• n

    "...Avant les guignolades officielles de demain, à Craonne, alors que les fusillés pour l'exemple n'ont toujours pas été réhabilités et que la Chanson de Craonne a été censurée, en juin dernier, lors des commémorations de la Bataille d'Arras!..."
    Dominique Grange

    La Chanson de Craonne

    Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
    On va reprendre les tranchées,
    Notre place est si utile
    Que sans nous on prend la pile
    Mais c'est bien fini, on en a assez
    Personne ne veut plus marcher
    Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
    On dit adieu aux civ'lots
    Même sans tambours, même sans trompettes
    On s'en va là-haut en baissant la tête

    Adieu la vie, adieu l'amour,
    Adieu toutes les femmes
    C'est bien fini, c'est pour toujours
    De cette guerre infâme
    C'est à Craonne sur le plateau
    Qu'on doit laisser sa peau
    Car nous sommes tous condamnés
    Nous sommes les sacrifiés

    Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
    Pourtant on a l'espérance
    Que ce soir viendra la r'lève
    Que nous attendons sans trêve
    Soudain dans la nuit et dans le silence
    On voit quelqu'un qui s'avance
    C'est un officier de chasseurs à pied
    Qui vient pour nous remplacer
    Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
    Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

    C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
    Tous ces gros qui font la foire
    Si pour eux la vie est rose
    Pour nous c'est pas la même chose
    Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
    F'raient mieux d'monter aux tranchées
    Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
    Nous autres les pauv' purotins
    Tous les camarades sont enterrés là
    Pour défendr' les biens de ces messieurs là

    Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront
    Car c'est pour eux qu'on crève
    Mais c'est fini, car les trouffions
    Vont tous se mettre en grève
    Ce s'ra votre tour, messieurs les gros
    De monter sur le plateau
    Car si vous voulez faire la guerre
    Payez-la de votre peau

    Poster de TARDI pour le Hors Série de la revue Le UN, numéro spécial Mutineries de 1917.

    Aucun texte alternatif disponible.
     

    votre commentaire
  • n

    Coup de pouce abstentionniste 2:

    A l'argument: "mais c'est les autre qui vont choisir à ta place euh!!" la réponse est simple:
    " Mais pendant 5ans tu ne choisis rien c est le gouvernement qui choisi! c'est ça l'arnaque, c'est choisir des maitres! Et se croire libre 1jour tout les 5ans "

    et quand bien même; les candidats de l’extrême gauche à l’extrême droite sont tous d'accord sur l'essentiel: il défendent la république, la hiérarchisation sociale, le capital ( qu'il soit privé ou d'Etat) etc
    Alors tout ces candidats font leur marketing pour flatter leur potentiels gogo d'électeurs sans jamais, ils s'en garde bien, montrer que sur le font ils sont tous d'accord.

    VIVE L'ABSTENTION

    L’image contient peut-être : 1 personne, barbe et texte
     

     

    « En dépit de tant de richesses »

    Venezuela, les raisons du chaos

    LEPARISIEN.FR

     

    En novembre, manifestations populaires et tentatives de déstabilisation ont intensifié les convulsions politiques que connaît le Venezuela. Tout au long des années 2000, les réussites — sociales, géopolitiques et culturelles — de la « révolution bolivarienne » d’Hugo Chávez avaient pourtant suscité l’enthousiasme des progressistes par-delà les frontières. Comment expliquer la crise que traverse actuellement le pays ?

     

    JPEG - 171.4 ko

     

    Yaneth Rivas. – « El ejemplo que Caracas dió » (L’Exemple qu’a donné Caracas), 2014
    © Yaneth Rivas – Cartel de Caracas
     
     
    L’opposition appelle à manifester contre le président Maduro mercredi 18 mai. Analyse d’Eduardo Rios, doctorant au CERI-Sciences Po Paris, en échange doctoral à Oxford.
     
    Il faut d’abord prendre en considération le contexte économique catastrophique du pays
     
    Mais le principe de réalité est le plus fort. Nous restons dans le statu quo et les deux camps vont partager la responsabilité de l’instabilité. Si, contre toute logique, la situation dégénère, ce sera le chaos.
     
