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Une citation que je viens de voir ce matin, avec laquelle je suis totalement en accord :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes (et de femmes) dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
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La tentation de l'émeute" Je rentrais chez moi. Au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d'un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte. Deux policiers s'engouffrent dans le hall, se précipitent sur le type réfugié au fond et le frappent avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coup de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. La victime se contentait de crier : " je n'ai rien fait, je n'ai rien fait...
J'ai voulu m'interposer, les deux policiers se sont tournés vers moi pour me frapper mais ils n'en ont rien fait quand j'ai sorti ma carte de fonctionnaire. Les policiers sont partis en laissant leur victime sur le carreau ".
Malik Oussekine ne participait même pas à la manifestation étudiante contre les lois Devaquet. Il rentrait chez lui, après avoir assisté à un concert de jazz.
Mais voilà il était arabe et ça se voyait sur son faciès.
Les politiques ont eux aussi réagi en fonction de ce " détail" parce qu'il n'ont eu aucune compassion pour la victime.
Robert Pandraud ministre délégué à la sécurité de déclarer quelques heures seulement après la mort de Malik Oussekine :
" Si j'avais un fils sous dialyse, je l'empêcherais d'aller faire le con la nuit".
Ni Miterrand ni Chirac ni Pasqua ni aucun membre du gouvernement, personne au sein de la classe politique française ne présentera ses condoléances à la famille de la victime.
C'est même le contraire auquel on aura droit puisque les " voltigeurs" de la police tenteront de faire passer l'idée que la sœur de Malik était une prostituée et son frère un bandit.
Mais devant les mobilisations monstres du 8 décembre suite à la mort de Malik Oussekine, le gouvernement a bien été obligé de reculer.
Devaquet donne sa démission, Chirac retire la loi en question et fait dissoudre la section des voltigeurs.
Les deux policiers responsables du lynchage à mort de Malik Oussekine seront traînés devant les tribunaux. Mais la justice est l'une des grandes institutions de l'état.
Et en conséquence les deux voltigeurs seront condamnés à 5 ans et 2 ans de prison mais avec sursis.
34 ans après les faits et des dizaines de victimes au même profil que Malik Oussekine ayant perdu la vie dans les mêmes conditions sous la violence gratuite et sauvage de policiers, la classe politique française s'obstine à chanter en chœur : " il n'y a pas de racisme institutionnel en France pas de violences policières".Titre inédit de Cutter et Le Druide (Sang Mêlé). En hommage à toutes les victimes du fascisme et des bavures policières.
0:33 / 4:20Cutter & Le Druide (Sang Mêlé) - "NI OUBLI, NI PARDON"
NOUVEAUX DÉCRETS : LE GOUVERNEMENT AUGMENTE ENCORE SES CAPACITÉS DE FICHAGES, affaire Malik Oussekine.La bourgeoisie telle qu'en elle-mêm, A bas l'Etat policier, Loi "sécurité globale, « l’affaire Théo », Les Gafam préemptent également notre capacité à rêver , Quand l'hôpital retient son souffle
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Le 8 décembre 1939, mort de Jean GRAVE, (né le 16 octobre 1854 en Auvergne).
Figure importante de l'anarchisme français.
D'abord tenté par le socialisme, il devient, dès 1880, anarchiste. Il s'occupe d'abord, à la demande d'Élisée Reclus, de la publication du "Révolté" à Genève, en 1883. Puis il rentre en France où il poursuit la publication du journal sous le titre, "La Révolte".
Vulgarisateur des thèses de Kropotkine, il écrit, en 1892 , "La société mourante et l'anarchie" préfacé par Octave Mirbeau. Ce livre lui vaudra d'être condamné, en 1894, à 2 ans de prison. Il sera impliqué la même année dans "Le procès des trente", mais cette-fois acquitté.
Le 4 mai 1895, il crée la revue "Les Temps Nouveaux", qui aura un fort impact dans les milieux littéraires et artistiques de l'époque. De nombreux artistes de renom (tels Aristide Delannoy, Maximilien Luce, Paul Signac, Alexandre Steinlen, Van Rysselberghe, Camille Pissarro, Van Dongen, Georges Willaume, etc.) participeront à l'illustration de la revue, ainsi qu'à son financement, offrant tableaux, dessins ou aquarelles.
