Le CDD de Marie Struzik se termine le 21 décembre. Elle quittera ensuite définitivement le service de réanimation de la Timone, à Marseille, où elle a repris du service comme infirmière depuis le mois d’avril. «Je retourne en libéral, explique-t-elle. Moi qui ne prônais que l’hôpital public… Mais là, je suis écœurée. Il y a trop de décalage entre le discours et la façon dont on est considérés.» Ce n’est pas l’arrivée massive de nouveaux malades du Covid depuis plus d’un mois, ni même le stress du quotidien, ni la «violence» de ces patients qui meurent seuls, ni cette seconde vague encore plus dure que la première qui l’ont poussée à bout. Marie Struzik est une «Dé-primée»: depuis cet été, ce groupe Facebook regroupe les soignants appelés en renfort au printemps et qui, bien qu’en première ligne, sont exclus de la prime exceptionnelle mise en place par le gouvernement. Par «reconnaissance pour l’effort et le dévouement des personnels soignants», l’Etat avait en effet décidé de verser un
-
Quand l'hôpital retient son souffle
n
LOUISE MICHEL
"S’il y a des miséreux dans la société, des gens sans asile, sans vêtements et sans pain, c’est que la société dans laquelle nous vivons est mal organisée.On ne peut pas admettre qu’il y ait encore des gens qui crèvent la faim quand d’autres ont des millions à dépenser en turpitudes.C’est cette pensée qui me révolte ! ""Je l'ai vu hier soir. Très bon doc, un reflet de ce qui se passe dans les hôpitaux. J'ai l'impression que le tournage date de la "première vague". Quand je pense qu'il y a des "sceptiques" concernant la maladie et la charge dans les hôpitaux."Oh béatrice, il y a toujours des gens dans le déni que ce soit le déni scientifique ou climatique et nient les preuves, souvent les deux il suffit de voir les electeurs de trump ou BolsonaroA lire aussi : 13:20 - Que sait-on du documentaire «Hold-up», qui dénonce une «manipulation» mondiale sur le Covid-19 ? - LIBERATION.FR
François Morel nous parle ce matin des confinements qui se suivent et se ressemblent... Mais se ressemblent-ils vraiment ?
Je me souviens, le premier confinement, je ne l'avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J'écrivais. J'ai travaillé mais de manière différente. J'ai regardé des séries. Et puis surtout, j'ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j'applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n'était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j'ai moins aimé. D'abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l'hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s'ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n'applaudissait personne. C'est pas quand on met les radiateurs qu'on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c'est là que l'explosion de la vente des chiens a explosé. C'était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n'avaient pas les moyens de s'acheter un chien s'achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens ! (...)Infirmières : la déprime des exclues de la prime
Deux infirmières marseillaises venues renforcer les effectifs hospitaliers lors de la première vague racontent leur amertume face au manque de reconnaissance.
14:40 - Infirmières : la déprime des exclues de la prime - LIBERATION.FR 12:36 - Covid-19 : les cliniques privées sont-elles plus mobilisées qu'au printemps ? - LEFIGARO.FR
COVID-19ABONNÉSAccoucher avec un masque : «Si on ne protège pas le personnel, il n’y en aura bientôt plus»
A la maternité du CHU de Grenoble mardi. Photo Sophie Rodriguez pour Libération
A la maternité du CHU de Grenoble, les parturientes doivent porter un masque pour protéger les soignants. Mais en fonction des situations, cette règle fait l’objet d’adaptations lors des accouchements
En ces temps d’épidémie, la maternité du CHU de Grenoble n’échappe pas aux précautions sanitaires qui s’imposent au reste de l’hôpital : le port du masque y est généralisé… y compris en salle de naissance. Coralie, croisée dans l’ascenseur, a accouché sans quitter son masque : «J’avais lu des témoignages de femmes qui disaient qu’avec le masque c’était affreux, j’étais un peu en pression là-dessus… et en fait, ça s’est tellement bien passé ! On ne m’a rien imposé, mais c’était logique pour moi de protéger l’équipe. Ensuite, j’ai totalement oublié mon masque : j’étais tellement concentrée.» Sarah, qui a donné naissance à Flora dimanche, a elle aussi gardé son masque «par respect pour le personnel médical. Si je ne l’avais pas supporté, j’aurais demandé à l’enlever… mais je n’ai pas eu à me poser la question : le masque n’a pas gâché mon accouchement.»
17:56 - Accoucher avec un masque : «Si on ne protège pas le personnel, il n’y en aura bientôt plus» - LIBERATION.FR
"Covid-19 : des accidents du travail rejetés en bloc
La décision de la Sécurité sociale de rejeter automatiquement les demandes de reconnaissance en accidents de travail de cas de Covid-19 est jugée peu conforme au droit. Pour d’autres, le renvoi vers la déclaration en maladie professionnelle s’impose.Aucune contamination au Covid-19 ne sera reconnue en accident du travail (AT). Dans une lettre-réseau, la direction des Risques professionnels (DRP) de la Caisse nationale d'assurance maladie a en effet donné pour consigne à ses agents de les rejeter systématiquement"Cette situation n'est pas arrivée par hasard, mais le résultat d'une longue casse depuis plus de 40 ans de notre système de santé
Depuis le début du quinquennat, le gouvernement Sarkozy a pris des mesures gravissimes pour tout les travailleurs et particulièrement pour les couches les plus pauvres de la population. Ces mesures ont pour but de faire payer aux exploités le déficit de la sécurité sociale, crée par les politique du gouvernement aux services du patronat, et d'engraisser les cliniques et assurances privées. »
Ces mesures prennent les formes qui se rejoignent :
a) « Attaque sur les structures et les conditions de travail des secteurs sanitaire, médico-social et social : Tentative de fermeture de services hospitaliers ( y compris de service prestigieux comme le service de Chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor à Créteil qui ne doit sa survie qu'a la mobilisation de la population et du personnel). Fermeture d'hôpitaux de proximité.
La reprise par le secteur privé des activités rentables passe par le démantèlement du secteur public. Dans le même temps, le gouvernement veut imposer aux hôpitaux publics les méthodes du privé afin de les « rentabiliser » :
- Salaire « au mérite » des personnels
- Remise en cause des conventions collectives et des statuts
- Diminution des effectifs
- Financement à l'acte (T2A) des établissements hospitaliers.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement s'est doté d'un outil remarquable : la loi HSPT (Hôpital, Patient, Santé, Territoire) adoptée en 2009. Elle contient toutes les dispositions susceptibles détruire le système de santé et le médico-légal public en passant un maximum d'activités rentables vers le secteur privé. Cette mission est confié a l'ARS(Agence Régionales de Santé, 2010) qui ont tout pouvoir sur les établissements et dépendent directement du ministère de la santé.
Attaques directes contres les patients :
- Démembrements de nombreux médicaments efficaces ou diminutions du taux de remboursement
- Augmentation du forfait hospitalier
- Mise en place de Franchise médicales (impôt sur la maladie – 1er janvier 2008) : non remboursement de O, 50€ / boite de médicament et acte paramédicale, 2€® / transport médical
- Par voie de conséquence : augmentation considérable du cout des mutuelles complémentaires
Mais les attaques contre le système public de santé ne date pas de Sarkozy. Depuis 44 ans, elles sont les conséquences – faits des gouvernements de droite comme de « gauche » :
- 1967 : Ordonnance de De Gaulle : qui introduit le parisme dans la gestion social ; c.a.d la cogestion avec représentants du patronat
- 1983 : Sous le gouvernement Mitterand – Maurois Fiterman – Crépeau, le ministre des affaires sociales, Jacques Rabile (PCF), instaure le forfait Hospitalier (somme non remboursée par jour d'hospitalisation)
- 1995-1996 : Réforme Juppé : Contrat d'objectifs pour secteur le secteur hospitalier négocié au niveau régional. Création de l'ANAES (Agence National d'Accréditation et d'Evaluation en Santé) qui accrédite les hôpitaux tant publics que privés. Enveloppe régionale Globale pour financer les hôpitaux publics et privés
- Réforme hôpital 2007 (élaborée en 2003-2004-2005)/ Mise en place de la nouvelle gouvernance hospitalière » qui répond à une logique comptable. Les centres hospitaliers se voient obligés d'introduire la notion de rentabilité dans leur fonctionnement. Instauration de la Tarification à l'activité (recette tirées des tarifs nationaux de pathologie) »
Hôpital, attention : fragile [ Documentaire ] - YouTube, Peur sur l'hôpitalLe monde en face - Quand l'hôpital retient son souffle : le débat
... S'ils restent bien unis ensemble
ils mangeront dit l'hirondellemais s'ils se séparent ils crèverontRestez ensemble hommes pauvresrestez uniscrient les petits de l'hirondellerestez ensemble hommes pauvresrestez uniscrient les petitsquelques hommes les entendentsaluent du poinget sourient.«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OM
Mercredi 11 novembre 202016:13 - Pologne : des milliers de manifestants d'extrême droite à Varsovie malgré le Covid-19 - LEFIGARO.FR16:29 - Hollande à Macron : «Ça va ? C'est pas trop dur en ce moment ?» - LEFIGARO.FR
16:04 - La Russie annonce un vaccin efficace... à 92% - LIBERATION.FR
15:28 - Covid-19 : premières vaccinations en Europe envisageables "au premier trimestre 2021" - SUDOUEST.FR
15:51 - Soutien au pays en développement : les financements privés en chute libre, alerte l’OCDE - LA-CROIX.COM
14:16 - Covid-19: l'UE approuve un contrat pour le vaccin Pfizer/BioNTech - LEFIGARO.FR
13:59 - Coronavirus : l'UE veut créer une agence dédiée pour affronter les prochaines crises sanitaires - SUDOUEST.FR
Tags : Quand l'hôpital retient son souffle, documentaire, secteur de la santé, Santé, L'hôpital à fleur de peau, crise sanitaire, Ehpad, le vaccin Pfizer, pa
-
Commentaires