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Par Enkolo le 25 Septembre 2016 à 17:56
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« Moi aussi je suis écolo, réfugié, altermondialiste, squatter, musulman, zadiste, moi aussi je vends des sandwichs halal, moi aussi je manifeste. Pour ces raisons je vous demande mon assignation à résidence dans les meilleurs délais. » Avec Alain BROSSAT, nous vous aidons à formuler votre demande d'assignation.
Alain BERTHO est anthropologue, depuis des années il étudie les émeutes urbaines en France et dans le monde. Autodestructrices, sans but ? Alain Bertho voit dans ces émeutes le symptôme de la fin de l'action politique et de l'action collective. Les États se consacrant désormais exclusivement au service d'une mondialisation sans boussole. Nous sommes dans « une situation globale où toutes les conditions sont réunies pour que des quêtes individuelles de sens de la vie et du monde, rencontrent l'offre contemporaine que constitue aujourd'hui le djihad. »
Amis de la poésie, bonsoir ! Voilà Gérard MORDILLAT. Curieusement en France, la poésie écrite ou lue, c'est ringard, alors que dans beaucoup de pays, la poésie est toujours vivante, souvent populaire, et vécue comme un moyen d'être au monde.un moyen d'être au monde.
Assigné à résidence : Témoignage de X. assigné à résidence 17 jours et 17 nuits dans le cadre de l'état d'urgence et des mesures sécuritaires visant à assurer la COP21. Documentaire de DOC du réel
5 raisons de revoir "Le Roi et l'oiseau" - Blow up : LE ROI ET L'OISEAU / Bande annonce - YouTube
EXCLUSIF « Cash Investigation » a déjoué le système de sécurité PARAFE à Roissy CDG :
Le business de la peur / intégrale - l'indigné
L'article 20 de la loi de programmation militaire, promulguée le 19 décembre, autorise une surveillance généralisée des données numériques, au point que l'on parle de « Patriot Act à la française ». Erigé en priorité absolue, l'impératif de sécurité change souvent de prétexte (subversion politique, « terrorisme ») mais conserve sa visée : gouverner les populations. Pour comprendre son origine et tenter de le déjouer, il faut remonter au XVIIIe siècle...
par Giorgio Agamben fonctionne comme un argument d'autorité qui, coupant court à toute discussion, permet d'imposer des perspectives et des mesures que l'on n'accepterait pas sans cela. Il faut lui opposer l'analyse d'un concept d'apparence anodine, mais qui semble avoir supplanté toute autre notion politique : la sécurité.
On pourrait penser que le but des politiques de sécurité est simplement de prévenir des dangers, des troubles, voire des catastrophes. Une certaine généalogie fait en effet remonter l'origine du concept au dicton romain Salus publica suprema lex(« Le salut du peuple est la loi suprême »), et l'inscrit ainsi dans le paradigme de l'état d'exception. Pensons au senatus consultum ultimum et à la dictature à Rome (1) ; au principe du droit canon selon lequel Necessitas non habet legem(« Nécessité n'a point de loi ») ; aux comités de salut public (2) pendant la Révolution française ; à la Constitution du 22 frimaire de l'an VIII (1799), évoquant les « troubles qui menaceraient la sûreté de l'Etat » ; ou encore à l'article 48 de la constitution de Weimar (1919), fondement juridique du régime national-socialiste, qui mentionnait également la « sécurité publique ».
Quoique correcte, cette généalogie ne permet pas de comprendre les dispositifs de sécurité contemporains. Les procédures d'exception visent une menace immédiate et réelle qu'il faut éliminer en suspendant pour un temps limité les garanties de la loi ; les « raisons de sécurité » dont on parle aujourd'hui constituent au contraire une technique de gouvernement normale et permanente.
Davantage que dans l'état d'exception, Michel Foucault (3) conseille de chercher l'origine de la sécurité contemporaine dans les débuts de l'économie moderne, chez François Quesnay (1694-1774) et les physiocrates (4). Si, peu après les traités de Westphalie (5), les grands Etats absolutistes ont introduit dans leur discours l'idée que le souverain devait veiller à la sécurité de ses sujets, il fallut attendre Quesnay pour que la sécurité — ou plutôt la « sûreté » — devienne le concept central de la doctrine du gouvernement.
Prévenir les troubles ou les canaliser ?
Son article consacré aux « Grains » dans l'Encyclopédie demeure, deux siècles et demi plus tard, indispensable pour comprendre le mode de gouvernement actuel. Voltaire dira d'ailleurs qu'une fois ce texte paru les Parisiens cessèrent de discuter de théâtre et de littérature pour parler d'économie et d'agriculture...