    Depuis la chute du mur de Berlin, la revendication du projet socialiste par un chef d’État était devenue désuète. Depuis janvier 2005, Hugo Chávez proclame cet horizon pour la société vénézuélienne. Le propos de Rafael Uzcátegui est celui d’un militant qui regrette la « crise mondiale de la pensée révolutionnaire » et qui souhaite, ardemment, une société émancipée de toute exploitation. L’auteur regrette qu’au-delà de la rhétorique socialiste du président vénézuélien, les structures de la société n’aient pas vraiment évolué. Il tente de rendre compte de la réalité du Venezuela contemporain au-delà des clichés qui ont eu tendance à s’imposer au cours de la décennie passée. https://cal.revues.org/571
     
    Inflation, misère et corruption : les forces telluriques que décrivait Chávez lors de sa prise de fonctions sont à nouveau à l’œuvre ; le volcan s’est réveillé. Pour la droite, les choses sont simples : le socialisme échoue toujours. À gauche, où l’on avait appris à voir le Venezuela comme un phare dans la nuit néolibérale, l’incompréhension le dispute à l’incrédulité. Et une question s’impose, celle que formulait déjà le dirigeant bolivarien quand il esquissait le bilan de ses prédécesseurs, en 1999 : comment expliquer que, en dépit de « tant de richesses », « le résultat soit aussi négatif » ?
     
    « À cause de la guerre économique que nous livrent l’opposition et ses alliés », répond le président Nicolás Maduro, élu en avril 2013, un mois après le décès de Chávez. Les chefs d’entreprise profitent de la chute des cours du pétrole pour organiser la pénurie, souffler sur les braises de la colère populaire et préparer le renversement du pouvoir chaviste
     
    Or la question qui divise le chavisme est d’une autre nature : l’hostilité de ceux que la « révolution bolivarienne » cherche à priver de leurs privilèges suffit-elle à expliquer le chaos actuel ?
     
    Le thème de la « guerre économique » lui évoque une image : « Dopé à la rente pétrolière, le Venezuela est monté sur le ring pour distribuer les uppercuts à la bourgeoisie et à l’empire. Désormais, les anabolisants ont disparu : le gouvernement est dans les cordes. D’un seul coup, il trouve anormal que ses adversaires poursuivent le combat. » Se revendiquant toujours du chavisme, « mais opposé au gouvernement », le militant Gonzalo Gómez formule les choses autrement : « On ne fait pas la révolution en espérant que le capitalisme ne réagira pas. » « D’ailleurs, poursuit-il, il faut distinguer deux attitudes : celle qui consiste à créer les conditions de la crise et celle qui consiste à en profiter. Bien souvent, les patrons se contentent de tirer parti des dysfonctionnements de l’économie. »
     
    par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, décembre 2016) // En novembre, manifestations…
    MONDE-DIPLOMATIQUE.FR
     
    Malgré les déconvenues qu’il a causées depuis un siècle, et malgré les crimes qui ont été commis en son nom, le socialisme continue à susciter l’espoir d’une vie meilleure, dans une société libre et égalitaire. Aussi, quand dans un pays riche en pétrole comme l’est le Venezuela, un gouvernement, fort de victoires électorales successives, annonce qu’il s’engage sur le chemin du socialisme, d’un socialisme nouveau, il s’attire à travers le monde le soutien enthousiaste d’une partie de la gauche. 

    Mais un discours véhément contre l’Empire états-unien, la haine que lui témoignent certains de ses adversaires, des ventes de pétrole à bon marché à des régimes amis, des expropriations d’entreprises locales ou étrangères suffisent-ils pour justifier cet enthousiasme ? 

    Rafael Uzcátegui, militant libertaire vénézuélien, contributeur de longue date à El Libertario, le périodique anarchiste de Caracas, et responsable du service d’enquête de PROVEA, une organisation vénézuélienne de défense des droits de l’homme, ne le pense pas. Au sujet de ce que ses dirigeants appellent le « processus bolivarien », il nous dit : « Deux interprétations grossières de ce processus se font concurrence sur la scène mondiale : d’un côté, on affirme que le gouvernement de Caracas a engagé une série de transformations radicales qui déboucheront sur le "socialisme du XXIe siècle", une trajectoire qui s’oppose aux politiques et aux valeurs de l’impérialisme capitaliste ; de l’autre, au contraire, on assure que le président Chávez est un dictateur qui instaure par la force le communisme au Venezuela. 
    Toutes deux, comme nous essaierons de le démontrer, sont fausses. » 

    Dans ce livre, sous une forme ramassée, on trouvera bien des éléments – sur la vie quotidienne, sur les relations entre le gouvernement et les organisations et mouvements sociaux – permettant de replacer les politiques menées par le régime vénézuélien dans leur double contexte, celui de l’histoire du Venezuela et celui de la mondialisation économique contemporaine. On y trouvera aussi à coup sûr des éclairages sur les conditions d’une transformation sociale radicale dans notre propre pays. 