Surnommé le "Pape de la rue Mouffetard"(siège de son bureau), il s'opposera à la tendance individualiste de l'anarchisme.
En 1914, il se réfugie en Angleterre où il rejoint Kropotkine, en signant en février 1916 le "Manifeste des 16" (favorable à l'interventionnisme). Cela lui vaudra l'animosité des anarchistes opposés à la guerre. À son retour en France, il continuera à militer. Il est l'auteur du : "Mouvement libertaire sous la IIIe république".
Contraiement au "Manifeste des 16", voilà ce qu'il affirmait dans son livre "La société mourante et l'anarchie" en 1893 :
"Si vous voulez rester hommes, ne soyez pas soldats ; si vous ne savez pas digérer les humiliations, n'endossez pas l'uniforme.Mais pourtant, si vous avez commis l'imprudence de le revêtir, et qu'un jour vous vous trouvez dans cette situation de ne pouvoir vous contenir sous l'indignation, n'insultez ni ne frappez vos supérieurs! Crevez-leur la peau : vous n'en paierez pas davantage."
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EN TANT QU'ANARCHISTES, NOUS SOMMES DES LAÏQUES RÉSOLUS !ce qui veut dire que nous sommes hostiles à toute influence, à toute emprise de l'Église et du clergé sur la vie intellectuelle et morale, sur les institutions, les services publics etc..nous étendons bien entendu cette hostilité à tous les mouvements religieux ayant prétention à se mêler des affaires de la cité et imposer aux individus des choix, des interdits, des normes.nous considérons que la laïcité telle que nous la concevons est une des conditions nécessaires à la vie en bonne intelligence des individus dans une même collectivité.mais cela n'est pas suffisant.nous sommes aussi contre la religion de l'argent, de la compétition, de la loi du plus fort.les laïques qui se satisfont de la société ultralibérale, de sa violence économique, des inégalités abyssales qu'elle induit, de la lutte de tous contre tous, sont des tartuffes.jamais une société profondément inégalitaire ne pourra garantir le fameux "vivre ensemble", tout au plus contenir par la répression les troubles.l'humanisme libertaire que nous portons inclut l'égalité comme condition de la fraternité et de la liberté.égalité économique, égalité de tous dans la prise de décision. rien de moins.si nous nous rallions parfois du bout des lèvres et par défaut à l' idée d'une république laïque, plus petit dénominateur commun pouvant contenir les déchirures que l'on pressent partout, nous n'en oublions pas pour autant que notre projet va bien au delà de ce pis aller.ni dieu ni race ni maitre.u ni race ni maitre.
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Encore un coup monté de l'ultragauche - Le Moment Meurice
nPas très adroit mais bien à droite !Pendant qu'on travaille au prochain numéro, régalez vous avec le dernier sur bit.ly/Zelium-Bootyk©Les dessins de SanagaÉDITO - Alain Duhamel, soulignant une baisse de la mobilisation parallèle à des violences qui s'aiguisent, déplore également le rôle de plus en plus important que jouent l'ultra-gauche et l'ultra-droite dans la mobilisation des "gilets jaunes".
Pourquoi les militants d'ultra-gauche inquiètent les services de sécurité -3 minutes pour comprendre
Comment la haine de la police soude l'ultragauche
Clément Pétreault, journaliste au service politique du Point, présente son enquête sur l'ultragauche, qui agrège des groupuscules et mouvements très variés sur fond d'idéologie "antiflic". Un mouvement qui risque d'être éphémère tant les raisons d'accointances sont ténues. Une enquête à retrouver dans Le Point de la semaine et sur Lepoint.fr. Une enquête à retrouver dans Le Point de la semaine et sur Lepoint.fr. Comment la haine de la police soude l'ultragaucheToute l'actualité sur le sujet Affaire Tarnac. Consultez l'ensemble des articles, reportages, directs, photos et vidéos de la rubrique Affaire Tarnac
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