 : mort de Julien TOUBLET dit Jean THERSANT

    Né en 1906, il est issu d'un milieu modeste, devient ouvrier bijoutier et adhère au syndicat de sa branche rattaché à la CGTU. Il découvre l'anarchisme en assistant à une conférence de Sébastien Faure, intitulée "Dieu n'existe pas!". En 1932, il rejoint la CGT-SR (Syndicaliste Révolutionnaire) fondée par Pierre Besnard. De 1934 à 1938, il en assure le secrétariat et la sortie de son organe de presse "Combat syndicaliste".
    En juillet 36, lorsqu'éclate la révolution en Espagne, il mobilise toute son énergie pour aider les libertaires espagnols et se rend dans ce but à plusieurs reprises à Barcelone. Il prend également part à la création de l'hebdomadaire "L'Espagne antifasciste" et rejoint "S.I.A" (Solidarité Internationale Antifasciste) créée par Louis Lecoin, organisation qui apportera son soutien aux réfugiés espagnols internés dans les camps du sud de la France. Durant la guerre il est mobilisé comme infirmier; assiégé à Dunkerque, évacué en Angleterre puis rapatrié, il rentre clandestinement à Paris. Durant "l'Occupation", il créé une coopérative ouvrière de bijouterie fantaisie "Art et Technique Appliquée" où il exerce son métier avec sa compagne Denise, quelques parents et compagnons. Epoque durant laquelle il tente de réorganiser un mouvement libertaire dans la clandestinité et met en place une filière pour aider et cacher les militants menacés. Après la "Libération" il prend part, en 1945, à la création de la CNT (française) organisation qu'il quittera en 1954 pour rejoindre le groupe de Pierre Monatte autour du journal "La Révolution prolétarienne". Devenu correcteur de presse en 1952, il militera au sein de ce syndicat. De 1969 à 1980, il participe à "ASRAS" (l'Alliance syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste) créée dans le sillage de mai 68. Il meurt le 4 avril 1991, à Créteil.

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    congrès des anarcho-syndicalistes russes à Moscou (1918)
     
    1-Sur le moment présent
    2-Sur les soviets ( conseils)
    3-Sur les comités d'usine et de fabrique et les syndicats
    Sur le moment présent
    Considérant que notre Révolution est une révolution sociale qui doit provoquer l'embrasement mondial d'un affrontement décisif des classes ; et prenant en considération qu'elle se trouve actuellement sous la triple menace contre-révolutionnaire de la bourgeoisie étrangère, de la contre-révolution intérieure et du parti actuellement dominant, devenu contre-révolutionnaire après la conclusion de la paix de BrestLitovsk et de la trahison du prolétariat et de la paysannerie de Pologne, de Lithuanie, d'Ukraine, de Finlande et autres.
    la 1ère conférence panrusse des anarcho-syndicalistes estime indispensable et de toute urgence d'organiser ses forces pour la lutte contre les ennemis de la révolution et de la classe ouvrière, afin de poursuivre et approfondir la Révolution commencée.
    Dans ce but, la Conférence des anarcho-syndicalistes recommande aux camarades, en ce moment donné, de tendre à réaliser et d'imprégner la conscience des classes laborieuses de la nécessité de la lutte pour :
    1- La suppression du capitalisme d'Etat et de tout pouvoir.
    2- La révolution communaliste, sur le plan politique, par l'union des soviets libres sur la base du fédéralisme ; la révolution syndicaliste, sur le plan économique, par une même union des organisations indépendantes des ouvriers et des paysans sur une base de production.
    3- La création de soviets libres de délégués (les ouvriers et paysans, et la suppression de l'institution des commissaires du peuple, en tant qu'organisation hostile aux intérêts de la classe ouvrière.
    4- La suppression de l'armée, en tant qu'institution, et l'armement général des ouvriers et paysans, en montrant l'absurdité de la "patrie socialiste", car il n'y a que le monde entier qui puisse être tel.
    5- Le combat contre la réaction blanche, comme par exemple les Tchécoslovaques et autres mercenaires de l'impérialisme mondial, sans oublier que le parti anciennement archi-révolutionnaire des bolcheviks est devenu le parti de la stagnation et de la réaction.
    6-Le transfert de la question du ravitaillement entre les mains des organisations paysannes et prolétaires, l'arrêt des réquisitions forcées et des mesures policières à la campagne ; de telles mesures provoquent l'hostilité des paysans envers les ouvriers, affaiblissent le front révolutionnaire et font le jeu de la contre-révolution.
     
    Sur les soviets
    Prenant en considération :
    l- le rôle des soviets dans la lutte contre la contre-révolution.
    2- Le mécontentement des ouvriers vis-à-vis de la tactique des bolcheviks à l'égard des soviets et des autres organisations ouvrières, qui ne fait que croître.
    3- La dictature des bolcheviks sur les soviets et les organisations ouvrières qui pousse les ouvriers à droite, vers l'Assemblée constituante.
     