L'un des principaux problèmes que les gouvernements devaient alors affronter était celui des disettes et des famines. Jusqu'à Quesnay, ils essayaient de les prévenir en créant des greniers publics et en interdisant l'exportation de grains. Mais ces mesures préventives avaient des effets négatifs sur la production. L'idée de Quesnay fut de renverser le procédé : au lieu d'essayer de prévenir les famines, il fallait les laisser se produire et, par la libéralisation du commerce extérieur et intérieur, les gouverner une fois qu'elles s'étaient produites. « Gouverner » reprend ici son sens étymologique : un bon pilote — celui qui tient le gouvernail — ne peut pas éviter la tempête mais, si elle survient, il doit être capable de diriger son bateau.
C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la formule qu'on attribue à Quesnay, mais qu'en vérité il n'a jamais écrite : « Laisser faire, laisser passer ». Loin d'être seulement la devise du libéralisme économique, elle désigne un paradigme de gouvernement, qui situe la sécurité — Quesnay évoque la « sûreté des fermiers et des laboureurs » — non pas dans la prévention des troubles et des désastres, mais dans la capacité à les canaliser dans une direction utile.
Il faut mesurer la portée philosophique de ce renversement qui bouleverse la traditionnelle relation hiérarchique entre les causes et les effets : puisqu'il est vain ou en tout cas coûteux de gouverner les causes, il est plus utile et plus sûr de gouverner les effets. L'importance de cet axiome n'est pas négligeable : il régit nos sociétés, de l'économie à l'écologie, de la politique étrangère et militaire jusqu'aux mesures internes de sécurité et de police. C'est également lui qui permet de comprendre la convergence autrement mystérieuse entre un libéralisme absolu en économie et un contrôle sécuritaire sans précédent.
Prenons deux exemples pour illustrer cette apparente contradiction. Celui de l'eau potable, tout d'abord. Bien qu'on sache que celle-ci va bientôt manquer sur une grande partie de la planète, aucun pays ne mène une politique sérieuse pour en éviter le gaspillage. En revanche, on voit se développer et se multiplier, aux quatre coins du globe, les techniques et les usines pour le traitement des eaux polluées — un grand marché en devenir.
Considérons à présent les dispositifs biométriques, qui sont l'un des aspects les plus inquiétants des technologies sécuritaires actuelles. La biométrie est apparue en France dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le criminologue Alphonse Bertillon (1853-1914) s'appuya sur la photographie signalétique et les mesures anthropométriques afin de constituer son « portrait parlé », qui utilise un lexique standardisé pour décrire les individus sur une fiche signalétique. Peu après, en Angleterre, un cousin de Charles Darwin et grand admirateur de Bertillon, Francis Galton (1822-1911), mit au point la technique des empreintes digitales. Or ces dispositifs, à l'évidence, ne permettaient pas de prévenir les crimes, mais de confondre les criminels récidivistes. On retrouve ici encore la conception sécuritaire des physiocrates : ce n'est qu'une fois le crime accompli que l'Etat peut intervenir efficacement.
Pensées pour les délinquants récidivistes et les étrangers, les techniques anthropométriques sont longtemps restées leur privilège exclusif. En 1943, le Congrès des Etats-Unis refusait encore le Citizen Identification Act, qui visait à doter tous les citoyens de cartes d'identité comportant leurs empreintes digitales. Ce n'est que dans la seconde partie du XXe siècle qu'elles furent généralisées. Mais le dernier pas n'a été franchi que récemment. Les scanners optiques permettant de relever rapidement les empreintes digitales ainsi que la structure de l'iris ont fait sortir les dispositifs biométriques des commissariats de police pour les ancrer dans la vie quotidienne. Dans certains pays, l'entrée des cantines scolaires est ainsi contrôlée par un dispositif de lecture optique sur lequel l'enfant pose distraitement sa main.
Des voix se sont élevées pour attirer l'attention sur les dangers d'un contrôle absolu et sans limites de la part d'un pouvoir qui disposerait des données biométriques et génétiques de ses citoyens. Avec de tels outils, l'extermination des Juifs (ou tout autre génocide imaginable), menée sur la base d'une documentation incomparablement plus efficace, eût été totale et extrêmement rapide. La législation aujourd'hui en vigueur dans les pays européens en matière de sécurité est sous certains aspects sensiblement plus sévère que celle des Etats fascistes du XXe siècle. En Italie, le texte unique des lois sur la sécurité publique (Testo unico delle leggi di pubblica sicurezza, Tulsp) adopté en 1926 par le régime de Benito Mussolini est, pour l'essentiel, encore en vigueur ; mais les lois contre le terrorisme votées au cours des « années de plomb » (de 1968 au début des années 1980) ont restreint les garanties qu'il contenait. Et comme la législation française contre le terrorisme est encore plus rigoureuse que son homologue italienne, le résultat d'une comparaison avec la législation fasciste ne serait pas très différent.
La multiplication croissante des dispositifs sécuritaires témoigne d'un changement de la conceptualité politique, au point que l'on peut légitimement se demander non seulement si les sociétés dans lesquelles nous vivons peuvent encore être qualifiées de démocratiques, mais aussi et avant tout si elles peuvent encore être considérées comme des sociétés politiques.
Au Ve siècle avant Jésus-Christ, ainsi que l'a montré l'historien Christian Meier, une transformation de la manière de concevoir la politique s'était déjà produite en Grèce, à travers la politisation (Politisierung) de la citoyenneté. Alors que l'appartenance à la cité (la polis) était jusque-là définie par le statut et la condition — nobles et membres des communautés cultuelles, paysans et marchands, seigneurs et clients, pères de famille et parents, etc. —, l'exercice de la citoyenneté politique devient un critère de l'identité sociale. « Il se créa ainsi une identité politique spécifiquement grecque, dans laquelle l'idée que des individus devaient se conduire comme des citoyens trouva une forme institutionnelle, écrit Meier. L'appartenance aux groupes constitués à partir des communautés économiques ou religieuses fut reléguée au second plan. Dans la mesure où les citoyens d'une démocratie se vouaient à la vie politique, ils se comprenaient eux-mêmes comme membres de la polis. Polis etpoliteia, cité et citoyenneté, se définissaient réciproquement. La citoyenneté devint ainsi une activité et une forme de vie par laquelle la polis, la cité, se constitua en un domaine clairement distinct de l'oikos, la maison. La politique devint un espace public libre, opposé en tant que tel à l'espace privé où régnait la nécessité (6). »
Selon Meier, ce processus de politisation spécifiquement grec a été transmis en héritage à la politique occidentale, dans laquelle la citoyenneté est restée — avec des hauts et des bas, certes — le facteur décisif.
Or c'est précisément ce facteur qui se trouve progressivement entraîné dans un processus inverse : un processus de dépolitisation. Jadis seuil de politisation actif et irréductible, la citoyenneté devient une condition purement passive, où l'action et l'inaction, le public et le privé s'estompent et se confondent. Ce qui se concrétisait par une activité quotidienne et une forme de vie se limite désormais à un statut juridique et à l'exercice d'un droit de vote ressemblant de plus en plus à un sondage d'opinion.
Les dispositifs de sécurité ont joué un rôle décisif dans ce processus. L'extension progressive à tous les citoyens des techniques d'identification autrefois réservées aux criminels agit immanquablement sur leur identité politique. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'identité n'est plus fonction de la « personne » sociale et de sa reconnaissance, du « nom » et de la « renommée », mais de données biologiques qui ne peuvent entretenir aucun rapport avec le sujet, telles les arabesques insensées que mon pouce teinté d'encre a laissées sur une feuille de papier ou l'ordonnance de mes gènes dans la double hélice de l'ADN. Le fait le plus neutre et le plus privé devient ainsi le véhicule de l'identité sociale, lui ôtant son caractère public.
Si des critères biologiques qui ne dépendent en rien de ma volonté déterminent mon identité, alors la construction d'une identité politique devient problématique. Quel type de relation puis-je établir avec mes empreintes digitales ou mon code génétique ? L'espace de l'éthique et de la politique que nous étions habitués à concevoir perd son sens et exige d'être repensé de fond en comble. Tandis que le citoyen grec se définissait par l'opposition entre le privé et le public, la maison (siège de la vie reproductive) et la cité (lieu du politique), le citoyen moderne semble plutôt évoluer dans une zone d'indifférenciation entre le public et le privé, ou, pour employer les mots de Thomas Hobbes, entre le corps physique et le corps politique.
La vidéosurveillance, de la prison à la rue
Cette indifférenciation se matérialise dans la vidéosurveillance des rues de nos villes. Ce dispositif a connu le même destin que les empreintes digitales : conçu pour les prisons, il a été progressivement étendu aux lieux publics. Or un espace vidéosurveillé n'est plus une agora, il n'a plus aucun caractère public ; c'est une zone grise entre le public et le privé, la prison et le forum. Une telle transformation relève d'une multiplicité de causes, parmi lesquelles la dérive du pouvoir moderne vers la biopolitique occupe une place particulière : il s'agit de gouverner la vie biologique des individus (santé, fécondité, sexualité, etc.) et non plus seulement d'exercer une souveraineté sur un territoire. Ce déplacement de la notion de vie biologique vers le centre du politique explique le primat de l'identité physique sur l'identité politique.
Mais on ne saurait oublier que l'alignement de l'identité sociale sur l'identité corporelle a commencé avec le souci d'identifier les criminels récidivistes et les individus dangereux. Il n'est donc guère étonnant que les citoyens, traités comme des criminels, finissent par accepter comme allant de soi que le rapport normal entretenu avec eux par l'Etat soit le soupçon, le fichage et le contrôle. L'axiome tacite, qu'il faut bien prendre ici le risque d'énoncer, est : « Tout citoyen — en tant qu'il est un être vivant — est un terroriste potentiel. » Mais qu'est-ce qu'un Etat, qu'est-ce qu'une société régis par un tel axiome ? Peuvent-ils encore être définis comme démocratiques, ou même comme politiques ?
Dans ses cours au Collège de France comme dans son livre Surveiller et punir (7), Foucault esquisse une classification typologique des Etats modernes. Le philosophe montre comment l'Etat de l'Ancien Régime, défini comme un Etat territorial ou de souveraineté, dont la devise était « Faire mourir et laisser vivre », évolue progressivement vers un Etat de population, où la population démographique se substitue au peuple politique, et vers un Etat de discipline, dont la devise s'inverse en « Faire vivre et laisser mourir » : un Etat qui s'occupe de la vie des sujets afin de produire des corps sains, dociles et ordonnés.
L'Etat dans lequel nous vivons à présent en Europe n'est pas un Etat de discipline, mais plutôt — selon la formule de Gilles Deleuze — un « Etat de contrôle » : il n'a pas pour but d'ordonner et de discipliner, mais de gérer et de contrôler. Après la violente répression des manifestations contre le G8 de Gênes, en juillet 2001, un fonctionnaire de la police italienne déclara que le gouvernement ne voulait pas que la police maintienne l'ordre, mais qu'elle gère le désordre : il ne croyait pas si bien dire. De leur côté, des intellectuels américains qui ont essayé de réfléchir sur les changements constitutionnels induits par le Patriot Act et la législation post-11-Septembre (8) préfèrent parler d'« Etat de sécurité » (security state). Mais que veut dire ici « sécurité » ?
Au cours de la Révolution française, cette notion — ou celle de « sûreté », comme on disait alors — est imbriquée avec celle de police. La loi du 16 mars 1791 puis celle du 11 août 1792 introduisent dans la législation française l'idée, promise à une longue histoire dans la modernité, de « police de sûreté ». Dans les débats précédant l'adoption de ces lois, il apparaît clairement que police et sûreté se définissent réciproquement ; mais les orateurs — parmi lesquels Armand Gensonné, Marie-Jean Hérault de Séchelles, Jacques Pierre Brissot — ne sont capables de définir ni l'une ni l'autre. Les discussions portent essentiellement sur les rapports entre la police et la justice. Selon Gensonné, il s'agit de « deux pouvoirs parfaitement distincts et séparés » ; et pourtant, tandis que le rôle du pouvoir judiciaire est clair, celui de la police semble impossible à définir.
L'analyse du discours des députés montre que le lieu de la police est proprement indécidable, et qu'il doit rester tel, car si elle était entièrement absorbée par la justice, la police ne pourrait plus exister. C'est la fameuse « marge d'appréciation » qui caractérise encore maintenant l'activité de l'officier de police : par rapport à la situation concrète qui menace la sécurité publique, celui-ci agit en souverain. Ce faisant, il ne décide pas ni ne prépare — comme on le répète à tort — la décision du juge : toute décision implique des causes, et la police intervient sur les effets, c'est-à-dire sur un indécidable. Un indécidable qui ne se nomme plus, comme au XVIIe siècle, « raison d'Etat », mais « raisons de sécurité ».
Une vie politique devenue impossible
Ainsi, le security state est un Etat de police, même si la définition de la police constitue un trou noir dans la doctrine du droit public : lorsqu'au XVIIIe siècle paraissent en France le Traité de la police de Nicolas de La Mare et en Allemagne les Grundsätze der Policey-Wissenschaft de Johann Heinrich Gottlob von Justi, la police est ramenée à son étymologie de politeia et tend à désigner la politique véritable, le terme de « politique » désignant quant à lui la seule politique étrangère. Von Justi nomme ainsi Politik le rapport d'un Etat avec les autres etPolizei le rapport d'un Etat avec lui-même : « La police est le rapport en force d'un Etat avec lui-même. »Etat d'urgence, lois d'exceptions et atteintes aux libertés
En se plaçant sous le signe de la sécurité, l'Etat moderne sort du domaine du politique pour entrer dans un no man's land dont on perçoit mal la géographie et les frontières et pour lequel la conceptualité nous fait défaut. Cet Etat, dont le nom renvoie étymologiquement à une absence de souci (securus : sine cura), ne peut au contraire que nous rendre plus soucieux des dangers qu'il fait courir à la démocratie, puisqu'une vie politique y est devenue impossible ; or démocratie et vie politique sont — du moins dans notre tradition — synonymes.
Face à un tel Etat, il nous faut repenser les stratégies traditionnelles du conflit politique. Dans le paradigme sécuritaire, tout conflit et toute tentative plus ou moins violente de renverser le pouvoir fournissent à l'Etat l'occasion d'en gouverner les effets au profit d'intérêts qui lui sont propres. C'est ce que montre la dialectique qui associe étroitement terrorisme et réponse de l'Etat dans une spirale vicieuse. La tradition politique de la modernité a pensé les changements politiques radicaux sous la forme d'une révolution qui agit comme le pouvoir constituant d'un nouvel ordre constitué. Il faut
abandonner ce modèle pour penser plutôt une puissance purement destituante, qui ne saurait être captée par le dispositif sécuritaire et précipitée dans la spirale vicieuse de la violence. Si l'on veut arrêter la dérive antidémocratique de l'Etat sécuritaire, le problème des formes et des moyens d'une telle puissance destituante constitue bien la question politique essentielle qu'il nous faudra penser au cours des années qui viennent.
Jean-Jacques Urvoas a jugé aujourd'hui qu'une prolongation de l'état d'urgence de six mois ne serait pas "incongrue" compte tenu du risque de réplique à la date anniversaire des attentats du 13 novembre. Instauré le 14 novembre, l'état d'urgence devait être levé le 26 juillet avant l'attentat de Nice jeudi soir qui a conduit le chef de l'Etat François Hollande à annoncer son maintien et sa prolongation pour trois mois.
"Le gouvernement va déposer un texte qui dit trois mois", a dit le ministre de la Justice sur Europe 1, interrogé sur la durée de la prolongation de l'état d'urgence. "Nous aurons le débat au parlement a dit le Premier ministre" "A titre personnel, dans la mesure où dans les six mois qui viennent il y aura le 13 novembre, il ne me paraîtrait pas incongru que l'état d'urgence englobe le 13 novembre parce que je crains que cette date anniversaire soit célébrée par des individus qui voudraient à nouveau porter des coups donc autant utiliser les mesures de précaution", a ajouté le garde des sceaux.
Le projet de loi prolongeant l'état d'urgence sera présenté mardi au conseil des ministres avant d'être soumis à l'Assemblée nationale et au Sénat. Le texte prévoit d'autoriser à nouveau les perquisitions administratives et de permettre la saisie et l'exploitation de données contenues dans des ordinateurs ou des téléphones.
La prolongation de l'état d'urgence pour six mois au minimum est l'une des dix conditions posées par le parti Les Républicains pour voter la reconduction de cette mesure.
Giorgio Agamben
Philosophe, auteur entre autres de L'Homme sans contenu, Circé, Belval (Vosges), 2013.
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(1) En cas de troubles graves, la république romaine prévoyait la possibilité de confier, de manière exceptionnelle, les pleins pouvoirs à un magistrat (le dictateur).
(2) Mis en place par la Convention, ces comités devaient protéger la République contre les dangers d'invasion et de guerre civile.
(3) Michel Foucault, Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France, 1977-1978, Gallimard- Seuil, coll. « Hautes études », Paris, 2004.
(4) La physiocratie fonde le développement économique sur l'agriculture et prône la liberté du commerce et de l'industrie.
(5) Les traités de Westphalie (1648) conclurent la guerre de Trente Ans opposant le camp des Habsbourg, soutenu par l'Eglise catholique, aux Etats allemands protestants du Saint-Empire. Ils inaugurèrent un ordre européen fondé sur les Etats-nations.
(6) Christian Meier, « Der Wandel der politisch-sozialen Begriffswelt im V Jahrhundert v. Chr. », dans Reinhart Koselleck (sous la dir. de), Historische Semantik und Begriffsgeschichte, Klett-Cotta, Stuttgart, 1979.
(7) Michel Foucault, Surveiller et punir, Gallimard, Paris, 1975.
(8) Lire Chase Madar, « Le président Obama, du prix Nobel aux drones », Le Monde diplomatique,octobre 2012.
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Par Enkolo le 25 Septembre 2016 à 17:37
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Pour ma part, une chanson parmi mes préférées sera une chanson de Guerilla Poubelle maintenant devenu Les Betteraves , un groupe Wallon qui n'a pas peur de s'exprimer
"Mon rat s'appelle Judas"Votez pour lui, votez pour moi !
Qu'est ce que ça change ? Me demandez pas
Leur faire confiance ? Plutôt crever !
Mon avis les intéresse pas
On pourrait gerber, on pourrait crier
Ça changerait rien, ils z'écoutent pas
on ferait mieux d'éteindre nos télé
ou même arrêter de consommer
ref :
La seule fois de ma vie ou j'ai voté
C'était contre un facho
La seule fois de ma vie ou j'ai voté
C'était pour un escroc
Une fois n'est pas coutume
Faudra même plus compter sur moi
Ils m'ont rayé des listes,
tant mieux pour moi...
ça changera rien, ça changera pas
mais ça vaut mieux que de se flinguer
ça sera p'être pire, mais dans l'sapin
tout le monde dira qu'chui un mec bien
c'est toujours comme ça que ça s'passe
quand on est mort, on a la classe
sauf le suicide il paraît que c'est lâche,
c'est le votre que ça vous cache
ref
voter pour dieu, compte pas sur moi
Pour la confiance, je préfère un rat
D'ailleurs le mien s'appelle judas
il est mort hier à cause de toi :
Il a trop cru en dieu
Ça lui a pas trop réussi
Il avait peur de devenir vieux
De se retrouver au paradis
FICHIERS JOINTS« L'anarchisme, parce qu'il ne possède ni Académie française, ni agrégation, ni pape, ni grands prêtres, ni comité central, autorise tout le monde à parler en son nom! » Colson.Depuis 1977, des autogérés animent Radio Canut. Héritiers des luttes ouvrières, ils mettent chaque jour la liberté d'expression sur le métier et se tissent une grille de programmes bien éclectique.
« Selon ceux qui la font, Radio Canut (ainsi nommée en hommage aux ouvriers de la soie) est toujours « un lieu de convergence », « où les gens qui, ailleurs, passeraient leur temps à s'engueuler se parlent ».»
Vidéos populaires – Les Betteraves 1200 vidéos
Seulement un mauvais rêve ? _ - blog citizenkhane, citoyenactif,
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Par Enkolo le 25 Septembre 2016 à 17:03
"... la Constitution Française stipule, dans l'article 1er de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui est son préambule, que "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".
Le concept de préférence, rebaptisée priorité, nationale, qui est le coeur du programme du FN, est en totale contradiction avec la première phrase de notre constitution. "Bienvenu sur la Horde TV ! Tout nouveau, tout chaud, voici notre JT antifa décalé qui a pour vocation de mettre en avant les principales actualités de ces dernières semaines. Il s'agit là du premier numéro qui est consacré à l'actualité du mois de…LAHORDE.SAMIZDAT.NET
LAHORDE.SAMIZDAT.NET
http://lahorde.samizdat.net/2016/04/07/video-la-horde-tv-1/
"Les minorités athées non criantes, non bigotantes et mal bêtifiantes sont méprisées et bafouées, je pèse mes mots, au profit de grotesques manifestations incantatoires d'une secte en robe dont le monothéisme avoué est une véritable insulte à Darwin, aux religions gréco-romaines, et à ma sœur qui fait bouddhiste dans un bordel de Kuala-Lumpur." Réponse desproges
A droite toute - YouTube
- A droite toute - YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=xER5D_P8-Ko
En Europe, les mouvements et les partis d'extrême droite prospèrent. Enquêtes en Croatie, en Pologne, en Allemagne et en France pour déterminer les points communs et les différences entre ces différentes formations.
Quel que soit le pays, les slogans et les obsessions restent les mêmes : haine des migrants et des réfugiés, peur de l'islam, rejet des structures démocratiques et des élus, nationalismes exacerbés, retour aux valeurs traditionnelles. L'extrême droite en Europe semble de plus en plus présente et visible, et ses idéaux influencent plus ou moins ouvertement les politiques de tous bords. Des discussions de comptoir animées aux discours efficacement pensés des leaders charismatiques, les auteurs d'À droite toute ont étudié la progression du spectre du populisme de droite qui hante les démocraties européennes.
Inquiétante Croatie
Le Front national en France, Pegida et Alternative pour l'Allemagne (AFD) outre-Rhin, le gouvernement polonais bâillonnant les médias : autant de sujets qui font régulièrement les gros titres. Mais la situation en Croatie est souvent ignorée, alors qu'elle s'avère tout aussi inquiétante : une profonde crise économique, qui s'ajoute à la question des migrants, pousse le gouvernement à prôner une politique ultra-nationaliste, et les néo-nazis paradent ouvertement aux quatre coins du pays. Les auteurs donnent la parole à des citoyens et des décideurs politiques des divers camps en présence, tandis que des chercheurs s'efforcent d'analyser les ressorts de la xénophobie. Un tableau saisissant de la crispation actuelle.
COMPTE RENDU
Au Danemark, la traque aux soutiens des réfugiés
La condamnation d'un couple qui avait aidé une famille syrienne à entrer dans le pays pour trafic d'être humain a indigné de nombreux Danois.
"Envoyé Spécial" : Marine le Pen - la bataille des mots - 14/01 : Marine Le Pen : la bataille des mots - YouTube
>extrême-droite, Europe, populisme, parti politique, fascisme
contre le nationalisme et toutes les différentes formes de fascismes:
"Comment vaincre le racisme?
Pour répondre à cette question, nous devons accorder une attention particulière aux forces qui ont produit et qui continuent de reproduire le raci-sme. Elle requiert aussi une analyse soignée des forces sociales qui peuvent bénéficier de l'oppression raciale.
Nous entendons par racisme soit une négation de l'égalité de tous les êtres humains ou une discrimination sociale, économique ou politique envers certains groupes raciaux.
Les racines du racisme
Le capitalisme s'est développé comme un système mondial basé sur l'exploitation des travailleurs-euses, des esclaves et des paysan-ne-s, qu'ils soient noir-e-s, brun-e-s, jaunes ou blancs/blanches. Au 16e et 17e siècles, le système capitaliste s'est d'abord développé en Europe de l'Ouest et dans les Amériques. Au 18e et 19e siècle, l'Afrique et l'Asie furent progressivement intégrés dans la zone d'influence du capitalisme. En Amérique, de vastes plantations furent mises sur pied. S'appuyant sur l'esclavage, il s'agissait d'entreprises capitalistes qui exportaient des produits agricoles. (...)
Ainsi Placé en garde à vue pendant dix heures, soumis à des relevés d'empreintes et à des prélèvements ADN, Ryan a été déféré seul, sans avocat, ni conseil, devant le procureur de la République, qui l'a assigné à comparaître le lendemain devant le juge des enfants. Récit.
Races et Empire
Le racisme est donc le fruit de l'esclavage et du capitalisme. Une fois le racisme créé, des développements ultérieurs du capitalisme vont maintenir et entretenir cette créature des classes dominantes. ( ....)
Le racisme aujourd'hui
Il n'y a pas de doute : le capitalisme a donné naissance au racisme. Le racisme, comme idéologie, a permis de justifier l'impérialisme et l'esclavage. Le racisme, comme forme de discrimination et d'oppression, rend possible un degré élevé d'exploitation et devient ainsi un facteur important du développement capitaliste. (...)
De cette façon, la rage des travailleurs et des travailleuses est détournée vers d'autres salarié-e-s (avec lesquel-le-s ils et elles ont presque tout en commun) au lieu d'être dirigée contre les capitalistes (avec qui les travailleurs et les travailleuses n'ont pratiquement rien en commun). Un simulacre d'intérêt commun est créé entre salairé-e-s et patrons d'un même pays.
Qui profite de tout cela?
Le racisme ne profite à aucun-e salarié-e. Même les ouvrier-e-s qui ne sont pas directement opprimé-e-s par le racisme y perdent au jeu, parce que le racisme divise la classe ouvrière. Les travailleurs blancs et les travailleuses blanches américain-e-s, par exemple, ne tirent aucun avantage de l'existence d'une minorité appauvrie et opprimée, formée de travailleurs noirs et des de travailleurs noiresaméricain-e-s qui peuvent être utilisé-e-s pour concurrencer les salaires et diminuer les conditions de travail et de vie.
Pourquoi les idées racistes sont-elles acceptées ?
Aucun des arguments élaborés dans cet article ne nie la possibilité que des fractions de la classe ouvrière puissent recevoir temporairement des avantages de l'oppression raciale dans des circonstances spécifiques. Par exemple, la petite classe ouvrière blanche sud-africaine a reçu de véritable bénéfices de l'apartheid entre 1920 et 1980. Mais de façon générale, l'oppression raciale va fondamentalement à l'encontre des intérêts de la majorité des travailleurs et travailleuses, peu importe la couleur de leur peau.
De plus, les membres de la classe ouvrière entrent en compétition les unes avec les autres pour une quantité limitée d'emplois, de logements, etc. Face à cette situation, il est possible qu'ils et elles en viennent à blâmer d'autres groupes de la classe ouvrière pour leurs problèmes. Lorsque ces autres groupes sont culturellement ou physiquement distincts dans leur apparence, ce ressentiment peut être exprimé en des termes racistes: « les maudits immigrants volent nos jobs ».
Les opprimé-es divisé-es
Avec une vue d'ensemble, il est clair que le racisme est un produit du capitalisme. Fondamentalement, il va à l'encontre des intérêts de la classe ouvrière et paysanne.
Les intérêts de classe de cette élite lient ses membres au système capitaliste. Les chefs de police, les maires et les officiers des minorités ethniques sont tout autant les défenseurs du capitalisme que leurs homologues blancs. Ces groupes prendront le parti de l'élite blanche, si celle-ci leur permet de participer aux bénéfices.
Combattre le racisme
C'est le capitalisme qui produit continuellement les conditions permettant le développement de l'idéologie et de l'oppression raciste. Il va de soit qu'une véritable lutte contre le racisme peut seulement être menée par la classe ouvrière et paysanne. Ce sont les seules forces capables de renverser le système capitaliste. Le renversement du capitalisme fera en sorte de saper fondamentalement les racines sociales du racisme. Le renversement du capitalisme exige toutefois l'unification de la classe ouvrière et de la paysannerie à un niveau international, peu importe leur couleur ou leur nationalité.
L'unité de la classe ouvrière ne peut être construite que sur la base d'une opposition claire et résolue contre toute forme de racisme. Si les autres segments de la classe ouvrière ne s'opposent pas au racisme, elles créent une situation par laquelle les nationalistes parviennent à lier les segments opprimés de la classe ouvrière à leur propre bourgeoisie, puis les amener vers des campagnes «d'achat noir» et de bloc électoral. Les alternatives «lutte-de-classistes» et anarchistes doivent se présenter comme une alternative viable si elles veulent gagner le soutien de la classe ouvrière dans son ensemble.
Il n'y a pas de contradiction entre la lutte des classes et la lutte contre le racisme. L'une ne peut réussir sans l'autre.
Par la Worker's Solidarity Federation (Afrique du Sud), traduit par le groupe La Commune (NEFAC-Montréal)
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Par Enkolo le 23 Septembre 2016 à 22:51
n
Le concept :
Et si l'histoire avait pris un cap différent de ce que nous connaissons? Et si les russe avaient réussi à marché sur la lune avant les américains? Et si l'épicentre de la guerre froide n'était pas Berlin, mais Paris? Et si m'attentat de Dallas n'avait pas eu lieu en 1973 et pas 1963? Et si l'allemagne avait gagné la première guerre mondiale? Et si l'imagination avait pris le pouvoir en 1968? Et si les anarchistes avaient renversé le Tsar Nicholas II en 1917? Tous ces récits fondés sur des faits historiques et des hypothèses réalistes, nous amènent à découvrir les conséquences de ce jour ou tout a basculé. Le jour J.
L'ALBUM
12 SEPTEMBRE 1994; l' Allemagne remporte la décisive bataille de la Marne en appliquant jusqu'au bout le plan de l'invasion Schieffen. Le 24 décembre, le kaiser réveillonne sur les Champs Elysées et le 9 janvier 1915, le président français Poincaré signe l'armistice. Refusant la capitulation, le Tigre Clémenceau, épaulé par d'anciennes brigades mobiles, quitte la France. Avec l'appui de la flottile française, il gagne Alger et lance l'appel à la résistance.
LE HERO :
1917. Bonnot et Blondin, envoyés en Russie par Clemenceau pour assassiner le tsar, arrivent au moment où Lénine rassemble ses troupes. Mais ils commencent à douter : et si les Bolcheviks, une fois au pouvoir, remplaçaient un autocrate par un autre ? Aidé par les marins anarchistes de l'île de Kronstadt,
JOUR J - Bande annonce BD - YouTube
Scénariste : DUVAL Fred, PÉCAU Jean-Pierre, BLANCHARD Fred
Dessinateur : CALVEZ Florent
Coloriste : CALVEZ Florent
Série : JOUR J
Collection : NEOPOLIS
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Par Enkolo le 22 Septembre 2016 à 11:18
n
n de Sirius Hepha:
Bring me my sword - the awe - of the altar's law
Let the blood flow - in the valley - of infernal woe
Leave pain shows - thy might - of my underworld
Let blade dawn - their path - to the netherworld
Sombras del infiero - sombras de fuego - sombras de muerto
Sombras de negro - de fuego - de muerto !
I sharpen my sword - the symbol - of my obscure world
Praise me as a god - as the ruler - of your scared world
Look at the crown - and declare - your desired word
Let the blood flow - let it flow - let it blow
Sombras del infiero - sombras de fuego - sombras de muerto
Sombras de negro - del fuego - de muerto
Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai
Sombras de infiero - sombras de infiero !
Del infiero - de muerto - de fuego !
De muerto - de fuego - del infiero !
De fuego - del infiero - de muerto !
De muerto - de muerto - de muerto !
Supai master - Supai father - negra era - Supai master
Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai - Supai
Sombras del infiero - sombras de fuego - sombras de muerto
Sombras de negro - de fuego - de muerto !
Bouleversements climatiques, catastrophes climatiques, sociales et sanitaires.... Tels sera notre lots dans un futur proche.L'humanité aura consommé lundi la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et vivra donc "à crédit" jusqu'au 31 décembre, a calculé l'ONG Global Footprint Network, relevant que ce moment survient de plus en plus tôt chaque année.
"Le coût de cette surconsommation est déjà visible: pénuries d'eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces", déplorent les ONG.
"Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n'est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment", soulignent-elles.
ROTTING CHRIST - P'unchaw kachun - Tuta kachun (Lyrics In Description)
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