    Préface d’Octavio Alberola 


    Sommaire : Très bref aperçu du Venezuela avec carte – Préface d’Octavio Alberola – Introduction – Première partie : La vie quotidienne au Venezuela bolivarien – Deuxième partie : « L’excrément du diable » – Troisième partie : La politique bolivarienne – Conclusion – Postface.
     

    votre commentaire
  • n

     

    18 min · 
     
     
    L’image contient peut-être : texte
     
     
     
     
    J’aime
     
    J’adore
     
    Haha
     
    Wouah
     
    Triste
     
    Grrr
     
     
     
     
     

    Sur le coup d’État du 2 décembre 1851

    " Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. "Choses vues (8 avril 1851)

    " Un homme vient de briser la Constitution, il déchire le serment qu’il avait prêté au peuple, supprime la loi, étouffe le droit, ensanglante Paris, garrotte la France, trahit la République. "
    Proclamation à l’armée (3 décembre 1851) CITATIONS DE VICTOR HUGO,   HOMME POLITIQUE

     
    FLICOPOLIS - ÉPISODE 4

    Justice nulle part

    Flicopolis (4/8) : injustices de la justice et politique du chiffre

    03'19"

    Un documentaire de Merry Royer

    Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
    Justice nulle part (4/8) : des injustices de la justice à la politique du chiffre. 
    Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares. 

    n


    votre commentaire
  • n

    on nous parlent rarement des non croyants que l'on tuent .et encore moins qui comme moi sont contre toute forme de religion le considérant comme secte .je suis un libre penseur anarchiste libre .je ne juge pas je dit ce que je pense au non de ma liberté

    discrimination des non-croyants, athées, agnostiques etc par le monde.
    Tout en sachant qu'un(e) non croyant ( ou un(e) apostat) peut être condamné à mort dans encore beaucoup de pays.

    https://fr.wikipedia.org/…/Discrimination_contre_les_ath%C3…

    Aucun texte alternatif disponible.
     
     

    Un étudiant en journalisme connu pour ses opinions libérales a été battu à mort aujourd'hui par des centaines d'autres étudiants dans une université du nord-ouest du Pakistan, ont indiqué la police et des témoins.

    Mashal Khan a été dénudé, frappé, blessé par balle, et poussé du deuxième étage de sa résidence de l'université Abdul Wali Khan à Mardan, ont indiqué des sources au sein de l'établissement.

    Un source policière a néanmoins indiqué que des étudiants s'étaient récemment plaint auprès des autorités universitaires des opinions considérées comme laïques de Mashal Khan. Cette source a précisé que M. Khan et deux amis avaient eu un débat houleux avec d'autres étudiants au sujet de ses opinions religieuses, au point que des enseignants l'avaient enfermé dans une salle pour le protéger

    Un cadre de l'université a expliqué sous couvert de l'anonymat que ces enseignants sont intervenus "pour le protéger lui et ses deux amis, mais la foule a attaqué la salle, l'a torturé et tué". M. Khan était "critiqué par les autres pour ses opinions libérales, laïques, (...) et son absence à la prière du vendredi", a-t-il ajouté.

    Le mois dernier, le Premier ministre Nawaz Sharif a ordonné le retrait de tous les contenus blasphématoires des réseaux sociaux.

    La loi anti-blasphème est critiquée par les défenseurs des droits de l'Homme, soulignant qu'elle est souvent détournée pour régler des différends personnels. Les libéraux accusent également les conservateurs de crier au blasphème pour faire taire leurs détracteurs.

    les marchands de foi 

    ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse.


    Documentaire
    Réalisé en 2016 par  Didier Martiny
    Fiche programme
     
    Le 06 mars 2017 à 22h28
    La fin des chrétiens d'Orient ?