    4- Que pour sortir la révolution de l'impasse, il faut une grande énergie et une pleine responsabilité de la part des travailleurs et qu'il est pour cela nécessaire de restaurer les soviets en tant qu'organisation purement de classe. Que les travailleurs doivent avoir des soviets une compréhension plus claire et déterminée, afin de mener un combat victorieux.
    Nous, anarcho-syndicalistes, déclarons :
     
    1- Nous sommes pour les soviets qui tendent à la destruction des formes centralistes actuelles. (des conseils- des soviets libres ndt)
    2- Nous avons lutté et lutterons pour les soviets, en tant que forme politique transitoire, car nous considérons que la fédération des villes et des communes libres apparaît comme la forme politique transitoire de la société, devant inévitablement mener à la suppression totale de l'Etat et au triomphe définitif du communisme.
    3- Nous sommes pour les soviets, mais sommes catégoriquement contre le Soviet des commissaires du peuple, en tant qu'organe ne découlant pas de l'oeuvre des soviets, mais au contraire ne faisant que la gêner.
    4- Nous sommes pour les soviets réellement représentatifs, organisés sur des bases collégiales, sous réserve d'une délégation directe des ouvriers et paysans d'une usine donnée, d'une fabrique, d'un village, etc. et non de politiciens bavards y entrant sur des listes de parti et qui transforment les soviets en salons de bavardages démagogiques.
    5- Nous sommes pour la fédération des soviets, où les soviets locaux autonomes s'unissent sur le plan du district et de la région ; et aussi pour que périodiquement des congrès généraux panrusses s'assemblent et s'organisent en commissions conçues sur le modèle du soviet.
     
    6- Nous sommes pour les soviets libres ne prenant de mesures qu'après consultation des électeurs locaux qui se tiennent à l'écart des comités centraux de tous les partis possibles, s'il est encore possible d'y mener un travail libre et créateur.
    Sur les comités d'usine et de fabrique et les syndicats
    l- Il est indispensable de procéder à une transformation radicale et immédiate de l'économie du pays, la bourgeoisie impérialiste l'ayant acculée, par la guerre et le pillage, à une situation désespérée ; il faut abolir le système capitaliste d'Etat et le remplacer par un système socialiste basé sur des principes communistes libertaires.
     
    2- Les organisations ouvrières doivent jouer le rôle le plus actif dans cette oeuvre, chacune sur son terrain défini par la vie (sans permettre en cela aucune intervention de l'Etat ou d'organisations étatiques).
     
    3- Les syndicats, ainsi que l'a montré la révolution actuelle, ne peuvent être l'axe du mouvement ouvrier, du fait qu'ils ne correspondent pas à la situation politique et économique changeante actuelle, ni par leur forme ni par leur nature. A présent, une nouvelle forme d'organisation ouvrière correspond pleinement aux nouvelles formes révolutionnaires de la vie économique et politique, tant par ses structures que par sa nature. Cette nouvelle forme d'organisation est le produit de la grande révolution laborieuse : les comités d'usine et de fabrique. Dorénavant, le centre de gravité des aspirations ouvrières doit se transporter dans cette forme d'organisation.
     
    4- Les syndicats dans leur sens habituel sont des organisations mortes. Désormais, ils apparaissent comme une section du comité d'usine et de fabrique, menant un travail complètement autonome dans les secteurs suivants :
    - éducatif et culturel (seulement là où les organisations prolétariennes culturo-éducatives n'ont pas pris corps) ;
    - de solidarité ;
    - dans les cas d'aide individuelle, où le comité d'usine, la bourse du travail et la coopérative ouvrière de consommation n'ont pas à intervenir.
    5- Le comité d'usine et de fabrique est la forme organisationnelle de combat de tout le mouvement ouvrier, considérablement plus achevée que les soviets de délégués des ouvriers, paysans et soldats, du fait qu'il apparaît comme l'organisation autogérée de production à la base et parce qu'il se trouve sous le constant et vigilant contrôle des ouvriers. C'est sur lui que la Révolution fait reposer l'organisation de la vie économique à partir des principes communistes. Là, où il n'est pas possible de créer des comités d'usine et de fabrique, les syndicats remplissent leurs fonctions.
    6- Le comité d'usine et de fabrique est notre organisation future, jeune et dynamique, pleine de vie et d'énergie ; les syndicats notre organisation ancienne, vieille et usée. Le comité d'usine et de fabrique est l'une des formes les plus achevées d'organisation ouvrière, dans les limites de l'ordre étatique et capitaliste actuel en train de crouler ainsi que le premier organe social de base dans la future société communiste libertaire.
    Toutes les autres formes d'organisation ouvrière doivent s'effacer devant lui, car elles ne peuvent être que ses ramifications.
    Avec l'aide des comités d'usine et de fabrique et de leurs unions, réalisées fédérativement, la classe ouvrière anéantira aussi bien l'esclavage économique actuel, que son nouvel aspect le capitalisme d'Etat, qui se fait appeler "socialisme".
     
     source la publication de CNT AIT 71.

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