Les Maltais manifestent leur désir d’unité après le meurtre de Daphne Caruana Galizia
Souvent qualifiée de « WikiLeaks à elle toute seule », la journaliste et blogueuse anticorruption Daphne Caruana Galizia, dans un pays marqué par des fractures partisanes ancestrales, avait révélé certains des pans les plus sombres de la politique maltaise. Depuis longtemps, la vie politique maltaise est polarisée entre les travaillistes (centre gauche) au pouvoir depuis 2013 et les nationalistes (centre droit)..
La loyauté au parti est souvent familiale. C’est d’ailleurs au sein même des familles, souvent autour d’un repas, que les militants se rendent pendant les campagnes électorales pour encourager la participation. Et avec ces votes quasi assurés, la volonté de marquer des points face à l’adversaire prend parfois le pas sur la sauvegarde des institutions. Dans ce contexte, l’assassinat de Mme Caruana Galizia exacerbe les querelles partisanes.
Argentine : le cadavre découvert est bien celui de Santiago Maldonado, un manifestant disparu
L’homme avait disparu le 1er août alors qu’il participait à une manifestation de la communauté indienne Mapuche. Ce rassemblement avait été réprimé par la police militaire.
Dans un pays marqué par la répression de la dictature militaire (1976-1983) et ses 30 000 disparus, la disparition du jeune Maldonado a déclenché une vague d’indignation.
Depuis le début, le gouvernement a rejeté la responsabilité de la police militaire, puis a admis qu’un policier pourrait être impliqué de manière individuelle. « Quel que soit le responsable, il devra assumer les conséquences de ses actes, qu’il s’agisse de quelqu’un de la police militaire ou d’une autre personne », a déclaré German Garavano.
Une photo du cadavre de Santiago Maldonado circulait dès mercredi de téléphone en téléphone. Cette découverte a également secoué la scène politique argentine, puisque cette révélation intervient deux jours avant les élections législatives de mi-mandat. Les candidats de la majorité comme ceux de l’opposition ont ainsi décidé de suspendre la campagne électorale. Des partis de gauche se sont même rassemblés sur la place de Mai, face au palais présidentiel à Buenos Aires, pour demander justice, malgré la loi électorale qui l’interdit.
Être ou Avoir - Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
Être ou Avoir - Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugopar
Black Fab (
Articles), dimanche 14 décembre 2008, 12:52
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Barikad - Makhnovtchina
Les grands noms de l'anarchisme Episode 5 Errico Malatesta FABLE ANARCHISTE- Qu'adviendrait-il d'un roi, si par un grand malheur, l'idée lui en venait d'interdire sur le champ ce que son peuple admire ?- Je m'en vais de ce pas, me changer en conteur afin de vous livrer, comme un avertiss'ment, le fruit de mes délires.- Dans un royaume lointain, une foule vivait jadis. Artisans et fermiers, en bonne intelligence créaient une harmonie.- Joyeux, n'manquant de rien, épanouis et complices, car toutes et tous savaient qu'il suffit de bon sens pour vivre en Anarchie.- Pas de chef pas d'armée et pas d'gouvernement. Juste le bien commun qui sert l'individu autant que l'collectif.- Et le temps s'écoulait, et les mois puis les ans voyaient tout un chacun, respecté détendu, altruiste attentif.- Ç'eut été l'idéal, le paradis sur terre, qui sait c'qu'aurait pu naître de pareille expérience. La suite nous l'apprendra...- ------------------------------------------------ Par un matin banal et dans un bruit d'enfer, la foule vit apparaître une cohorte immense brillante de mille éclats.- A sa tête sur un trône porté par six gaillards, un grand roi majestueux suivi par toute sa cour et par quelques gens d'arme- D'une marche monotone progressait tel un vers dans un fruit trop juteux et sans faire de détour pour gagner la montagne- traversa le village jusqu'alors inconnu en lente procession. Et les gens se taisaient, parce que ce sont les gens...- Quand dans le paysage le cortège ne fut plus qu'un point à l'horizon, quelques-uns s'questionnaient sur les événements- Mais personne n'osa prendre la moindre initiative et tous virent le grand roi installer son château surplombant la vallée.- Tout l'monde semblait attendre quelque chose de terrible qu'une parole, un faux pas, réalisés trop tôt, pouvait précipiter.- Mais rien ne se passa et la première année ne vit que le grand roi briller par son absence et par sa discrétion.