    "et l'homme créa les dieux"

    Middle East Egypt ISIS


    votre commentaire
  •  

    Ni Dieu ni maitre - Une histoire de l'anarchisme (1/2)

     

    Moustaki et Martha Contreiras - "Sans la nommer" (la révolution permanente) 1981
     

     Dès qu’il y a domination, sous quelque forme qu’elle soit, les gens se révoltent et s’y opposent.” Tancrède Ramonet "Et l’on est alors devant une critique du capitalisme et de la verticalité du pouvoir. »
     
    Georges moustaki- Sans la nommer

     
     

    Très bon documentaire ce soir sur ARTE : Comprendre les raisons de l'anarchisme et son but de liberté face a des ordres tyraniques cyniques et absurdes Comprendre l'histoire, l'origine l'anarchisme  votre publication.

    1ère partie : La Volupté de la destruction (1840-1914)
    2ème partie : La Mémoire des vaincus (1911-1945)

    La volupté de la destruction (1840-1914)

     

     

    Du manifeste fondateur de Proudhon (1840) à la chute de Barcelone (1939), cette fresque documentaire fait revivre la richesse foisonnante d'un mouvement multiforme, montrant combien l'anarchisme continue d'irriguer tout le champ des luttes sociales et politiques. Premier volet : La volupté de la destruction (1840-1914). propriété privée, anarchisme, Mikhaïl Bakounine, Joseph Proudhon, terrorisme

    De la Commune de Paris, en 1871, à la grève générale de 1906, de l'émergence des Bourses du travail à celle des grandes organisations syndicales, des premiers votes féminins aux communautés de vie alternative, de l'éducation populaire à la mise en place d'écoles libertaires, le mouvement anarchiste suscite des expériences révolutionnaires inédites et se révèle l'un des principaux promoteurs des grandes avancées sociales. De Ravachol à Bonnot, de l'assassinat de Sadi Carnot (1894) à celui d'Umberto Ier d'Italie (1900), ce film rappelle que la «propagande par le fait» que choisissent certains anarchistes inaugure un terrorisme international qui cible avec succès les sommets de l'Etat, mais contribue à forger sa légende noire.

    Mardi 11 20:50 - 22:05 Ni Dieu, ni maître, une histoire de l'anarchisme Documentaire Réalisé en 2016 par  Tancrède Ramonet

    La mémoire des vaincus (1911-1945)

     

     

    Du manifeste fondateur de Proudhon (1840) à la chute de Barcelone (1939), cette fresque documentaire fait revivre la richesse foisonnante d'un mouvement multiforme, montrant combien l'anarchisme continue d'irriguer tout le champ des luttes sociales et politiques. Second volet : La mémoire des vaincus (1911-1945).

    Au sortir de la Première Guerre mondiale, dans une Europe exsangue, l'anarchisme semble avoir perdu l'essentiel de son influence. Mais les révolutions mexicaine, puis russe, ont vu appliquer ses mots d'ordre à une échelle inédite, même si l'échec de la première, et la prise du pouvoir par les bolcheviks à Saint-Pétersbourg pour la seconde, ont rejeté à nouveau parmi les vaincus des milliers de ses militants. Dans cet entre-deux-guerres où, très vite, les totalitarismes fasciste et soviétique se font face, l'anarchisme reste fort en Amérique. En 1927, l'exécution des deux militants Nicola Sacco eBartolomeo Vanzetti suscite une immense réprobation des deux côtés de l'Atlantique. Puis, au printemps 1936, l'élection en Espagne d'un gouvernement de Front populaire va permettre aux anarchistes d'écrire l'une des pages les plus marquantes de leur histoire.

     
     
    Ni Dieu ni Maître, une histoire de l'anarchisme [Documentaire RTS]
     1ère partie : La Volupté de la destruction (1840-1914)
    2ème partie : La Mémoire des vaincus (1911-1945)

     

    ARTE+7 | Ni Dieu ni maitre - Une histoire de l'anarchisme (1/2) , Ni Dieu ni maître - Une histoire de l'anarchisme (2/2) - Accueil - ARTE


     
    Nestor Makhno et la révolution en Ukraine - Documentaire VF Complet

     

    [Page d'histoire]
    L'enterrement de Pierre Kropotkine, militant et penseur des débuts du communisme libertaire.

