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A bas l'Etat policier
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« LIBERTÉ »Œuvre de rue, aperçue Cours des 50 otages, à Nantes---« Sur l’absence sans désirSur la solitude nueSur les marches de la mortJ’écris ton nomSur la santé revenueSur le risque disparuSur l’espoir sans souvenirJ’écris ton nomEt par le pouvoir d’un motJe recommence ma vieJe suis né pour te connaîtrePour te nommer »Liberté. Paul Eluard, 1942La France des anti-campings - Le Moment Meurice
"les sondages étant hyper fiables et n'étant pas du tout là pour influencer l'avis des citoyens ... Noooon ..."
MACRONISME : LE PEN DOUBLÉE SUR SA DROITE ! selon C newsMardi, les images d'une expulsion inhumaine d'exilés qui s'installaient dans des tentes Place de la République faisaient le tour du monde. Tentes détruites et arrachées, coups, gaz sur des personnes en détresse... ces actes choquaient bien au delà des frontières françaises.Un sondage vient de tomber au sujet de cette opération scandaleuse : au delà d'un résultat qui dévoile une opinion structurellement raciste, façonnée par des médias qui le sont tout autant, les sympathisants LREM sont 93% à approuver l'expulsion violente d'exilés. Contre 90% de sympathisants RN. Le Macronisme fait donc pire que l'extrême droite Lepéniste !Racisme, autoritarisme, violence sociale, attaque sans précédent contre les libertés : le Macronisme a terminé sa mue d'extrême droite. LREM, mouvement hors sol issu du PS et sponsorisé par les médias, aura droitisé à marche forcée tout l'échiquier politique en quelques années. Et ouvert la voie au fascisme.---Ne tombant pas nous aussi dans le trompe l'oeil du sondage !C'est sondages n'ont aucune méthodologie sérieuse, il sont réalisés dans la précipitation et largement financés pour influer sur l'opinion réel.La plus basique des expériences de psychologie vous montrera que la réflexion propre est altérée dès qu'il y a la prise de connaissance d'une tendance majoritaire."Après trois ans d'enquête, la Défenseure des droits publie une « décision » que « Le Monde » a pu consulter. La liste des manquements et des comportements contraires à la déontologie des forces de sécurité, à tous les niveaux de la hiérarchie, est longue.
« Petite altercation avec des jeunes, ramenez-nous un petit véhicule ! » Quand le message du gardien de la paix B. passe sur les ondes de la police d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ce jeudi 2 février 2017, l'affaire ne paraît pas très sérieuse. Presque banale. Un après-midi d'hiver comme un autre sur la dalle située devant le centre culturel, lieu habituel du trafic de drogue de la ville. Aux pieds du chef d'équipage qui s'exprime à la radio, gît pourtant un jeune homme de 22 ans, mains menottées dans le dos. Théodore Luhaka est très grièvement blessé après avoir reçu un coup de matraque au niveau de l'anus.
Une « petite altercation » donc, qui a donné naissance à « l'affaire Théo », un dossier emblématique des violences policières ayant provoqué des émeutes urbaines et l'intervention du chef de l'Etat, François Hollande, qui s'était rendu au chevet du jeune homme.
Alors que l'information judiciaire est sur le point d'être clôturée, la Défenseure des droits, Claire Hédon, publie, mardi 24 novembre, une « décision », que Le Monde a pu consulter. Il s'agit d'un travail d'enquête de plus de trois ans, mené par une équipe de juristes qui a eu accès à l'ensemble du dossier d'instruction, aux rapports de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), à des documents administratifs inédits et qui a auditionné toutes les personnes impliquées.
Il ne s'agit pas pour l'institution de se prononcer sur les infractions commises dans cette affaire mais d'évaluer l'intégralité des faits au regard du code de la déontologie qui régit l'action des forces de l'ordre et de proposer des sanctions au ministère de l'intérieur. Le débat judiciaire a jusqu'à présent gravité principalement autour de la blessure anale du jeune homme, qui gardera une infirmité à vie et autour de la qualification de viol aggravé, retenue lors de l'ouverture de l'information judiciaire, et abandonnée ensuite par le parquet dans ses réquisitions.
La procureure de la République a demandé en octobre le renvoi de trois des quatre fonctionnaires impliqués devant la cour d'assises pour violences volontaires. La juge d'instruction doit rendre prochainement son ordonnance, dans laquelle elle donnera son interprétation sur le caractère sexuel ou non de ces violences.
Manquements documentés
L'enquête édifiante, la première du genre publiée par la Défenseure des droits, complétée par des documents que Le Monde s'est procurés, dépasse largement ce débat juridique. Au-delà du coup de matraque, Claire Hédon pointe une accumulation de comportements en contradiction totale avec la déontologie policière, du début de l'intervention réalisée sur des bases juridiques floues, à la gestion in fine du commissaire divisionnaire responsable du commissariat – qui n'a pas pris les mesures nécessaires pour préserver l'enquête –, en passant par les nombreux coups portés sur Théo – avant et après son menottage –, l'humiliation par la prise de photo, les coups portés dans le véhicule de police, l'usage d'armes intermédiaires en toute illégalité, l'introduction de données fausses dans les fichiers de police... Tous ces manquements sont documentés par des vidéos, des éléments d'enquête ou par des pièces obtenues de l'administration, qui a obligation de les fournir à la Défenseure de s droits."J’entends cette liberté de chacun qui, loin de s’arrêter comme devant une borne devant la liberté d’autrui, y trouve au contraire sa confirmation et son extension à l’infini ;la liberté illimitée de chacun par la liberté de tous, la liberté par la solidarité,
la liberté dans l’égalité ;
la liberté triomphante de la force brutale et du principe d’autorité qui ne fut jamais que l’expression idéale de cette force ;
la liberté, qui après avoir renversé toutes les idoles célestes et terrestres, fondera et organisera un monde nouveau, celui de l’humanité solidaire, sur les ruines de toutes les Églises et de tous les États.Je suis un partisan convaincu de l’égalité économique et sociale, parce que je sais qu’en dehors de cette égalité, la liberté, la justice, la dignité humaine, la moralité et le bien-être des individus aussi bien que la prospérité ne seront jamais rien qu’autant de mensonges.
Mais, partisan quand même de la liberté, cette condition première de l’humanité, je pense que l’égalité doit s’établir dans le monde par l’organisation spontanée du travail et de la propriété collective des associations productrices librement organisées et fédéralisées dans les communes, et par la fédération tout aussi spontanée des communes, mais non par l’action suprême et tutélaire de l’État.
Dominique Grange - Dégage! Dégage! Dégage! (sous titres: bouton CC)n
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