- Or lorsqu'il se trouva qu'la cour eut épuisé ses vivres dans des repas dont la magnificence frôlait l'aberration- Le bon roi sans remord envoya ses soldats rançonner le village, au nom d'une loi divine sortie d'on ne sait où.- Ceux qui avaient le tort parmi les gens d'en bas d'opposer au pillage une attitude hostile furent tués sur le coup- Artisans et fermiers découvrirent en même temps, la notion de pouvoir et l'existence d'un dieu et sans dire un seul mot- S'acquittèrent satisfaits et payèrent le montant réclamé par le roi, dépossédés du peu qu'ils avaient par l'impôt.- Une seule voix s'éleva voulant unir les forces contre la tyrannie, en haranguant ses pairs arguant leur dignité- Mais personne n'écouta, il en est même qui lorsqu'il leur rapp'la l'Anarchie, tentèrent de le faire taire au nom d'la sociale paix.- ------------------------------------------------------------------------- Et les saisons passaient, voyant croître davantage les exactions du roi. Et le peuple se taisait, parce que ça reste le peuple.- La vie s'organisait rythmée par les pillages. Il y'eut des villageois enrôlés dans l'armée pour mater les plus pleutres.- D'un élan créatif le bon roi inventa l'travail obligatoire, l'argent et le crédit à la consommation- Et les gens découvrirent ce que marcher au pas pour aller vers nulle part maintenant signifie, seul-e-s face à l'oppression.- Tous les matins ou presque, au sortir d'une nuit aux rêves fort agités, le roi pondait une loi comme on dépose une crotte- En plus de tout le reste, le village ébahi, tous les jours découvrait ce que veut dire le droit entre les mains d'un despote.- Privation et devoir, abus d'autorité, barbarie gabegie, état parasitaire, populace sous contrôle...- Vous n'allez pas me croire, personne ne s'insurgeait, ni à corps ni à cri, chacun se laissait faire et acceptait son rôle.- Une telle situation aurait pu perdurer jusqu'à la nuit des temps, on en a vu de pires, j'vous jure qu'j'invente rien.- Or une décision qui aurait pu passer pour un non-événement précipita l'empire au fond de son déclin.- Tandis que le village subissait de plein fouet brimades et punitions selon l'humeur du roi, celui-ci décréta- Qu'il serait dans l'usage de ne plus appeler les choses par leurs noms, mais comme il plut au roi et telle était la loi.- Désormais les fermiers seraient des travailleurs et tous les villageois deviendront habitants, comme ça ainsi de suite.- Une liste fut placardée à la porte des demeures où les mots d'autrefois subirent l'grand remplac'ment de mots alternatifs.- Bien sûr les gens se turent et dans un premier temps la loi fut obsolète vu qu'les gens se taisaient comme ils l'ont toujours fait- Mais arriva un jour où presqu'par accident et pour une raison bête les gens durent se parler, juste pour communiquer- Ce fut dès lors vacarme, brouhaha explosion, personne ne comprenant ce qu'on lui demandait. Le chaos fut total.- Certains prirent des armes et dans la confusion les mots d'auparavant furent réutilisés, déliée fut la parole- Réalisant l'ampleur du joug qu'ils subissaient, le village en colère décida de détruire tout ce château de cartes- L'odieux grand roi prit peur et sur ces entre-faits, déchu et solitaire préféra en finir et ce n'fut pas d'la tarte....- --------------------------------------------------------------------- Ainsi bouffi d'orgueil et bouffé d'égoïsme, le roi a oublié qu'rien ne peut substituer la seule réalité- Nombreux qui portent le deuil, comme tel ou tel fascisme qu'à vouloir mal nommer, on trahit par les faits la stricte vérité.- -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Abel 1/G -A.K.A. -F.A.M. Lafontaine----- Aout 2017-Source une publication dans le groupe Punk Rock jusqu'à la mort.
Errico Malatesta : programme de l'Union Anarchiste Italienne (1920)
Convegno Errico Malatesta, un rivoluzionario a Roma (28/05/2016) Franco BertolucciLa Vita Del rivoluzionario anarchico Errico MalatestaLa Parola, Il Fatto: "ANARCHIA" ( Documentario Completo )NESTOR MAKHNOPar Enkolo dans Accueil le 15 Octobre 2017 Anarchisme individualisme Par Enkolo dans Accueil le 14 Octobre 2017Germinal est un roman d'Émile Zola publié en 1885. Il s'agit du treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Écrit d'avril 1884 à janvier 1885, le roman paraît d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885 dans le Gil Blas. WikipédiaGerminal - Wikisource 14/10/2017Errico Malatesta : programme de l'Union Anarchiste Italienne (1920) ceux qui vivent sont ceux qui luttent :
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Les croûtes de Bush » vendredi, 28 février 2014
Farce tranquille du capitalisme patient - zebre plus ultra