    Il s'agit de la dernière démonstration de force du mouvement anarchiste moscovite, et, plus globalement, soviétique. 
    Alors qu'une moitié du mouvement croupit déjà dans les geôles bolchévique ce début d'année 1921, 20 000 militants ce massent derrière le cerceuil de Kropotkine, à l'appel de sa famille et d'une commission d'Anarchistes chargés de l'enterrement du penseur. Quelques jours plus tôt, les proches avaient refusés au gouvernement bolchévique l'organisation de funérailles bolchéviques.

    Le début de la marche commence d'emblée de manière tendue. On exige que les prisonniers anarchistes emprisonnés par la Tchéka soient libérés pour assister à l'enterrement. On menace de refuser de partir. La Tchéka cède, quelques dizaines de militants sont libérés, sous conditions d'être remis à la tcheka dés l'évènement terminé. D'autres n'obtiennent pas le droit d'aller rendre un dernier hommage au penseur.

    Kropotkine représentait, pour le peuple russe, un des visages connus et respecté de la révolution. Lui mort, rien n'empêchait plus le gouvernement d'en finir avec les anarchistes. Un mois plus tard, tandis que la Makhnovtchina est progressivement mise en déroute par les attaques bolchéviques, l’insurrection de Kronsdadt est mise en déroute.

    Les derniers militants anarchistes actifs seront ensuite arrêtés progressivement, en campagne d'abord, puis dans les vitrines même de la révolution, à Léningrad et Moscou par vagues successive en 1925 avec la dissolution de la Croix Noire Anarchiste, puis en 1929 avec les fermetures des deux dernières librairies libertaire du pays et l'arrestation de leur militant. Pour le mouvement anarchiste Russe, ce ne sera plus alors que l'emprisonnement, les tortures et la mort, ou l'exil.

    En 1921, en tête de la marche funéraire, une banderole rappelait la phrase de Kropotkine :


    "Là où il y a autorité, il ne peut y avoir de liberté"

     

    1909 : L’Affaire Ferrer soulève les foules contre l’Église catholique

    Version imprimable de cet article Version imprimable  

    Durant l’été 1909, la monarchie espagnole a maté dans le sang une insurrection à Barcelone. Mais elle ne se doute pas qu’en exécutant le pédagogue Francisco Ferrer, elle va s’attirer une protestation mondiale sans précédent. En France, l’Affaire Ferrer va même marquer un tournant dans les pratiques politiques. Un épisode méconnu de l’histoire du mouvement ouvrier.

    "Face à eux, trois lignes de policiers à pied et à cheval, commandés par le préfet Lépine en personne. Le choc est rude. On s’égosille. L’Internationale à tue-tête. Des « Vive Ferrer ! » à en assommer les flics. Le cortège du PS, moins combatif, est disloqué par la police. Du cortège révolutionnaire, des coups de feu claquent. Les dragons mettent sabre au clair. On fait feu sur le préfet : manqué ! mais deux agents à ses côtés sont fauchés par les balles. La cohue est totale. Cailloux et briques pleuvent "

    x et briques pleuvent "

     
    La tragédie des Brigardes internationales de Patrick Rotman : Sacré tour de force que ces cent minutes tout en archive signées Patrick Rotman ( été 44, les survivants....) Avec un souffle qui n'a d'égal que sa clarté, la guerre d'Espagne et ses multiples développements
     
    La Tragédie des Brigades Internationales

     


    La tragédie des Brigades Internationales ARTE ... - YouTube 

     

    Arte Mardi 11 22:05 - 23:20Ni Dieu, ni maître, une histoire de l'anarchismeDocumentaire Réalisé en 2016 par  Tancrède Ramonet
     
    Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme Créé le dimanche 04 décembre 2016Lénine, une autre histoire de la révolution russe Créé le samedi 11 mars 2017, Du devoir de la désobéissance civile - Créé le mardi 07 février 2017 , Les faussaires de l'Histoire France ..Créé le lundi 06 février 2017
     

    Les jeux d'Hitler Créé le mardi 23 août 2016

    Ken Loach, un cinéaste en colèreCréé le mercredi 26 octobre 2016 , PARIS : SOUS LES PAVÉS LA RAGE Créé le mardi 20 septembre 2016

    Sous le signe libertaire Créé le lundi 22 août 2016

    OBÉIR, C'EST MOURIR Créé le jeudi 21 juillet 2016


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique