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    Les temps changent.... Le système reste !!

     Du vent. Les prévisions en vue du sommet sur le climat qui a lieu au Danemark du 7 au 18 décembre n’étaient pas très bonnes ces dernières semaines. Finalement, Barack Obama et le premier ministre chinois Wen Jiabao, tout deux représentant les pays plus gros pollueurs, assisteront en personne à la conférence : on respire déjà mieux ! Le réalisateur Roland Emmerich prophétise une énième fin du monde dans son film 2012 : c’est en tout cas la date de péremption du protocole de Kyoto. Et l’Europe doit montrer la voie pour sauver la planète !

    Face a l’enjeu, des sites comme La Tribune, Cafébabel, Le Figaro ou Rue 89 ( « Cinq clés pour comprendre les enjeux de Copenhague » se sont eux aussi lancé dans le suivi, le décryptage par des blogs, articles…. Déjà la chaîne verte de l’Expansion mets régulièrement des articles sur l’évolution. Suivre en direct par des vidéos Le Monde ( Suivre le sommet de Copenhague sur le Web ), ou ARTE ( http://copenhague.arte.tv/ ) ou Climactu : en direct de Copenhague Jt | Climactu : le Jt en direct de Copenhague ! 09.12.2009 (un résumé de 3 minutes chaques jours). Plus d'infos et de Jt | www.geres.eu . Pour suivre l'actualité des politiques européennes sur l'environnement, je vous conseille vivement les rubriques "Environnement" et "Énergie / Climat" d'EurActiv.fr.

    Un an après la conférence des peuples de Cochabamba, Alternatives Québec et Canadian Dimension qui ont été organisé les 15, 16 et 17 avril 2011 à Montréal une rencontre « Cochabamba +1 pour la justice climatique et les alternatives écologiques ». Alter-Echos y était : Cochabamba +1 contre les sables bitumineux et les gaz de schiste. de Maxime Combes N'hésitez pas à diffuser si vous le jugez utile. 

     L'un des problèmes principaux de l'économie de marché est qu'elle récompense ceux qui imposent des coûts à la société. Ce système tend à socialiser les pertes tout en privatisant les profits -- c'est une critique fréquemment faite au secteur bancaire après la crise financière..... Mais plus globalement du systeme capitalisme

    La question de la sortie du capitalisme n'a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d'une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu'externe qu'il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital.

     Le secteur agricole, enjeux spéculatif sur fond de Global Warning

    Le riz, qui nourrit près de la moitié de la planète, conditionne la sécurité alimentaire mondiale. Occupant 15% des surfaces cultivables du globe, cette céréale constitue la principale source de revenus de millions de paysans pauvres. Elle fait également l'objet de spéculations susceptibles de provoquer de graves crises alimentaires. Ce document, couronné d'un Fipa d'Or en 2010, enquête à Bangkok, Dakar, Bamako, Manille et Genève, remontant la filière d'un produit de base et essayant de comprendre les émeutes de la faim qui grondent depuis le printemps 2008.
     

    Main basse sur le riz :  : 

     

     

     


     
    La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. Nous allons nous intéresser aux catastrophe liée aux réchauffement climatique, -- la pollution atmosphérique t sur les conséquences de cette pollution sur notre organisme, notre santé et s'interroge sur les raisons pour lesquelles cette question de santé publique n'est pas mieux prise en compte. Vous devez être conscient de ses conséquences globables.

     
    Le mystère de la disparition des abeilles 
    La « restructuration écologique » ne peut qu'aggraver la crise du système. Il est impossible d'éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis cent cinquante ans. Si on prolonge la tendance actuelle, le PIB mondial sera multiplié par un facteur trois ou quatre d'ici à l'an 2050. Or selon le rapport du Conseil sur le climat de l'ONU, les émissions de CO2 devront diminuer de 85 % jusqu'à cette date pour limiter le réchauffement climatique à 2°C au maximum. Au-delà de 2°C,
     

     

    Découvrez les conséquences du réchauffement climatique à travers le monde en 2075. 

     Il y a quelques jours, l'Agence américaine d'observation Océanique et Atmosphérique (NOAA) annonçait que le mois d'août 2016 avait été le plus chaud dans le monde, depuis le début des relevés en 1880. 

    En août, la planète a battu un record de chaleur : Accueil >  Actualités > Août 2016 dans le monde : le plus chaud depuis 1880 Vers le mois de septembre le plus chaud de l'histoire ?

     
    Le mois dernier a été le mois d'août le plus chaud depuis 137 ans sur la planète, seizième record mensuel d'affilée en la matière, ce qui est sans précédent.La Terre n'avait jamais connu une aussi longue période de hausses mensuelles des températures depuis le début des relevés en 1880, a souligné aujourd’hui l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA). . "Des températures plus élevées que la moyenne ont été enregistrées sur la vaste majorité de la planète", souligne la NOAA.En Afrique et en Asie, août n'avait pas été aussi caniculaire depuis le commencement des relevés sur ces deux continents en 1910. "Le mercure a aussi atteint des niveaux record pendant les huit premiers mois de 2016 sur l'ensemble de l'Alaska, dans l'Ouest du Canada, le nord de l'Amérique du Sud, en Afrique, dans le sud de l'Europe, en Indonésie, et dans plusieurs régions d'Amérique Centrale, dans les Caraïbes, l'Australie et la plupart de l'Asie", a précisé l'agence. Cette accélération du réchauffement planétaire résulte principalement de l'accumulation des gaz à effet de serre provenant de la combustion des énergies fossiles, soulignent les climatologues.
     
     

     
    •  En France, le constat est moins exceptionnel, avec un excédent de températures de l'ordre d'un degré environ. Il devrait être, en revanche, nettement plus important pour ce mois de septembre.

       

      Nombreux records de chaleur

      L'automne météorologique, qui a débuté le 1er septembre, est jusqu'à présent atypique. Les pluies sont, en effet, très discrètes avec une sécheresse marquée dans l'ouest et le sud, alors que les températures affichent des niveaux parfois supérieurs de 10°C aux valeurs de saison, notamment l'après-midi ! Preuve en est, des records de chaleur pour un mois de septembre ont été battus dans le sud-est entre le 1er et le 4 tandis que des records, décadaires cette fois-ci, ont été enregistrés de l'ouest au nord-est les 12 et 13 septembre derniers. 

      +2,8°C par rapport à la moyenne

    • Fin d’El Nino et multiplication des typhons

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      Après un début de saison calme, la situation se dégrade puisqu'il s'agit là du 17ème phénomène cyclonique de la saison dans le Pacifique. Cette dégradation est liée à la fin de l’épisode d’El Nino. Depuis début juillet, les tempêtes tropicales et les typhons sont de plus en plus fréquents. L’île de Taïwan a déjà été balayée deux fois par les typhons Nepartak et Meranti qui ont provoqué d’importants dégâts avec des vents à 250 km/h et des pluies diluviennes à l’origine de nombreuses inondations.Voir aussi : nos prévisions pour l'île de Taïwan > Typhon Megi : Taïwan en alerte cyclonique  Hurricane Matthew leaves one dead in Windward Islands, threatens the Greater Antilles
      http://aje.io/rbdr  Hurricane Matthew, the 13th named storm of the season, is likely to strengthen as it approaches Jamaica, Cuba and Haiti”.L'ouragan Matthew, le plus violent à frapper les Caraïbes depuis près de dix ans, se dirigeait vers les côtes américaines  Ouragan Matthew: au moins 400 morts en HaïtiL Le pays est très vulnérable aux intempéries en raison d'une importante déforestation. Quelque 80% des bâtiments de Jérémie, capitale du département méridional de Grand'Anse comptant environ 30.000 habitants, ont été rasés, selon Jean-Michel Vigreux, directeur de l'ONG Care Haïti.. Avec les inondations, les autorités redoutent une forte recrudescence des cas de choléra.

       LIRE AUSSI : 

       

      » Haïti dévasté par l'ouragan Matthew, vu du ciel
      » 
      Ouragan Matthew : désolation en Haïti, le sud-est des États-Unis se prépare

      L'Europe envisage de rouvrir ses anciennes mines où se trouvent des terres rares et métaux rares. Elle a également regardé du côté du Groenland, qui aurait d'importantes ressources. L'UE s'est également tournée vers le recyclage, ainsi que vers la substitution de terres rares par des matériaux plus communs. cf Arctique, la conquête glaciale Par Enkolo dans Accueil le L'Arctique sans glace l'été en 2030 

       
       
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      Les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre, sont le plus important facteur de dépassement: elles représentent "60% de notre empreinte écologique globale", précisent le WWF et Global Footprint. Selon le rapport annuel sur l'état du climat ("State of the Climate"), un document rendu public mardi auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records en 2015. La communauté internationale s'est engagée à la Conférence de Paris sur le climat, en décembre dernier, à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de juguler le réchauffement climatique.

      D'après Global Footprint, en 2030, si les émissions mondiales de CO2 ne diminuent pas, l'humanité aura englouti son "budget écologique" dès le 28 juin.Ressources de la planète: l'humanité vivra à crédit à partir de lundi RTBF InfoL'humanité aura consommé lundi la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an

      Les réfugiés climatiques - vidéo Dailymotion En 2013, 22 millions de personnes ont fui leur foyer suite à des catastrophes naturelles. D’ici 2050, le nombre de déplacés pourrait atteindre 200 à 250 millions- selon les prévisions les plus pessimistes. VIDEOGRAPHIE 

    • Au cours de la dernière rencontre intermédiaire sur le climat à Bonn en août dernier, les principales demandes issues de l'accord des peuples de Cochabamba (avril 2010)A l’appel de la Via Campesina (liste des actions en France), il s'agira de « dénoncer le rôle des entreprises de l’agrobusiness telles que Monsanto dans la destruction et l’accaparement de la biodiversité et du vivant », détruisant aussi bien les personnes que l'environnement.  
    •  Dans un nouveau rapport, intitulé Point of No Return, Greenpeace a identifié 14 projets avec lesquels l’industrie fossile s’apprête à embraser le climat. Ces projets rejetteraient chaque année 6,34 gigatonnes de CO2 dans l’atmosphère. Pour vous donner une idée de grandeur, cela représente des émissions annuelles supérieures à celles des États-Unis.


      Des projets « monstrueux »

      Largest dirty energy expansions by 2020
      Visualiser ces projets

      Le rapport est rendu public au moment où s’ouvre le Forum économique mondial de Davos. Début janvier, le rapport « Global Risks 2013 » du World Economic Forum annonçait une augmentation globale des températures de 3,6 à 4℃ et identifiait la hausse des émissions de GES comme étant parmi les plus importants risques mondiaux.

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      En novembre dernier, l’Agence internationale de l’énergie estimait que pour empêcher une augmentation globale des températures au-delà de 2°C, 2/3 de nos ressources fossiles doivent rester dans le sol. Et pourtant, ce rapport démontre que la Chine prévoit d’augmenter de 20 % sa production de charbon, malgré une pollution de l’air insoutenable, et l’Australie de multiplier par deux ses exportations de charbon, alors que la barrière de corail est en danger. La ruée vers les réserves pétrolières et gazières de l’Arctique, facilitée par la fonte des glaces, risque d’en accélérer encore plus le recul. Le Canada envisage de tripler la production de ses sables bitumineux. L’exploitation de ces gisements est la façon la plus sale et la plus chère et la plus énergivore de produire du pétrole.

    •  t les n°3 et 4 alors ? Pour lire la suite de l’article, direction le blog d’Alternative libertaire Alsace !Paris : du côté du salon des « fausses solutions » au Grand Palais...

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      LIEN ENTRE MALADIE ET ENVIRONNEMENT 

      "La plupart des maladies sont liées à l'environnement" - Le Point Dix ans après l'Appel de Paris, le cancérologue Dominique Belpomme espère faire reconnaître la pollution comme "crime de santé publique"Vous dites que trois cancers sur quatre sont liés à l'environnement. Vous faites même un lien entre pollution et autisme...On a des malformations congénitales en augmentation considérable. Un enfant sur dix naît aujourd'hui avec une malformation congénitale ou une maladie rare.(....)  Pour l'autisme, on sait maintenant que c'est lié à la pollution chimique (avec les pesticides organo-chlorés et le mercure notamment dans les amalgames dentaires des mères) et à la pollution des champs électromagnétiques.Santé : après le bisphénol A, les phtalates dans le collimateur

      Quelles sont ces nouvelles "maladies de l'environnement" ? 

      Le cancer est en augmentation exponentielle, mais aussi le diabète de type II, les allergies (un Français sur trois est allergique)... On vient de démontrer que l'obésité est également une maladie de l'environnement, causée par des polluants chimiques notamment. À cela s'ajoute la maladie d'Alzheimer, qui, selon les prévisions de l'OMS, devrait doubler tous les 10 à 12 ans.

    L'enigme de l'autisme - La piste bactérienne - YouTube

     
     

     

    Maladies à vendre (les inventeurs de maladies)

    Autisme : les 10 polluants qui le favoriseraient - Futura-Sciences ’Autisme et les troubles de l’apprentissage auraient une forte composante génétique. Mais les polluants environnementaux seraient parfois mis en cause également. Des chercheurs ont établi un top 10 des substances chimiques à l’origine de ces pathologies.
     

    Liste des polluants favorisant les troubles de l’apprentissage

    ·                                 Plomb

    ·                                 Méthylmercure

    ·                                 PCB

    ·                                 Pesticides organophosphates

    ·                                 Pesticides organochlorés

    ·                                 Perturbateurs endocriniens

    ·                                 Polluants automobiles

    ·                                 Hydrocarbures polycycliques aromatiques

    ·                                 Agents ignifuges bromés

    ·                                 Composés perfluorés

     
    Le rôle d'Hugo est tenu par l'acteur Thomas Coumans et celui de sa mère par Arly Jover.
     

     

    Le rôle d'Hugo est tenu par l'acteur Thomas Coumans et celui de sa mère par Arly Jover.

     
    Mais notre air est-il vraiment dangereux ?

    Il est clair que les risques sont très significatifs. En 2014, une étude du King's College et des Transport londoniens attribuait 9 400 décès par an à la pollution de l'air à Londres. Et il est probable que ce soit une estimation basse 

     Des recherches plus récentes, (publiées dans Chemosphere) montre que les conséquences des polluants les plus communs sont synergiques : les dommages provoqués par un polluant amplifient les conséquences négatives des autres.

    Les scientifiques ont déterminé que ce phénomène était à l'origine de dégâts notables sur la santé, et était nuisible aux capacités d'apprentissage et à la mémoire des souris sur lesquelles les expériences avaient été réalisées.

    La pollution n'est donc pas simplement une question de vie ou de mort, mais aussi une question de santé, qui peut avoir un impact réel sur notre qualité de vie.

    Nous découvrons aujourd'hui encore de nouvelles formes de pollution aérienne. Des recherches récentes, publiées dans Proceedings of the National Academy of Sciences, ont montré que les humains sont porteurs de minuscules particules magnétiques toxiques au niveau du cerveau.

     

    Celles-ci proviennent certainement de la pollution liée à la combustion, et parviennent sans doute au cerveau via des récepteurs d'odeurs situés dans le nez. Il y a de bonnes raisons de penser que ces particules pourraient avoir une influence significative sur la progression de la maladie d'Alzheimer.

    L'impact de la pollution de l'air ne concerne pas que les voitures : il a été l'un des principaux thèmes du débat sur l'expansion de l'aéroport d'Heathrow. C'est un problème significatif, lié à l'effet composé des échappements dus aux transports routier et aérien. Les liaisons aériennes vers la Grande-Bretagne ont donc été limitées, notamment les vols depuis et vers les BRIC 

    Parmi les 9 400 personnes décédées à Londres suite à des problèmes de qualité de l'air, environ 1 000 sont noires -- du moins, si l'on suppose que les décès sont répartis de manière égale entre tous les membres de la population cosmopolite londonienne.

     

    Mais ce calcul approximatif ne tient pas compte du fait que les minorités ethniques vivent souvent dans des quartiers où la qualité de l'air est nettement pire (comme on le constate dans le rapport Environmental Pollution).

     

     

      la photo de Le paradis de la sagesse.Bien triste vérité

     
    Photo de Samy Cat Genarez.

    Il nous faut des lieux pour habiter le monde, des espaces pour le repenser et s’organiser et des rues pour l’ébranler.

     "Cet été à Bure, à Paris en septembre et durant les mois qui précèdent la COP 21, nous avons un lieu commun à penser et construire dans la durée. Que ce soient des centres sociaux de convergence, des espaces collectifs de vie et d’hébergement, des lieux de repli et repos ou de débats et de rencontres, nous avons un besoin urgent de nous réapproprier des espaces politiques collectifs. Plus important que de faire la démonstration notre colère, il nous faut l’ancrer profondément ; que ce soit en mobilisant les importants moyens logistiques que nous avons su mobiliser sur les luttes de territoire en ville et en-dehors et qui vont dans le sens d’une autonomie collective ; ou en nous appuyant sur les innombrables médias, réseaux et collectifs qui tissent une vaste toile de résistance en France, en Europe et dans le monde entier. En investissant ensembles Paris en décembre, nous ne créerons pas seulement un espace d’autonomie collectif ponctuel, nous occuperons durablement l’imaginaire dont nous avons besoin pour lutter à Paris et partout ailleurs dans les semaines, mois et années qui suivront. L’anti-COP21 ne doit être qu’un jalon sur la voie de notre émancipation collective."

     

    En lien avec le documentaire fiction : 
    Débat autisme-Le cerveau d'Hugo.mp4Le syndrome d'Asperger - l'indigné
    Hyperconnectés : le cerveau en surcharge Créé le samedi 03 septembre 2016  

    Le bout de la logique 1 , Le bout de la logique ( suite)Enjeux alimentaires et profits

     Autres Informations :

    ·        Publication de Altermondialisme saison 2 : de Seattle à Cochabamba qui revient sur le « virage écolo » des altermondialistes, sur la justice climatique et les biens communs, pour « changer le système, pas le climat ».

     

    Reportage Canal+ Spécial investigation & Lyme l'Epidémie ... - YouTube

     Accueil > Actualités > Vers le mois de septembre le plus chaud de l'histoire ?

    ÉPIDÉMIES, LA MENACE INVISIBLE Par Enkolo dans Accueil le 

    syndrome d'aspergersantémaladiehygiene,autismedocumentairehans aspergerinterviews,comportementales

    Main basse sur le riz Créé le dimanche 12 août 2012 

    Maxime COMBES maxime.combes@gmail.com
    skype : maxime.combes
    Projet Echo des Alternatives http://www.alter-echos.org


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    les sarkofiottes....le triomphe de l'anarchie

    Envisageant la société et son organisation politique à un tout autre point de vue que les écoles autoritaires, puisque nous partons de l'individu libre pour arriver à une société libre, au lieu de commencer par l'État pour descendre jusqu'à l'individu, — nous suivons la même méthode pour les questions économiques. Nous étudions les besoins de l'individu et les moyens auxquels il a recours pour les satisfaire, avant de discuter la production, l'échange, l'impôt, le gouvernement, etc.
    De prime abord, la différence peut sembler minime. Mais au fait, elle bouleverse toutes les notions de l'économie politique officielle.
     
    Ouvrez n'importe quel ouvrage d'un économiste. Il débute par la production, l'analyse des moyens employés aujourd'hui pour créer la richesse, la division du travail, la manufacture, l'œuvre de la machine, l'accumulation du capital. Depuis Adam Smith jusqu'à Marx, tous ont procédé de cette façon. Dans la deuxième ou la troisième partie de son ouvrage seulement, il traitera de la CONSOMMATION, c'est-à-dire de la satisfaction des besoins de l'individu ; et encore se bornera-t-il à expliquer comment les richesses se répartiront entre ceux qui s'en disputent la possession.
    On dira, peut-être, que c'est logique : qu'avant de satisfaire des besoins il faut créer ce qui peut les satisfaire ; qu'il faut produire pour consommer. Mais avant de produire quoi que ce soit — ne faut-il pas en sentir le besoin ? N'est-ce pas la nécessité qui d'abord poussa l'homme à chasser, — à élever le bétail, à cultiver le sol, à faire des ustensiles et, plus tard encore — à inventer et faire des machines ? N'est-ce pas aussi l'étude des besoins qui devrait gouverner la production ? — Il serait donc, pour le moins, tout aussi logique de commencer par là et de voir ensuite, —comment il faut s'y prendre pour subvenir à ces besoins par la production.
     
    C'est précisément ce que nous faisons.
     
    Mais dès que nous l'envisageons à ce point de vue, l'économie politique change totalement d'aspect. Elle cesse d'être une simple description des faits et devient une science, au même titre que la physiologie : on peut la définir, l'étude des besoins de l'humanité et des moyens de les satisfaire avec la moindre perte possible des forces humaines. Son vrai nom seraitphysiologie de la société. Elle constitue une science parallèle à la physiologie des plantes ou des animaux qui, elle aussi, est l'étude des besoins de la plante ou de l'animal, et des moyens, les plus avantageux de les satisfaire. Dans la série des sciences sociologiques, l'économie des sociétés humaines vient prendre la place occupée dans la série des sciences biologiques par la physiologie des êtres organisés.
    Nous disons : « Voici des êtres humains, réunis en société. Tous sentent le besoin d'habiter des maisons salubres. La cabane du sauvage ne les satisfait plus. Ils demandent un abri solide, plus ou moins confortable. — Il s'agit de savoir si, étant donnée la productivité du travail humain, ils pourront avoir chacun sa maison, et ce qui les empêcherait de l'avoir ? »
     
    Et nous voyons tout de suite que chaque famille en Europe pourrait parfaitement avoir une maison confortable, comme on en bâtit en Angleterre et en Belgique ou à la cité Pulman, ou bien un appartement correspondant. Un certain nombre de journées de travail suffiraient pour procurer à une famille de sept à huit personnes une jolie maisonnette aérée, bien aménagée et éclairée au gaz.
    Mais les neuf dixièmes des Européens n'ont jamais possédé une maison salubre, parce que de tout temps, l'homme du peuple a dû travailler au jour le jour, presque continuellement à satisfaire les besoins de ses gouvernants, et n'a jamais eu l'avance nécessaire, en temps et en argent, pour bâtir ou faire bâtir la maison de ses rêves. Et il n'aura pas de maison, et habitera un taudis, tant que les conditions actuelles n'auront pas changé.
     
    Nous procédons, on le voit, tout au contraire des économistes qui éternisent les prétendues lois de la production et, faisant le compte des maisons que l'on bâtit chaque année, démontrent par la statistique que les maisons nouvellement bâties ne suffisant pas pour satisfaire toutes les demandes, les neuf dixièmes des Européens
    doivent habiter des taudis.
     
    Passons à la nourriture. Après avoir énuméré les bienfaits de la division du travail, les économistes prétendent que cette division exige que les uns s'appliquent à l'agriculture et les autres à l'industrie manufacturière. Les agriculteurs produisant tant, les manufactures tant, l'échange se faisant de telle façon, ils analysent la vente, le bénéfice, le produit net ou la plus-value, le salaire, l'impôt, la banque et ainsi de suite.
    Mais, après les avoir suivis jusque-là, nous ne sommes pas plus avancés, et si nous leur demandons : « Comment se fait-il que tant de millions d'êtres humains manquent de pain, tandis que chaque famille pourrait cependant produire du blé pour nourrir dix, vingt, et même cent personnes par an ? » ils nous répondent en recommençant la même antienne : division du travail, salaire, plus-value, capital, etc., aboutissant à cette conclusion que la production est insuffisante pour satisfaire à tous les besoins : conclusion qui, alors même qu'elle serait vraie, ne répond nullement à la question : « L'homme peut-il, ou ne peut-il pas, en travaillant, produire le pain qu'il lui faut ? Et s'il ne le peut pas — qu'est-ce qui l'en empêche ? »
     
    Voici 350 millions d'Européens. Il leur faut chaque année tant de pain, tant de viande, de vin, de lait, œufs et beurre. Il leur faut tant de maisons, tant de vêtements. C'est le minimum de leurs besoins. Peuvent-ils produire tout cela ? S'ils le peuvent, leur restera-t-il du loisir pour se procurer le luxe, les objets d'art, de science et d'amusement en un mot, tout ce qui ne rentre pas dans la catégorie du strict nécessaire ? — Si la réponse est affirmative qu'est-ce qui les empêche d'aller de l'avant ? Qu'y a-t-il à faire pour aplanir les obstacles ? Faut-il du temps ? Qu'ils le prennent ! Mais, ne perdons pas de vue l'objectif de toute production — la satisfaction des besoins.
     
    Si les besoins les plus impérieux de l'homme restent sans satisfaction, que faut-il faire pour augmenter la productivité du travail ? Mais n'y a-t-il pas d'autres causes ? Ne serait-ce pas, entre autres, que la production, ayant perdu de vue les besoins de l'homme, a pris une direction absolument fausse et que l'organisation en est vicieuse ? Et puisque nous le constatons, en effet, cherchons le moyen de réorganiser la production, de façon qu'elle réponde réellement à tous les besoins.
    Voilà la seule manière d'envisager les choses qui nous paraisse juste : la seule qui permettrait à l'économie politique de devenir une science, — la science de la physiologie sociale.
     
    Il est évident que lorsque cette science traitera de la production, à l'œuvre actuellement chez les nations civilisées, dans la commune hindoue, ou chez les sauvages, — elle ne pourra guère exposer les faits autrement que les économistes d'aujourd'hui, comme un simple chapitre descriptif, analogue aux chapitres descriptifs de la zoologie ou de la botanique. Mais remarquons que si ce chapitre était fait au point de vue de l'économie des forces dans la satisfaction des besoins, il y gagnerait en netteté, aussi bien qu'en valeur scientifique. Il prouverait jusqu'à l'évidence le gaspillage effrayant des forces humaines par le système actuel, et admettrait avec nous que tant qu'il durera, les besoins de l'humanité ne seront jamais satisfaits.
     
    Le point de vue, on le voit, serait entièrement changé. Derrière le métier qui tisse tant de mètres de toile, derrière la machine qui perce tant de plaques d'acier, et derrière le coffre-fort où s'engouffrent les dividendes, on verrait l'homme, l'artisan de la production, exclu le plus souvent du banquet qu'il a préparé pour d'autres. On comprendrait aussi que les prétendues lois de la valeur, de l'échange, etc., ne sont que l'expression, souvent très fausse, — le point de départ en étant faux, — de faits tels qu'ils se passent en ce moment, mais qui pourraient se passer, et se passeront tout différemment, quand la production sera organisée de manière à subvenir à tous les besoins de la société.
    II
    Il n'y a pas un seul principe de l'économie politique qui ne change totalement d'aspect si on se met à notre point de vue.
     
    Occupons-nous, par exemple, de la surproduction. Voilà un mot qui résonne chaque jour à nos oreilles. Y a-t-il, en effet, un seul économiste, académicien ou aspirant, qui n'ait soutenu des thèses prouvant que les crises économiques résultent de la surproduction : qu'à un moment donné on produit plus de cotonnades, de draps, de montres, qu'il n'en faut ! N'a-t-on pas accusé de « rapacité » les capitalistes qui s'entêtent à produire au-delà de la consommation possible !
     
    Eh bien, pareil raisonnement se montre faux dès qu'on creuse la question. En effet, nommez-nous une marchandise parmi celles qui sont d'usage universel, dont on produise plus que besoin n'en serait. Examinez un à un tous les articles expédiés par les pays de grande exportation et vous verrez que presque tous sont produits en quantités insuffisantespour les habitants mêmes du pays qui les exporte.
     
    Ce n'est pas un excédent de blé que le paysan russe envoie en Europe. Les plus fortes récoltes de blé et de seigle dans la Russie d'Europe donnent juste ce qu'il faut pour la population. Et généralement, le paysan se prive lui-même du nécessaire, quand il vend son blé ou son seigle pour payer l'impôt et la rente.
     
    Ce n'est pas un excédent de charbon que l'Angleterre envoie aux quatre coins du globe, puisqu'il ne lui reste pour la consommation domestique intérieure que 750 kilos par an et par habitant, et que des millions d'Anglais se privent de feu, en hiver ou ne l'entretiennent que juste assez pour faire bouillir quelques légumes. Au fait (nous ne parlons pas de la bimbeloterie de luxe), il n'y a dans le pays de la plus grande exportation, l'Angleterre, qu'une seule marchandise d'usage universel, la cotonnade, dont la production soit assez considérable pour dépasser peut-être les besoins. Et quand on pense aux loques qui remplacent le linge et les habits chez un bon tiers des habitants du Royaume-Uni, on est porté à se demander si les cotonnades exportées ne feraient pas, à peu de chose près, le compte des besoins réels de la population.
     
    Généralement, ce n'est pas un surplus que l'on exporte, dussent même les premières exportations avoir eu cette origine. La fable du cordonnier marchant pieds nus est vraie pour les nations, comme elle l'était jadis pour l'artisan. Ce qu'on exporte, c'est le nécessaire, et cela se fait ainsi, parce que, avec leur salaire seul, les travailleurs ne peuvent pas acheter ce qu'ils ont produit, en payant les rentes, les bénéfices, l'intérêt du capitaliste et du banquier.
     
    Non seulement le besoin toujours croissant de bien. être reste sans satisfaction, mais le strict nécessaire manque aussi trop souvent. La surproduction n'existe donc pas, du moins dans cette acception, et n'est qu'un mot inventé par les théoriciens de l'économie politique.
     
    Tous les économistes nous disent que s'il y a une « loi » économique bien établie, c'est celle-ci : « L'homme produit plus qu'il ne consomme ». Après avoir vécu des produits de son travail il lui reste toujours un excédent. Une famille de cultivateurs produit de quoi nourrir plusieurs familles, et ainsi de suite.
     
    Pour nous, cette phrase, si fréquemment répétée est vide de sens. Si elle devait signifier que chaque génération laisse quelque chose aux générations futures — ce serait exact. En effet, un cultivateur plante un arbre qui vivra trente ou quarante ans, un siècle, et dont ses petits-fils cueilleront encore les fruits. S'il a défriché un hectare de sol vierge, l'héritage des générations à venir s'est accru d'autant. La route, le pont, le canal, la maison et ses meubles, sont autant de richesses léguées aux générations suivantes.
     
    Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. On nous dit que le cultivateur produit plus de blé qu'il n'en consomme. On pourrait dire plutôt que l'État lui ayant toujours enlevé une bonne partie de ses produits sous forme d'impôt, le prêtre sous forme de dîme, et le propriétaire sous forme de rente, il s'est créé toute une classe d'hommes qui, autrefois, consommaient ce qu'ils produisaient — sauf la part laissée pour l'imprévu ou les dépenses faites sous forme d'arbres, de routes, etc., — mais qui aujourd'hui sont forcés de se nourrir de châtaignes ou de mais, de boire de la piquette, le reste leur étant pris par l'État, le propriétaire, le prêtre et l'usurier.
     
    Nous préférons dire — Le cultivateur consomme moins qu'il ne produit, parce qu'on l'oblige à coucher sur la paille et à vendre la plume ; à se contenter de piquette et à vendre le vin ; à manger le seigle et à vendre le froment.
     
    Remarquons aussi qu'en prenant pour point de départ les besoins de l'individu, on arrive nécessairement au communisme, comme organisation permettant de satisfaire tous ces besoins de la façon la plus complète et la plus économique. Tandis qu'en partant de la production actuelle et en visant seulement le bénéfice ou la plus-value, mais sans se demander si la production répond à la satisfaction des besoins, on arrive nécessairement au capitalisme ou, tout au plus, au collectivisme — l'un et l'autre n'étant que des formes diverses de salariat.
     
    En effet, quand on considère les besoins de l'individu et de la société et les moyens auxquels l'homme a eu recours pour les satisfaire, durant ses diverses phases de développement, on reste convaincu de la nécessité de solidariser les efforts, au lieu de les abandonner aux hasards de la production actuelle. On comprend que l'appropriation par quelques-uns de toutes les richesses non consommées et se transmettant d'une génération à l'autre, n'est pas dans l'intérêt général. On constate que de cette manière les besoins des trois quarts de la société risquent de ne pas être satisfaits, et que la dépense excessive de force humaine n'en est que plus inutile et plus criminelle.
    On comprend enfin que l'emploi le plus avantageux de tous les produits est celui qui satisfait les besoins les plus pressants et que la valeur d'utilité ne dépend pas d'un simple caprice, ainsi qu'on l'a souvent affirmé, mais de la satisfaction qu'elle apporte à des besoins réels.
     
    Le Communisme, — c'est-à-dire, une vue synthétique de la consommation, de la production et de l'échange et une organisation qui réponde à cette vue synthétique, — devient ainsi la conséquence logique de cette compréhension des choses, la seule, à notre avis, qui soit réellement scientifique.
    Une société qui satisfera les besoins de tous, et qui saura organiser la production, devra en outre faire table rase de certains préjugés concernant l'industrie et, en premier lieu, de la théorie tant prônée par les économistes sous le nom de division du travail, que nous allons aborder dans le chapitre suivant.
     
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    L'AISANCE POUR TOUS
     
    L'aisance pour tous n'est pas un rêve. Elle est possible, réalisable, depuis ce que nos ancêtres ont fait pour féconder notre force de travail.
     
    Nous savons, en effet, que les producteurs, qui composent à peine le tiers des habitants dans les pays civilisés, produisent déjà suffisamment pour amener un certain bien-être au foyer de chaque famille. Nous savons en outre que si tous ceux qui gaspillent aujourd'hui les fruits du travail d'autrui étaient forcés d'occuper leurs loisirs à des travaux utiles, notre richesse grandirait en proportion multiple du nombre de bras producteurs. Et nous savons enfin que contrairement à la théorie du pontife de la science bourgeoise, — Malthus, — l'homme accroît sa force de production bien plus rapidement qu'il ne se multiplie lui-même. Plus les hommes sont serrés sur un territoire, plus rapide est le progrès de leurs forces productrices.
     
    En effet, tandis que la population de l'Angleterre n'a augmenté depuis 1844 que de 62 %, sa force de production a grandi, au bas mot, dans une proportion double, — soit de 130 %. En France, où la population a moins augmenté, l'accroissement est cependant très rapide. Malgré la crise où se débat l'agriculture, malgré l'ingérence de l'Etat, l'impôt du sang, la banque, la finance et l'industrie, la production du froment a quadruplé et la production industrielle a plus que décuplé dans le courant des quatre-vingts dernières années. Aux États-Unis, le progrès est encore plus frappant : malgré l'immigration, ou plutôt précisément à cause de ce surplus de travailleurs d'Europe, les Etats-Unis ont décuplé leur production.
     
    Mais ces chiffres ne donnent qu'une idée bien faible de ce que notre production pourrait être dans de meilleures conditions. Aujourd'hui, à mesure que se développe la capacité de produire, le nombre des oisifs et des intermédiaires augmente dans une proportion effroyable. Tout au rebours de ce qui se disait autrefois entre socialistes, que le Capital arriverait bientôt à se concentrer en un si petit nombre de mains qu'il n'y aurait qu'à exproprier quelques millionnaires pour rentrer en possession des richesses communes, le nombre de ceux qui vivent aux dépens du travail d'autrui est toujours plus considérable.
     
    En France, il n'y a pas dix producteurs directs sur trente habitants. Toute la richesse agricole du pays est l'œ uvre de moins de 7 millions d'hommes, et dans les deux grandes industries, — des mines et des tissus, — on compte moins de 2 millions et demi d'ouvriers. — A combien se chiffrent les exploiteurs du travail ? En Angleterre (sans l'Ecosse et l'Irlande), 1.030.000 ouvriers, hommes femmes et enfants, fabriquent tous les tissus ; un peu plus d'un demi-million exploitent les mines, moins d'un demi-million travaillent la terre, et les statisticiens doivent exagérer les chiffres pour établir un maximum de 8 millions de producteurs sur 26 millions d'habitants. En réalité, 6 à 7 millions de travailleurs au plus sont les créateurs des richesses envoyées aux quatre coins du globe. Et combien sont les rentiers ou les intermédiaires qui ajoutent les revenus prélevés sur l'univers entier à ceux qu'ils s'octroient en faisant payer au consommateur de cinq à vingt fois plus que ce qui est payé au producteur ?
     
    Ce n'est pas tout. Ceux qui détiennent le capital réduisent constamment la production en empêchant de produire. Ne parlons pas de ces tonneaux d'huîtres jetés à la mer pour empêcher que l'huître devienne une nourriture de la plèbe et cesse d'être la friandise de la gent aisée ; ne parlons pas des mille et mille objets de luxe — étoffes, nourriture, etc., — traités de la même façon que les huîtres. Rappelons seulement la manière dont on limite la production des choses nécessaires à tout le monde. Des armées de mineurs ne demandent pas mieux que d'extraire chaque jour le charbon et de l'envoyer à ceux qui grelottent de froid. Mais très souvent un bon tiers de ces armées, deux tiers, sont empêchés de travailler plus de trois jours par semaine, les hauts prix devant être maintenus. Des milliers de tisserands ne peuvent battre les métiers, tandis que leurs femmes et leurs enfants n'ont que des loques pour se couvrir, et que les trois quarts des Européens n'ont pas un vêtement digne de ce nom.
    Des centaines de hauts-fourneaux, des milliers de manufactures restent constamment inactifs, d'autres ne travaillent que la moitié du temps ; et dans chaque nation civilisée il y a en permanence une population d'environ deux millions d'individus qui ne demandent que du travail, mais auxquels ce travail est refusé.
     
    Des millions d'hommes seraient heureux de transformer les espaces incultes ou mal cultivés en champs couverts de riches moissons. Un an de travail intelligent leur suffirait pour quintupler le produit de terres qui ne donnent aujourd'hui que 8 hectolitres de blé à l'hectare. Mais ces hardis pionniers doivent chômer parce que ceux qui possèdent la terre, la mine, la manufacture, préfèrent engager leurs capitaux — les capitaux volés à la communauté — en emprunts turcs on égyptiens, ou en bons de mines d'or de Patagonie, qui feront travailler pour eux les fellah égyptiens, les Italiens chassés de leur sol natal, les coulies chinois !
    C'est la limitation consciente et directe de la production ; mais il y a aussi la limitation indirecte et inconsciente qui consiste à dépenser le travail humain en objets absolument inutiles ou destinés uniquement à satisfaire la sotte vanité des riches.
     
    On ne saurait même évaluer en chiffres jusqu'à quel point la productivité est réduite indirectement, par le gaspillage des forces qui pourraient servir à produire, et surtout à préparer l'outillage nécessaire à cette production. Il suffit de citer les milliards dépensés par l'Europe en armements, sans autre but que la conquête des marchés pour imposer la loi économique aux voisins et faciliter l'exploitation à l'intérieur ; les millions payés chaque année aux fonctionnaires de tout acabit dont la mission est de maintenir le droit des minorités à gouverner la vie économique de la nation ; les millions dépensés pour les juges, les prisons, les gendarmes et tout l'attirail de ce que l'on nomme justice, tandis qu'il suffit, on le sait, d'alléger tant soit peu la misère des grandes villes, pour que la criminalité diminue dans des proportions considérables ; les millions, enfin, employés pour propager par le moyen de la presse des idées nuisibles, des nouvelles faussées dans l'intérêt de tel parti, de tel personnage politique, ou de telle compagnie d'exploiteurs.
     
    Mais ce n'est pas encore tout. Car il se dépense encore plus de travail en pure perte : ici pour maintenir l'écurie, le chenil et la valetaille du riche, là pour répondre aux caprices des mondaines et au luxe dépravé de la haute pègre ; ailleurs pour forcer le consommateur à acheter ce dont il n'a pas besoin, ou lui imposer par la réclame un article de mauvaise qualité ; ailleurs encore, pour produire des denrées absolument nuisibles, mais profitables à l'entrepreneur. Ce qui est gaspillé de cette façon suffirait pour doubler la production utile, ou pour outiller des manufactures et des usines qui bientôt inonderaient les magasins de tous les approvisionnements dont manquent les deux tiers de la nation. Il en résulte que de ceux mêmes qui s'appliquent dans chaque nation aux travaux productifs, un bon quart est régulièrement forcé de chômer pendant trois à quatre mois chaque année, et le labeur du troisième quart, si ce n'est de la moitié, ne peut avoir d'autres résultats que l'amusement des riches ou l'exploitation du public.
     
    Donc, si l'on prend en considération, d'une part la rapidité avec laquelle les nations civilisées augmentent leur force de production, et d'autre part les limites tracées à cette production, soit directement, soit indirectement par les conditions actuelles, on doit en conclure qu'une organisation économique tant soit peu raisonnable permettrait aux nations civilisées d'entasser en peu d'années tant de produits utiles qu'elles seraient forcées de s'écrier : « Assez ! Assez de charbon ! Assez de pain ! Assez de vêtements ! Reposons-nous, recueillons-nous pour mieux utiliser nos forces, pour mieux employer nos loisirs ! »
     
    Non, l'aisance pour tous n'est plus un rêve. Elle pouvait l'être alors que l'homme parvenait, avec une peine immense, à recueillir huit ou dix hectolitres de blé sur l'hectare, ou à façonner de sa main l'outillage mécanique nécessaire à l'agriculture et à l'industrie. Elle n'est plus un rêve depuis que l'homme a inventé le moteur qui, avec un peu de fer et quelques kilos de charbon, lui donne la force d'un cheval docile, maniable, capable de mettre en mouvement la machine la plus compliquée.
    Mais pour que l'aisance devienne une réalité, il faut que cet immense capital — cités, maisons, champs labourés, usines, voies de communication, éducation, — cesse d'être considéré comme une propriété privée dont l'accapareur dispose à sa guise.
    Il faut que ce riche outillage de production, péniblement obtenu, bâti, façonné, inventé par nos ancêtres, devienne propriété commune, afin que l'esprit collectif en tire le plus grand avantage pour tous.
     
    Il faut l'expropriation. L'aisance pour tous comme but, l'expropriation comme moyen.
    II
    L'expropriation, tel est donc le problème que l'histoire a posé devant nous, hommes de la fin du XIXe siècle. Retour à la communauté de tout ce qui lui servira pour se donner le bien-être.
    Mais ce problème ne saurait être résolu par la voie de la législation. Personne n'y songe. Le pauvre, comme le riche, comprennent que ni les gouvernements actuels, ni ceux qui pourraient surgir d'une révolution politique, ne seraient capables d'en trouver la solution. On sent la nécessité d'une révolution sociale, et les riches comme les pauvres ne se dissimulent pas que cette révolution est proche, qu'elle peut éclater du jour au lendemain.
     
    L'évolution s'est accomplie dans les esprits durant le cours de ce dernier demi-siècle : mais comprimée par la minorité, c'est-à-dire par les classes possédantes, et n'ayant pu prendre corps, il faut qu'elle é carte les obstacles par la force et qu'elle se réalise violemment par la Révolution.
    D'où viendra la Révolution ? Comment s'annoncera-t-elle ? Personne ne peut répondre à ces questions. C'est l'inconnu. Mais ceux qui observent et réfléchissent ne s'y trompent pas : travailleurs et exploiteurs, révolutionnaires et conservateurs, penseurs et gens pratiques, tous sentent qu'elle est à nos portes.
    Eh bien ! qu'est-ce que nous ferons lorsque la révolution aura éclaté ?
    Tous, nous avons tant étudié le côté dramatique des révolutions, et si peu leur œuvre vraiment révolutionnaire, que beaucoup d'entre nous ne voient dans ces grands mouvements que la mise en scène, la lutte des premiers jours, les barricades. Mais cette lutte, cette première escarmouche, est bientôt terminée, et c'est seulement après la défaite des anciens gouvernements que commence l'œuvre réelle de la révolution.
     
    Incapables et impuissants, attaqués de tous les côtés, ils sont vite emportés par le souffle de l' insurrection. En quelques jours la monarchie bourgeoise de 1848 n'était plus ; et lorsqu'un fiacre emmenait Louis-Philippe hors de France, Paris ne se souciait déjà plus de l'ex-roi. En quelques heures le gouvernement de Thiers disparaissait, le 18 mars 1871, et laissait Paris maître de ses destinées. Et pourtant 1848 et 1871 n'étaient que des insurrections. Devant une révolution populaire, les gouvernants s'éclipsent avec une rapidité surprenante. Ils commencent par fuir, sauf à conspirer ailleurs, essayant de se ménager un retour possible.
     
    L'ancien gouvernement disparu, l'armée, hésitant devant le flot du soulèvement populaire, n'obéit plus à ses chefs ; ceux-ci d'ailleurs ont aussi déguerpi prudemment. Les bras croisés, la troupe laisse faire, ou, la crosse en l'air, elle se joint aux insurgés. La police, les bras ballants, ne sait plus s'il faut taper, ou crier : « Vive la Commune ! » — et les sergents de ville rentrent chez eux, — en attendant le nouveau gouvernement —. Les gros bourgeois font leurs malles et filent en lieu sûr. Le peuple reste. — Voilà comment s'annonce une révolution.
     
    Dans plusieurs grandes villes, la Commune est proclamée. Des milliers d'hommes sont dans les rues et accourent le soir dans les clubs improvisés en se demandant : « Que faire ? », discutant avec ardeur les affaires publiques. Tout le monde s'y intéresse ; les indifférents de la veille sont, peut-être, les plus zélés. Partout beaucoup de bonne volonté, un vif désir d'assurer la victoire. Les grands dévouements se produisent. Le peuple ne demande pas mieux que de marcher de l'avant.
    Tout cela c'est beau, c'est sublime. Mais ce n'est pas encore la révolution. Au contraire, c'est maintenant que va commencer la besogne du révolutionnaire.
     
    Certainement, il y aura des vengeances assouvies. Des Watrin et des Thomas paieront leur impopularité. Mais ce ne sera qu'un accident de lutte et non pas la révolution.
     
    Les socialistes gouvernementaux, les radicaux, les génies méconnus du journalisme, les orateurs à effet, — bourgeois et ex-travailleurs, — courront à l'Hôtel de Ville, aux ministères, prendre possession des fauteuils délaissés. Les uns se donneront du galon à cœur-joie. Ils s'admireront dans les glaces ministérielles et s'étudieront à donner des ordres avec un air de gravité à la hauteur de leur nouvelle position : il leur faut une ceinture rouge, un képi chamarré et un geste magistral pour imposer à l'ex-camarade de rédaction ou d'atelier ! Les autres s'enfouiront dans les paperasses, avec la meilleure bonne volonté d'y comprendre quelque chose. Ils rédigeront des lois, ils lanceront des décrets aux phrases sonores, que personne n'aura souci d'exécuter, — précisément parce qu'on est en révolution.
    Pour se donner une autorité qu'ils n'ont pas, ils chercheront la sanction des anciennes formes de gouvernement. Ils prendront les noms de Gouvernement Provisoire, de Comité de Salut Public, de Maire, de Commandant de l'Hôtel de Ville, de Chef de la Sûreté — qu'en sais-je ! Elus ou acclamés, ils se rassembleront en parlements ou en Conseils de la Commune. Là, se rencontreront des hommes appartenant à dix, vingt écoles différentes qui ne sont pas des chapelles personnelles, comme on le dit souvent, mais qui répondent à des manières particulières de concevoir l'étendue, la portée, le devoir de la Révolution. Possibilistes, collectivistes, radicaux, jacobins, blanquistes, forcément réunis, perdant leur temps à discuter. Les honnêtes gens se confondant avec les ambitieux qui ne rêvent que domination et méprisent la foule dont ils sont sortis. Tous, arrivant avec des idées diamétralement opposées, forcés de conclure des alliances fictives pour constituer des majorités qui ne dureront qu'un jour ; se disputant, se traitant les uns les autres de réactionnaires, d'autoritaires, de coquins ; incapables de s'entendre sur aucune mesure sérieuse et entraînés à discutailler sur des bêtises ; ne parvenant à mettre au jour que des proclamations ronflantes ; tous se prenant au sérieux, tandis que la vraie force du mouvement sera dans la rue.
     
    Tout cela peut amuser ceux qui aiment le théâtre. Mais encore, ce n'est pas la révolution ; il n'y a rien de fait !
     
    Pendant ce temps-là le peuple souffre. Les usines chôment, les ateliers sont fermés ; le commerce ne va pas. Le travailleur ne touche même plus le salaire minime qu'il avait auparavant ; le prix des denrées monte !
    Avec ce dévouement héroïque qui a toujours caractérisé le peuple et qui va au sublime lors des grandes époques, il patiente. C'est lui qui s'écriait en 1848 : « Nous mettons trois mois de misère au service de la République » pendant que les — « représentants » et les messieurs du nouveau gouvernement, jusqu'au dernier argousin, touchaient régulièrement leur paie ! Le peuple souffre. Avec sa confiance enfantine, avec la bonhomie de la masse qui croit en ses meneurs, il attend que là-haut, à la Chambre, à l'Hôtel de Ville, au Comité de Salut Public — on s'occupe de lui.
    Mais là-haut on pense à toute sorte de choses, excepté aux souffrances de la foule. Lorsque la famine ronge la France en 1793 et compromet la révolution ; lorsque le peuple est réduit à la dernière misère, tandis que les Champs-Elysées sont sillonnés de phaétons superbes où des femmes étalent leurs parures luxueuses, Robespierre insiste aux jacobins pour faire discuter son mémoire sur la Constitution anglaise ! Lorsque le travailleur souffre en 1848 de l'arrêt général de l'industrie, le Gouvernement provisoire et la Chambre disputaillent sur les pensions militaires et le travail des prisons, sans se demander de quoi vit le peuple pendant cette époque de crise. Et si l'on doit adresser un reproche à la Commune de Paris, née sous les canons des Prussiens et ne durant que soixante-dix jours, c'est encore de ne pas avoir compris que la révolution communale ne pouvait triompher sans combattants bien nourris, et qu'avec trente sous par jour, on ne saurait à la fois se battre sur les remparts et entretenir sa famille.
     
    Le peuple souffre, et demande : « Que faire pour sortir de l'impasse ? »
    III
    Eh bien ! il nous semble qu'il n'y a qu'une réponse à cette question :
    —      Reconnaître, et hautement proclamer que chacun, quelle que fût son étiquette dans le passé, quelles que soient sa force ou sa faiblesse, ses aptitudes ou son incapacité, possède, avant tout, le droit de vivre ; et que la société se doit de partager entre tous sans exception les moyens d'existence dont elle dispose. Le reconnaître, le proclamer, et agir en conséquence !
    —       
    Faire en sorte que, dès le premier jour de la Révolution, le travailleur sache qu'une ère nouvelle s'ouvre devant lui : que désormais personne ne sera forcé de coucher sous les ponts, à côté des palais de rester à jeun tant qu'il y aura de la nourriture ; de grelotter de froid auprès des magasins de fourrures. Que tout soit à tous, en réalité comme en principe, et qu'enfin dans l'histoire il se produise une révolution qui songe aux besoins du peuple avant de lui faire la leçon sur ses devoirs.
    Ceci ne pourra s'accomplir par décrets, mais uniquement par la prise de possession immédiate, effective, de tout ce qui est nécessaire pour assurer la vie de tous : telle est la seule manière vraiment scientifique de procéder, la seule qui soit comprise et désirée par la masse du peuple.
     
    Prendre possession, au nom du peuple révolté, des dépôts de blé, des magasins qui regorgent de vêtements, des maisons habitables. Ne rien gaspiller, s'organiser tout de suite pour remplir les vides, faire face à toutes les nécessités, satisfaire tous les besoins, produire, non plus pour donner des bénéfices à qui que ce soit, mais pour faire vivre et se développer la société.
     
    Assez de ces formules ambiguës, telles que le « droit au travail », avec laquelle on a leurré le peuple en 1848, et cherche encore à le leurrer. Ayons le courage de reconnaître que l'aisance, désormais possible, doit se réaliser à tout prix.
     
    Quand les travailleurs réclamaient en 1848 le droit au travail, on organisait des ateliers nationaux ou municipaux, et on envoyait les hommes peiner dans ces ateliers à raison de quarante sous par jour ! Quand ils demandaient l'organisation du travail, on leur répondait : « Patientez, mes amis, le gouvernement va s'en occuper, et pour aujourd'hui voici quarante sous. Reposez-vous rude travailleur, qui avez peiné toute votre vie ! » Et, en attendant on pointait les canons. On levait le ban et l'arrière-ban de la troupe ; on désorganisait les travailleurs eux-mêmes par mille moyens que les bourgeois connaissent à merveille. Et un beau jour, on leur disait : « Partez pour coloniser l'Afrique, ou bien nous allons vous mitrailler ! »
     
    Tout autre sera le résultat si les travailleurs revendiquent le droit à l'aisance ! Ils proclament par cela même leur droit de s'emparer de toute la richesse sociale ; de prendre les maisons et de s'y installer, selon les besoins de chaque famille ; de saisir les vivres accumulés et d'en user de manière à connaître l'aisance après n'avoir que trop connu la faim. Ils proclament leur droit à toutes les richesses — fruit du labeur des générations passées et présentes, et ils en usent de manière à connaître ce que sont les hautes jouissances de l'art et de la science, trop longtemps accaparées par les bourgeois.
    Et en affirmant leur droit à l'aisance, ils déclarent, ce qui est encore plus important, leur droit de décider eux-mêmes ce que doit être cette aisance, — ce qu'il faut produire pour l'assurer et ce qu'il faut abandonner comme sans valeur désormais.
     
    Le droit à l'aisance c'est la possibilité de vivre comme des êtres humains et d'élever les enfants pour en faire des membres égaux d'une société supérieure à la nôtre, tandis que le «droit au travail » est le droit de rester toujours l'esclave salarié, l'homme de peine, gouverné et exploité par les bourgeois de demain. Le droit à l'aisance c'est la révolution sociale ; le droit au travail est tout au plus un bagne industriel.
     
    Il est grand temps que le travailleur proclame son droit à l'héritage commun et qu'il en prenne possession.
     
    ...............................................................
     
     
    ces 2textes sont tirés de la "conquète du pain" de Kropotkine
     
    économie et communisme anarchiste
    12 janvier 2014, 11:29
    CONSOMMATION ET PRODUCTION
     

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    BoLCHoï - Violence Rouge et Colère Noire

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    «  C'est l'homme tout entier qui est conditionné au travail productif par l'organisation du travail et hors de l'usine, il garde la même peau et la même tête » citation de Christophe Desjours

    "Or ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude."
     
     
    Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seul la condition la plus complète de la condition dans laquel il vit, peut permettre à l'esclave moderne de se libérer de ses souffrances. La médecine occidentale ne connaît qu'un remède face aux mots dont souffrent lesesclaves modernes : la mutilation.  A base de chirurgie, d'antibiotiques, de chimiothérapie que l'on traite les patients de la médecine marchande. On s'attaque au conséquence du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s'explique. La recherche amènera à une condamnation sans appel de la médecine et de l'ordre marchand. De même qu'il a transformé tout les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise. Un objet d'étude et d'expérience livré aux apprentis sorcier de la médecine marchande. Les maitres du monde sont déjà prêt a breveté le vivant.Altermonde | dimanche, 20 avril 2014 , L'Indigné | samedi, 26 avril 2014 , L'Indigné Révolté | samedi, 26 avril 2014
     


    B.A. Margaret Thatcherenfance d'un chef - YouTube :  
     
     

     

    30 jours qui ébranlèrent l'Angleterre : " Si le mouvement étudiant anglais de l'automne 2010 a surpris tout le monde par son ampleur et sa radicalité inédite, il n'est pas pour autant un produit de pure spontanéité, Dave Sewell, militant révolutionnaire anglais, retrace son évolution en s'attardant sur les mobilisations antérieures qui lui ont donné corps'

     
    "Le mouvement antiguerre a été le prologue politique du mouvement contre les coupes budgétaires.
    Il a été l'éducation politique d'une génération"
    documents joints


    30 jours qui ébranlèrent l'Angleterre
     (PDF - 1 Mo)L'article maquetté au format PDF pour impression.

    Friedrich Hayek ou le combat du siècle- Les Echos : "
    "Ils étaient à la fois adversaires résolus et amis respectueux. Face à Keynes, l'architecte de l'interventionnisme étatique, Hayek restera dans l'Histoire comme l'artisan du libéralisme économique. Un combat acharné qu'il aura mené toute sa vie, au prix d'une longue traversée du désert et de sévères dépressions
     
    Hayek se met à polémiquer contre les autorités municipales et nourrit alors une forte rancoeur contre le parti social-démocrate, incapable de gérer la crise. « Son antisocialisme intransigeant éclaire très tôt son individualisme et sa foi dans le libéralisme », relèvent Christian Ellebode et Hubert Houliez. Pour Hayek, toute préoccupation de justice sociale se fait au détriment de la liberté. Les pouvoirs publics devraient donc s'assigner pour seule fonction de faire respecter un « Etat de droit » qui protège la propriété et l'économie de marché.
     
    Jusqu'à sa mort, Hayek n'aura de cesse de réhabiliter le libéralisme comme philosophie politico-économique. Son dernier livre, « La Présomption fatale : les erreurs du socialisme », est conçu comme un ultime manifeste. C'est son ouvrage le plus accessible et à la fois le plus sujet à controverse. « On ne peut aborder l'oeuvre de Hayek en faisant abstraction de ses propres partis pris politiques, relève Gilles Dostaler.Mais ils ne doivent pas nous empêcher de reconnaître la grande richesse d'une pensée incontournable pour comprendre l'évolution des idées politiques, sociales et économiques de ce dernier siècle. » Il faut reconnaître aussi l'extraordinaire érudition de ce penseur polyvalent, sa rigueur et son honnêteté intellectuelles, une fidélité sans faille à ses convictions, même lorsqu'elle risquait de le mettre au ban de la communauté académique, son opiniâtreté dans le combat politique qu'il a mené toute sa vie. Hayek vécut assez longtemps - il est mort en 1992 - pour voir s'effondrer l'Union soviétique. Il aurait sans doute mal vécu le triomphe des thèses keynésiennes après la crise financière. Mais qui sait, le retour de balancier pourrait remettre prochainement ses ouvrages à la mode."


     
     

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    Extrait :  
    La bourgeoisie, une classe mobilisée 
    Des quartiers chics aux cercles privés, des parties de chasse à courre à l'éducation de leurs enfants, les deux sociologues ont disséqué les modes de vie de la grande bourgeoisie et de l'aristocratie, pour montrer que ce groupe social est probablement l'incarnation actuelle la plus avérée de ce qu'est une classe sociale.
    Classe en soi, la grande bourgeoisie et l'aristocratie ont à leur disposition un capital économique, culturel et social très largement supérieur à ceux du reste de la population. Le patrimoine immobilier, industriel et financier qu'elles possèdent les distingue très nettement. L'accumulation de tant de capitaux dans les mains de leurs enquêtés n'a d'ailleurs jamais cessé de troubler le couple de chercheurs, renvoyés en permanence à leurs origines sociales, petite bourgeoise pour la première, ouvrière pour le second, et confrontés à un monde adverse à leur positionnement politique longtemps proche du Parti communiste.
     
    Classe pour soi, ce groupe social assure de façon permanente et très efficace la protection de ses intérêts économiques et symboliques, et entretient les éléments de sa reproduction, en envoyant ses enfants dans les meilleurs établissements scolaires et universitaires, en les mariant à d'autres enfants de bonne famille, en habitant dans des quartiers où les voisins sont des semblables. Monique et Michel Pinçon-Charlot ont ainsi montré qu'on n'entre dans ce monde que par cooptation, qu'on ne se promène dans les rues de Neuilly-sur-Seine que parce qu'on y habite ou qu'on y est invité, qu'on suit sa scolarité dans certains établissements que parce que l'on est « bien né ». cf  Et Margaret Thatcher brisa les syndicats - La boutique du Monde ... monde diplomatique ( doc PDF) 

    Margaret Thatcher, l'enfance d'un chef Indigné révolté


    Ce film nous ramène à l'actualité de la crise économique du moment et montre toutes les implications sociales et psychologiques qui découlent de la misère de gens obligés d'errer vers des lieux étrangers en quête d'une vie respectable d'être humain.

     
     

     
     Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d'hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n'a de puissance que celle qu'ils lui donnent, qui n'a pouvoir de leur nuire qu'autant qu'ils veulent bien l'endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s'ils n'aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante — et pourtant si commune qu'il faut plutôt en gémir que s'en ébahir, de voir un million d'hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu'ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu'ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d'un, qu'ils ne devraient pas redouter — puisqu'il est seul — ni aimer — puisqu'il est envers eux tous inhumain et cruel. Telle est pourtant la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts."


    Ce film fort raconte l'histoire de la famille Joad, lors de la Grande dépression américaine marquée par les séquelles de la crise économique et le Dust Bowl dans le sud du pays. Il raconte la vie des Américains poussés sur les routes et plongés dans la misère pendant la crise économique de 1929 lorsqu'ils sont chassés de leurs terres par les banques qui prennent possession de leurs biens fonciers.

    Ce sont d'honnêtes gens, qui ne cherchent ni la richesse, ni la facilité, mais seulement un endroit pour vivre de leur travail et gagner honnêtement leur vie.


    Margaret Thatcher, l'enfance d'un chef

    Par Enkolo dans Accueil le 15 Septembre 2016

     
    « De la servitude moderne | Page d'accueil | Gabriel Garcia Marquez »
    vendredi, 18 avril 2014
    "Le grand bond en arrière"
    Transmis par Amélie et  L'Indigné Révolté

    De la servitude moderne
    Envoyé par Laura
    De La Servitude Moderne  par ClaVieFrere2011

    Assommons les pauvres !Créé le samedi 26 avril 2014


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  • n

     la publication de Nicole Bonnot.
    8 h · 
     
     
     
    L’image contient peut-être : texte
    Nicole Bonnot
    Hier, à 00:34 · 
     

    CE 11 SEPT DONT ON NE PARLE JAMAIS .... 
    CETTE FOIS LÀ , LES AMERICAINS N'ÉTAIENT PAS VICTIMES MAIS BOURREAUX .

     
    Denis Gohin a partagé sa publication.
     
     
     
    Denis Gohin

    « Si, vouloir la justice entre les citoyens,
    « La vouloir par le vote et par tous les moyens,
    « Pour qu’on ne puisse plus consommer sans produire,
    « Rendre le capital indivis ; pour réduire
    « Ceux qui fouillent ta poche, ô peuple, à se fouiller ;
    « Si, ne plus dérober, tuer ni verrouiller ;
    [...]
    « Si, porter la lumière aux plus humbles hameaux,
    « Et proclamer les Droits et les Devoirs jumeaux ;
    « Et faire guerre ouverte à tous les mangeurs d’hommes,
    « C’est être un communiste : Eh bien, tous nous en sommes ! »
    (Eugène Pottier - Membre de La Commune)

     

    Un autre 11 septembre ! Chili 1973

    Dans les médias...

     

    Une junte dirigée par le général Augusto Pinochet renverse le président Salvador Allende et instaure un régime autoritaire au Chili.

    Après son élection à la présidence du Chili, le 4 septembre 1970, le socialiste Salvador Allende met de l'avant une série de réformes économiques. Les salaires sont relevés, les mines de cuivre nationalisées et une réforme agraire est mise en application. Le débat se radicalise rapidement entre le gouvernementet ses opposants, la contestation prenant la forme de grèves et de manifestations. Des éléments de l'armée tentent un coup d'État sans succès en juin 1973. Le 11 septembre, une autre tentative est orchestrée par une junte ayant à sa tête Augusto Pinochet, un général de 57 ans qui est chef d'état-major depuis le mois d'août. Les militaires prennent rapidement le contrôle des institutions et bombardent le palais présidentiel, la Moneda, où le président Allende meurt. L'état de siège est proclamé, la Constitution abolie et l'opposition fait l'objet d'une répression sanglante. Pinochet, qui deviendra président en juillet 1974, mettra fin à l'expérience socialiste entreprise sous Allende. Son régime autoritaire misera sur le libéralisme pour rétablir la situation économique du pays. voir : L'histoire nous appartient, c'est le peuple qui la fait

     

    . Renversement de Salvador Allende ! Renversement du gouvernement de Salvador Allende au Chili | Perspective Monde 

    PERSPECTIVE.USHERBROOKE.CA
     
     mission du 23/05/2017

     

    Tactique d’emploi de la violence (sabotages, attentats, assassinats, enlèvements, prise d’otages ...) à des fins politiques, pour déstabiliser et frapper massivement l’opinion publique et les États concernés. Le terrorisme peut être le fait d’individus ou de groupes non-étatiques en lutte contre un régime politique, mais également constituer un mode de gouvernement par la terreur ; il s’agit alors de terrorisme d’État.

     

    Toute tentative de définition du terrorisme soulève invariablement des débats car elle pose la question de la violence légitime et du droit à la résistance d’une part, et de l’illégitimité de la violence étatique de l’autre. L’appellation « terroriste » utilisée par les États, les institutions ou les partis politiques est hautement péjorative, et toujours contestée par ceux qu’elle désigne ainsi comme (individus ou) groupes ennemis.

     

     

    Résistants ? Combattants de la liberté ? Délinquants ? Barbares ? On sait que le qualificatif de « terroriste » est toujours appliqué à l’Autre, jamais à « nos combattants ». L’histoire nous a aussi appris que les terroristes d’hier peuvent devenir les dirigeants de demain. Est-ce étonnant ? 

    Le terrorisme peut être défini — et les exemples du PKK et des groupes sionistes armés illustrent les ambiguïtés du concept — comme une forme d’action, pas comme une idéologie. Au mieux, on peut inscrire le terrorisme dans la liste des moyens militaires. Et, comme on l’a dit souvent, il est l’arme des faibles.  

    "La maitrise des airs ( aviations ou drone) est l'arme des forts contre les faibles".  la publication de Angélique Daniel Loth.

     

    Au-delà de son caractère flou et indécis, l’usage du concept de terrorisme tend à dépolitiser les analyses et par là-même à rendre impossible toute compréhension des problèmes soulevés. Nous luttons contre l’« empire du Mal », affirmait le président George W. Bush devant le Congrès américain le 24 septembre 2001, ajoutant : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette assemblée, un gouvernement démocratiquement élu. Leurs dirigeants se désignent eux-mêmes. Ils haïssent nos libertés : notre liberté religieuse, notre liberté de parole, notre liberté de voter et de nous réunir, d’être en désaccord les uns avec les autres. » Pour affronter le terrorisme, il n’est donc pas nécessaire de modifier les politiques américaines de guerre dans la région, de mettre un terme au calvaire des Palestiniens ; la seule solution tient à l’élimination physique du « barbare »

      Afghanistan 2001, Irak 2003- 2014, Libye 2011, Sahel 2012, Syrie 2015… Quinze ans de « guerre au terrorisme », de bombardiers, de troupes d’occupation, de drones, de forces spéciales… des centaines de milliards d’euros engloutis, pour quel résultat ? C’est dans les ruines de pays bombardés que les chefs djihadistes recrutent des gens n’ayant plus rien à perdre.

       Les contradictions des gouvernements occidentaux dans la lutte contre le terrorisme : 

     

     "Le Moyen-Orient est l’un des carrefours géopolitiques les plus importants dans le monde. C’est le principal réservoir énergétique. C’est aussi le lieu de naissance des trois monothéismes. Il est très facile d’utiliser les symboles religieux pour couvrir d’un voile les enjeux profanes purement politiques, militaires, économiques et autres désirs de puissance et d’hégémonie." 

     Sur la piste du terrorisme islamique

    1 - La Confrérie, enquête sur les Frères musulmans

    Née en 1928 dans le contexte d'un retour au fondamentalisme religieux et du combat armé contre l'occupation occidentale, la Confrérie des Frères musulmans a développé une idéologie rigoriste. Longtemps traqués par les régimes dictatoriaux, laïcs ou nationalistes arabes, les Frères musulmans ont accédé au pouvoir en Egypte, en Tunisie, et partiellement au Maroc. Ils récoltent aujourd'hui les fruits de la révolution pour la démocratie, mais qu'en est-il réellement ? Prônent-ils, comme ils le prétendent, un islam modéré, en phase avec la modernité et compatible avec la démocratie ?

     

     

    2 - d'Oussama Ben

    L'exécution d'Oussama Ben Laden par les forces spéciales américaines en mai 2011 n'a pas mis fin aux exactions d'Al- Qaida. Paris et Washington ont aujourd'hui les yeux rivés sur l'Algérie, berceau de la dernière filiale d'Al-Qaida : Aqmi, Al-Qaida au Maghreb islamique. Active en Tunisie, au Maroc, en Lybie, au Mali, au Nigéria ou encore en Somalie, cette mouvance terroriste continue à appeler les populations à se mobiliser contre l'Occident, à multiplier les attentats et les prises d'otages. En compagnie d'analystes de la mouvance Al-Qaida, ce film tente de dénouer les fils d'une histoire complexe qui fait encore et toujours l'actualité. 

     

     

     L'élimination d'Oussama

     L'élimination d'Oussama Ben Laden, en 2011, semblait signer la fin d'al-Qaida et de sa menace terroriste. Depuis, sa « cooccupation » du nord du Mali puis l'intervention française pour l'en déloger ont braqué les projecteurs sur al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), sans rien en dévoiler ou presque. Réalisée avant ces événements, l'enquête de Patrick Barbéris est plus que jamais bienvenue pour éclairer la généalogie de la mystérieuse organisation qui opère dans tous les pays du Sahel.

    La facture classique (analyses de témoins et d'experts mêlées à des archives) se révèle adéquate pour suivre « la piste du terrorisme », tant elle est sinueuse, semée de paradoxes. Descendants du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), lui-même issu d'une scission au sein du GIA (Groupe islamique armé, de sinistre mémoire pour ses attentats et ses massacres de civils pendant la sanglante décennie 1990 en Algérie), les militants d'Aqmi ont reçu par deux fois le coup de pouce des Américains. Le premier quand ceux-ci soutinrent les djihadistes algériens venus combattre les Soviétiques en Afghanistan. Le second, involontaire, lors de l'invasion de l'Irak, qui eut pour effet de remobiliser des islamistes, alors en perte de vitesse, et déboucha sur l'affiliation du GSPC à al-Qaida. Dernier paradoxe, et pas des moindres : comment une « petite troupe hétéro­clite » plus ou moins réduite au banditisme parvient-elle à inquiéter de grandes puissances ? En donnant quelques réponses, Patrick Barbéris met en lumière l'intérêt stratégique d'une région au carrefour de trois mondes (Afrique, Europe, Orient), riche de ressources pétrolières, gazières et minières. —


    Sur la piste du terrorisme islamique
     

     

    A voir : Sur la piste du terrorisme islamique - YouTubeUne histoire du terrorisme 1 : Une histoire du terrorisme - Télévision - Télérama  : Une histoire du terrorisme : liste des épisodes

    Acte 3 : les années jihad (1989-2011) - vendredi 15 février 2013
    Acte 2 : les années de poudre (1970-1989) - vendredi 08 février 2013
    Acte 1 : les années de libération (1945-1970) - vendredi 08 février 2013

     Daech, naissance d'un Etat terroriste - 04/02/2015 - YouTubeNé des braises non éteintes de l'occupation américaine en Irak, proliférant sur les décombres du conflit syrien, . Comment s'est-il structuré ? Comment est-il parvenu à s'émanciper de tout financement extérieur ? Quelles sont ses visées expansionnistes ?

     



    Daech, naissance d'un Etat terroriste - 04/02/2015 - YouTube

     

     Daech, naissance d'un Etat terroriste - télérama

    Forts de vingt ans de grand reportage, Jérôme Fritel, par ailleurs réalisateur de Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, et de Mittal, la face cachée de l'empire, et Stéphan Villeneuve ont choisi, depuis les frontières irakienne et kurde de la zone contrôlée par Daech, de disséquer l'émergence fulgurante de l'organisation, son envergure militaire et financière, ses liens avec les mafias locales...

     Echange avec deux camarades de retour d’un voyage de deux mois passés au  Kurdistan. Témoignages et retours d’expérience autour des dynamiques du mouvement kurde actuel : mouvement des femmes et assemblées de quartier, autonomie au Rojava et guerre « anti-fasciste » contre Daesh, refus de l’Etat et discours contre les hiérarchies...

     

     

    Sur la piste du terrorisme islamique

    Sanglante concurrence entre al-Qaida et Daech

    Ce nouvel assassinat du groupe Ansar al-Islam s'inscrit dans un contexte de concurrence avec la branche locale de l'Etat islamique, qui multiplie également les exécutions ciblées.Les deux militants assassinés collaboraient au magazine Roopbaan. Qualifiée de «secte d'homosexuels» par le communiqué d'Ansar al-Islam, cette publication est l'unique organe de presse LGBT du Bangladesh  Il a déclaré la guerre à Al-Qaida, qui le jugeait trop violentAutrefois aux ordres d’Al-Qaida, Abou Bakr al-Baghdadi a bien grandi. L’Etat Islamique a récemment déclaré la guerre à l’organisation d’al-Zaouahiri. Al-Qaida lui reproche son extrême violence contre les chiites mais surtout sa tentative de contrôle du Front Al-Nosra en Syrie, aux ordres d’Al-Qaida.L’Etat Islamique est sans doute la plus grosse menace qui pèse actuellement sur Al-Qaida. Pour la première fois, l’ennemi cherche à truster la place de porte-étendard du jihad. Et il vient de l’intérieur.

     

     Témoignages rares

    Les guerres cachées contre Daech Arte 2016 11 08 20 50
     

    «Comme à ­Mossoul, nous essayerons de mettre en place à Raqqa u

    Les bombardements occidentaux en Irak et en Syrie annoncent une campagne de longue durée contre l’Organisation de l’Etat islamique. La rhétorique de l’administration Obama rappelle chaque jour davantage celle du président George W. Bush, dont la politique a mené au désastre actuel. Elle est d’autant plus dangereuse que les Etats-Unis rassemblent une coalition très hétéroclite autour d’objectifs politiques obscurs. ( Le Monde Diplomatique  : Une coalition sans précédent, des maillons faibles« Guerre contre le terrorisme », acte III)

    La guerre au Irak,  Yémen et syrie a relancer la pieuvre djihadiste :

    N’est-il pas temps de dresser le bilan de cette « guerre contre le terrorisme » en cours depuis 2001, du point de vue de ses objectifs affichés ? Selon le Global Terrorism Database de l’université du Maryland, Al-Qaida et ses filiales ont commis environ deux cents attentats par an entre 2007 et 2010. Ce nombre a augmenté de 300 % en 2013, avec six cents actes. Et nul doute que les chiffres de 2014 battront tous les records, avec la création du califat par M. Abou Bakr Al-Baghdadi (4). Qu’en est-il du nombre de terroristes ? Selon les estimations occidentales, vingt mille combattants étrangers ont rejoint l’OEI et les organisations extrémistes en Irak et en Syrie, dont trois mille quatre cents Européens. 

     Le casse-tête syrien

     

    Si éradiquer l’OEI en Irak semble hors de portée, que dire alors de la Syrie ? Washington comme Paris refusent toute réhabilitation du pouvoir de M. Al-Assad 

    « Nick Rasmussen, le chef du Centre national de contre-terrorisme américain, a affirmé que le flot de combattants étrangers se rendant en Syrie dépasse de loin celui de ceux qui sont partis faire le djihad en Afghanistan, Pakistan, Irak, Yémen ou Somalie à un moment quelconque au cours de ces vingt dernières années (5). »

     Des diri­geants d'Al-Qaïda s’ins­tallent en Syrie, faisant planer la menace d’une seconde théo­cra­tie. Les terro­ristes veulent en effet construire une nouvelle base dans le nord du pays, plus proche de l'Europe et d'Israël.( vsd.fr)Al Qaida : Une progres­sion discrète Récem­ment, il a semblé qu’al-Qaïda était devenu plus calme. Mais cette impres­sion est un leurre. Pendant que le groupe Etat isla­mique faisait les gros titres, Al-Qaïda a progressé, en secret, au cours des dernières années, notam­ment au Yémen et en Syrie, sous la forme du Front Al-Nosra.

     

     
    Jean-Michel Djian
     

     

    NTurquie/UE: éviter "une catastrophe" (Gülen) 

      Vous craignez que de la crise actuelle au Sahel émerge un nouvel Afghanistan. D’autres Etats sont-ils susceptibles de s’effondrer comme le Mali en 2012 ?Vers une nouvelle guerre civile ?

     

    Ce qui en ressort est une combinaison de plusieurs facteurs " Le Sud libyen : un espace de convoitise en mutations", Des armes aux narcotiques, le fezzan libyen : un carrefour de trafics.La question des hydrocarbures : nouvelle source de tensions entre Touaregs et Toubous., Vers une « professionnalisation des trafics » : le convoyage de migrants....

    L'Afrique le monde : l'afrique poudrière terrorisme : L'Afrique offre de nombreuses conditions permettant des opportunités pour les djihadistes de s'y installé. Ainsi selon Géopolitique du sud libyen: une poudrière régionale - Afrique du .diploweb.com en date du 1 févr. 2016, Comment le Sahel est devenu une poudrière - Le Monde ... Ainsi selon le monde "La menaceterroriste s'étend en Afrique de l'Ouest sur fond de concurrence entre Al-Qaida et l'Organisation de l'Etat islamique Mais l'article le plus interessant reste l'ENTRETIEN de Serge Michailof : « Le Sahel est constitué d’une série de poudrières»Pour ce spécialiste de l’Afrique, la démographie, la misère rurale, les fractures ethniques et religieuses, les trafics, les carences des Etats mettent la zone sahélienne sous tension. Face à cette crise, les politiques d’aide de l’Occident se fourvoient ou sont insuffisantes. À 18 h 16 

     

     Pour l'Ancien directeur à la Banque mondiale et à l’Agence ­française de développement (AFD), conseiller de plusieurs gouvernements africains, Serge Michailof est engagé depuis près de quarante ans dans les questions de développement. Dans son dernier ­livre, Africanistan. L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues ? (Fayard, 2015), il dresse un parallèle entre la situation au Sahel et en Afghanistan

     

    Le problème majeur : Le soutien inconditionnel de l'occident a des régimes corrompus aux nom de la stabilité et de la lutte contre le terrorisme alors que c'est même régime ont facilité le développement de l'intégrisme islamistes ou salafistes aux nom de leurs controles de leurs population. C'est ce que révèle le Monde :« Il ne faut pas s’attendre à ce que les élites des pays arabes réforment l’éducation si cela doit mettre leur survie en péril » 13 "Paradoxe : certains régimes arabes laïques sont responsables de l’islamisation de l’école. Car ils voient dans la religion un outil pour imposer le respect du pouvoir, explique Ishac Diwan, titulaire de la chaire d’excellence « Monde arabe » à l’université de recherche Paris sciences et lettres"

     

    Is Egypt facing a crisis?A high ranking military officer has been assassinated in Egypt amid a worsening security and economic situation.23 Oct 2016 18:22 GMT EgyptMiddle East

     

    Since President Hosni Mubarak was forced to step down in 2011, Egypt has faced difficult times.

     
     

    Autres problématiques : le financement du terrorisme par l'économie souterraine : « Pour lutter contre l’argent de la terreur, traitons vraiment la question de l’économie souterraine et des trafics »Pour Marie-Christine Dupuis-Danon, spécialiste de la finance criminelle, tant que l’on ne cassera pas les réseaux de l’économie criminelle, la lutte  contre le financement du terrorisme ne débouchera sur aucun résultat tangible.

     n « Enfin, l'argent de l'aide internationale ( les États-Unis ont injecté 1 000 milliards de dollars dans cette guerre, qui leur coûte encore actuellement 150 milliards de dollars par an [18] ) a été largement détournait par les " amis" de la coalition : les nouveaux maîtres d' Afghanistan" , c'est a dire des seigneurs de guerre ( encore eux) qui se sont fait une " virginité" en accédant aux pouvoir, tout en finissant des milices privés" » 

     

    Somalie : Les secrets d’une invasion - source Lettre d'afrique

    Somalie rime bien trop souvent avec instabilité politique, terrorisme, islamistes, guerre… Mais il y a une autre réalité. Une réalité sordide. Celle où se confondent famine et pétrodollars. La Somalie a un sous-sol riche en uranium, en fer, en gaz naturel… Et en pétrole ! D’énormes potentiels convoités depuis plus de vingt ans par des majors pétroliers. Nombreux sont ceux qui veulent une part du butin.

     

    Jean Christophe Servant : « La menace Boko Haram sert les intérêts de beaucoup de personnes » - Afri : Le Nigeria est en proie depuis plusieurs années à des attaques meurtrières menées par la secte Boko Haram. La dernière en date, les attentats de Noël contre la communauté chrétienne, qui ont fait 44 morts. L’organisation, qui fait beaucoup parler d’elle dans les médias, est en réalité méconnue. Qui se cache derrière Boko Haram ? Éléments de réponse avec Jean-Christophe Servant, journaliste spécialiste du Nigeria pour Le Monde diplomatique Un ancien porte-parole du président nigérian arrêté (Goodluck Jonathan) a été interpellé et est interrogé dans le cadre d'une enquête sur le détournement présumé de fonds destinés à la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, a déclaré aujourd'hui la brigade anti-corruption. Le colonel Dasuki, 60 ans, est poursuivi pour trois affaires différentes, dans un scandale portant sur un détournement de deux milliards de dollars de fonds qui auraient dû être alloués à la Défense mais ont servi à payer la campagne électorale de M. Jonathan, en 2015, alors que le pays souffrait de l'insurrection du groupe djihadiste Boko Haram. Cette insurrection a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009 et a atteint son pic en 2013. L'ancien président a été battu l'an dernier par son rival Muhammadu Buhari qui a depuis lancé une vaste campagne anti-corruption visant les proches du gouvernement précédent.


    http://
    aje.io/4q4k

    Le risques des retours ou des radicalisés sur place :ENTRETIENLe procureur de Paris François Molins : « Le risque d’attentat est renforcé »  133Dans un entretien au « Monde », le procureur annonce un « durcissement considérable » de la politique pénale antiterroriste.

     

     LIRE AUSSI :

    » Rachid Kassim, le djihadiste qui téléguide les attentats en France

     

     

    Pourtant, la gauche kurde est aujourd’hui le meilleur rempart contre Daech. Elle lui a infligé des défaites militaires et elle lui oppose une alternative politique, avec un projet de société démocratique, laïque, féministe et écologiste.

     Je pense donc qu'il faut s'attendre a d'autre actes comme celui ci et pas seulement en France. La politique sécuritaire ne nous sauvera pas, mais permettra surement a quelques hommes politiques ou entreprises privées de réussir a faire des affaire.

    Pénurie? c'est bon signe!

     

     The Siege 1998 Star - Denzel Washington movies, Bruce Willis, Annette Benin"L"Couvre-feu ou Le Siège (titre français au Québec) (titre original : The Siege) est unfilm américain réalisé par Edward Zwick, sorti en 1998. Bilan de la guerre "contre le terrorisme"Par Enkolo dans Accueil le 

    . ENTRETIEN « Le terrorisme favorise un état d’esprit antidémocratique » Michel Rosenfeld, ­professeur de droit à la Cardozo School of Law de New York, est spécialiste de droit constitutionnel comparé et de philosophie du droit.

    pour tout les "va-t'en guerre", en djellabas ou en treillis , ou à vestes retournées.........si certains ne se doute pas où nous allons , une chanson vaut mieux qu'un long discours : Girofle Girofla (trad.) - Jean YOUTUBE.COM

    La répression tout azimutes des militants et mouvements sociaux au nom de la lutte contre le terrorisme
     

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan cherche à se faire passer pour un héros national en exploitant le coup d'Etat manqué du 15 juillet, affirme son opposant Fethullah Gülen dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien italien La Stampa.

     

     "La pression interne des réfugiés, la prolifération des groupes radicaux, la persécution de dizaines de milliers de civils, l'auto promotion d'Erdogan en tant que héros national (...) doivent convaincre les dirigeants européens d'agir concrètement pour enrayer la dérive autoritaire du gouvernement", dit-il, sans préciser comment. 

    Deuxième chaînon incertain : l’Arabie saoudite. Celle-ci a pris ces derniers mois des mesures radicales pour contrer l’OEI, adoptant de sévères lois antiterroristes, dont elle se sert aussi contre tous les opposants (5). Reste à voir quelles seront les conséquences de cette nouvelle orientation sur des religieux nourris depuis des décennies au biberon d’une interprétation extrémiste de l’islam qu’ils ont largement contribué à exporter à travers le monde

    La police traite les militants de la COP 21 comme des terroristes ---> Selon Reporterre Net dans " La police traite les militants de la COP 21 comme des terroristes : " REPORTERRE.NET

    Sous surveillance (extrait) 

     Le monde : 60% des gardes à vue dans le cadre de l'état d'urgence ont visé des militants politique

     
    Les lois antiterroristes sous couvert de défense de la sécurité des concitoyens - peuvent très facilement se retourner contre ces mêmes concitoyens et ainsi être détourner de leurs but originels ou du moins affiché officiellement. C'est pour ces raisons que je ne soutiens pas la gestion de François Hollande, Valls et compagnie dans la gestion de la crise sécuritaire actuelle lié au 11 septembre. 
     
    Clairement il y a opportunisme d'état et de répression pour profiter de cet aspirateur des libertés qu'est l'Etat d'Urgence pour faire le ménage dans toute la maison (Zad, alters, résistances citoyennes, gaz de shiste, contestation de Monsanto , que sais-je encore etc etc...).
    Après le ménage dans nos acquis sociaux, le ménage dans nos fragiles espaces de parole et d'opinion.
    Décidément, il y a de quoi hésiter entre déception et dépit; au moins."

     

     Afghanistan - Enkolo L’Afghanistan est un triste exemple. Al http://aje.io/ybau

    Filmmakers: Najibullah Quraishi and Jamie Doran

    Des dizaines de milliers de civils ont été victimes des « bombardements ciblés », des drones, des commandos spéciaux, des arrestations arbitraires, des tortures sous l’égide de conseillers de la Central Intelligence Agency (CIA)

     

     

    En désignant l’ennemi comme une « menace existentielle », en le réduisant à l’« islamo-fascisme » comme l’a fait le premier ministre Manuel Valls, en évoquant une troisième guerre mondiale contre un nouveau totalitarisme héritier du fascisme et du communisme, l’Occident accorde à Al-Qaida et à l’OEI une visibilité, une notoriété, une stature comparable à celle de l’URSS, voire de l’Allemagne nazie. Il accroît artificiellement leur prestige et l’attraction qu’ils exercent sur ceux qui souhaitent résister à l’ordre imposé par des armées étrangères.

    Le terrorisme peut être défini — et les exemples du PKK et des groupes sionistes armés illustrent les ambiguïtés du concept — comme une forme d’action, pas comme une idéologie. Au mieux, on peut inscrire le terrorisme dans la liste des moyens militaires. Et, comme on l’a dit souvent, il est l’arme des faibles. 

     Même s’il faut s’inquiéter des discours de haine propagés par certains prêcheurs musulmans radicaux, la réforme de l’islam relève de la responsabilité des croyants. En revanche, l’inflexion des politiques occidentales qui, depuis des décennies, alimentent chaos et haines nous incombe. Et dédaignons les conseils de tous ces experts de la « guerre contre le terrorisme ». Le plus écouté à Washington depuis trente ans n’est autre que M. Netanyahou, le premier ministre israélien, dont le livre Terrorism : How the West Can Win (10) prétend expliquer comment on peut en finir avec le terrorisme ; il sert de bréviaire à tous les nouveaux croisés. Ses recettes ont alimenté la « guerre de civilisation » et plongé la région dans un chaos dont tout indique qu’elle aura du mal à sortir.

    L’histoire peut offrir quelques leçons. En 1955, Washington envoyait au Vietnam une simple mission militaire chargée de réorganiser l’armée. En 1959, ce nombre était porté à quinze ; en 1965, on comptait plus de cent mille soldats (lire « La voix de la France enfouie sous les bombes). La guerre du Vietnam allait durer jusqu’en 1975, quand les Etats-Unis acceptèrent enfin que, malgré l’envoi d’une formidable armada militaire, il est toujours difficile de décider à la place d’un peuple de ce qui est bon pour lui. 

     

     

     

     
     
    Photo de Bruno Daraquy.
    Sources :

    Terrorisme - Le Monde diplomatique

    Pour en finir (vraiment) avec le terrorisme - Le Monde diplomatique

    TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM|PAR PIERRE HASKI

    nTrafic d'art -Créé le mardi 06 septembre 2016"Voyage en barbarie"Créé le samedi 03 septembre 2016 , Bagdad, chronique d'une ville emmurée Créé le mardi 30 août 2016 2, Au nom du Temple Créé le lundi 15 août 2016 11:15, Infrarouge, vous êtes en Garde a Vue! Créé le jeudi 28 juillet 2016, Combattants solitaires de DaeschCréé le lundi 04 juillet 2016

    La France va-t-elle relancer la guerre contre le terrorisme ?

    Syrie, dans l'enfer de la répression -  07h53 23 sept. 2016

     Sources : 

     

    Appel unitaire d'organisations associatives, syndicales et politiques à Saint-Denis (93)

     
    ALTERNATIVELIBERTAIRE.ORG

    L'empilement des lois antiterroristes - Le Monde diplomatique

    La grande histoire de l'Islam > La grande histoire de l'Islam 

    De quoi Daesh est-il le nom ? Pierre-Jean Luizard -    (Profil auteur) Mis à jour le 16/11/2015

    Selon "Des conflits géopolitiques sous couvert de religion" . LEMONDEDESRELIGIONS.FR

    Démocratie : les liaisons dangereuses – source courrier Internationale

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    Attaquons tout ce qui nous rend faible et nous depossede de nos propres vies.

     
    L’image contient peut-être : fumeur, texte et une personne ou plus

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    Dans un vide politique total entre Israéliens et Palestiniens, ce qui monte, c'est la haine. Et ce qui vient à l'esprit, c'est un vers, d'une tragédie, justement : « Peut-on haïr sans cesse ? et punit-on toujours ? »  Racine, Andromaque (acte I, scène 4). PYRRHUS

    Quelques signaux témoignent d'un frémissement des relations entre Israël et des pays arabes sunnites, mais le conflit israélo-palestinien bloque les initiatives.

    Le monde arabe sunnite, à l'exception notable de l'Égypte et de la Jordanie, persiste officiellement à refuser tout contact avec Israël. «Mais sous la couche de glace circule une abondante quantité d'eau chaude», assure Dore Gold, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères. Réputé proche de Benyamin Nétanyahou, ce diplomate s'est juré de briser l'isolement imposé à l'État hébreu par la plupart de ses voisins. Il est convaincu que les bouleversements intervenus ces dernières années dans la région offrent une opportunité sans précédent de faire émerger un «nouveau Moyen-Orient». Plusieurs dignitaires saoudiens, comme pour lui donner raison, ont d'ailleurs récemment admis en public l'existence d'un faisceau d'intérêts convergents avec Israël - tout en soulignant que l'occupation militaire de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, en vigueur depuis un demi-siècle, demeure un obstacle indépassable à la paix, prospérité et a l'égalité

    Au nom du Temple: Le sionisme religieux contre la paix - YouTube
     

    Juifs et Musulmans, si loin si prochesCréé le dimanche 04 septembre 2016 

    a principale ligne ferroviaire du pays a été fermée ce week-end, sous la pression des ultraorthodoxes.à Jérusalem

     

    Quelque 150.000 Israéliens ont fait ce week-end les frais d'une improbable crise politique qui a entraîné la fermeture de la principale ligne ferroviaire du pays alors qu'ils s'apprêtaient à regagner leur lieu de travail, après le repos du shabbat. Des travaux d'entretien sur la voie, généralement programmés le samedi car les trains ne circulent pas ce jour-là, ont en effet été repoussés in extremis de 24 heures, pour éviter de froisser les partis ultraorthodoxes.

     

    Passez votre souris sur les icônes représentant les différentes composantes de l'extrême-droite israélienne pour en découvrir les détails :

    Les images de plus en plus inquiétante d’un conflit de grande ampleur entre Israël et le Hamas, et les victimes civiles surtout dans la Bande de Gaza m’ont révolté et m’ont amené a aller à des rassemblements contre la politique d’Israël. Je ne suis partisans d’aucun des deux camps car nous sommes dans une situation de guerre larvée depuis 50 ans ou les différents acteurs ne sont pas tout reproche ( OLP, Fatah, Hamas, Likoud,….) mais ou les violences faites a des populations civiles m’ont toujours révolté. Plus généralement, l’injustice et la souffrance des peuples, ou qu’elle soit m’a toujours révolté.

     

    Lors du rassemblement qui a « dégénéré » devant la synagogue rue de la Roquette, et que les médias français, pour ne pas les cités – mais je les cites comme même : Libération, le Monde, le Figaro – reprenant les chiffres de la préfecture de police avait indiqué que les violences  provenaient d’un groupe de militants pro palestinien permettant de justifier l’interdiction de la manifestation de samedi. Mais ce qu’ils ont omis de dire, c’est que cette violence est dû principalement aux forces de l’ordre et à des militants ( de la LDJ – mouvement d’extrême droite juive) qui se cachait derrière les CRS et faisait le jeux de la confrontation . Cela a été confirmé au rassemblement des Invalide lorsqu’un mouvement juif en désaccord avec la politique Israélienne a pris la parole. Il a par ailleurs été applaudi comme d’autre intervenant.

     

    J’ai décidé de me rendre a la manifestation non autorisé samedi, car depuis maintenant plusieurs semaines je suis de plus en plus en désaccord avec la politique avec le développement du conflit au Proche orient et comment de la guerre disproportionnée entre Israël et le Hamas. J’ai donc voulu venir en observateur et voir si j’allais m’engagé d’avantage dans les rassemblements et manifestations selon si je me reconnaissais dans les revendications (pas d’acte antisémites ou de mouvements provocateurs type Egalité et Réconciliation d’Alain Bonnet Soral ou celui de Dieudonné ou de leurs proche) dont l’antisémitisme et le conflit au Proche Orient sont leur font de commerce.

    Je n’en ai pas vu, cela a dû être anticipé par les manifestants.

     

     La Confrérie, enquête sur les Frères musulmans : citoyen actif : Deux Egypte face a face : : AltermondeBlog de Nico Citoyenactif sur Netlog

    Irak : l'Iran s'en mèle - altermonde

    Source de Conflit - Citizen Khane

    le tourbillon jihadiste : Citoyenactif

    Au nom du TempleCréé le lundi 15 août 2016

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