• Comment faire du business dans ces pays à risques?

    Citation de Jeanne Kieffer
     

     

    Le petit Pierre revient de l'école et dit à son père :
    Papa demain j'ai un devoir sur la politique, tu peux m'en parler ?
    - Bien, je pense que la meilleure méthode pour te parler de çà, c'est de faire une analogie avec notre famille. 
    -Je suis le capitalisme, car je nourris la famille. 
    -Ta mère est le gouvernement, car elle... contrôle tout. 
    -La bonne, c'est la classe ouvrière, car elle travaille pour nous. -Toi tu es le peuple, et ton petit frère la génération future.
    - Merci papa, je vais y réfléchir.
    Dans la nuit petit Pierre est réveillé par les cris de son frère. Il constate que ses couches sont sales. Il se rend dans la chambre de ses parents et essaie de réveiller sa mère sans succès. Il se rend compte que la place où dort son père habituellement est vide, et il le trouve au lit avec la bonne. Il retourne se coucher. Le lendemain matin son père lui demande :
    - Alors, as-tu compris ce que je t'ai expliqué hier ?
    - Oui
    - Excellent, mon garçon, et qu'as-tu appris ?
    - J'ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière, tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde !!
     

     


    Jean de la Fontaine -Les animaux malades de la peste - Lecture en ligne

     Les animaux malades de la peste - Indigné révolté

    Le culte de l’argent a contaminé les politiques. Les dictatures ont ouvert le bal : depuis 1980, s’enrichir rapidement tout en restant à n’importe quel prix au pouvoir est devenu le principal passe-temps des despotes. La fortune de Kadhafi était estimée à plus de 25 milliards de dollars, à égalité avec Bill Gates. Pas mal, pour un pays de 6 millions d’habitants. Au Gabon, la famille Bongo a détourné plus de 5 milliards d’euros des caisses de l’État et de son peuple, ce qui a permis à Ali Bongo de racheter un hôtel particulier à Paris pour 100 millions d’euros. Laurent Bagbo, en sept ans, aurait détourné 5 milliards d’euros, ce qui devrait lui assurer une retraite agréable quand il sortira de prison. Bachar el-Assad, sa famille et sa CLIQUE ont accumulé quelques milliards de dollars. Les gardiens de la révolution iranienne, autrefois troupes d’élite, aujourd’hui affairistes d’État, ont accumulé quelques milliards de dollars, tout comme les généraux algériens. Un dictateur, fût-ce d’un pays marginal, qui a accumulé moins de 1 milliard d’euros est aujourd’hui un loser. Même certaines démocraties ont été touchées : en Italie, Berlusconi a utilisé sa fortune, amassée grâce à la politique, pour accéder au pouvoir, et le pouvoir pour arrondir sa fortune.

     

     Le Dessous des cartes Syrie les origines de la crise 1/2

    Rifaat Al-Assad, l’oncle de Bachar Al-Assad, possède en France, un énorme patrimoine immobilier. La justice française enquête sur l’origine de sa fortune.

    L’oncle de Bachar Al-Assad soupçonné de pillage archéologique en Syrie 

    Portrait du clan al-Assad et de sa longue emprise sur la Syrie jusqu'aux déchirements d'aujourd'hui. En revenant sur le long règne de Hafez al-Assad [1970-2000] et sur celui de son fils, Bachar, qui lui succéda en 2000, ce documentaire montre comment cette famille alaouite, courant minoritaire du chiisme, s'est emparée de la Syrie.

    Reportage: Syrie, le crépuscule des Assad Arte 10/09/2013

    L'oncle du dirigeant syrien est à la tête d'un patrimoine immobilier de quelque 160 millions d'euros en France
    Rifaat Al-Assad et contre X pour recel de détournement de fonds publics, corruption et blanchiment aggravé en bande organisée. Selon TIF et Sherpa, Rifaat Al-Assad "dispose d'une fortune qui se calcule en milliards d'euros". Les associations évoquent parmi ses propriétés françaises un hôtel particulier et "plusieurs dizaines d'appartements" dans le luxueux 16e arrondissement de Paris, ainsi qu'un domaine de 45 hectares près de la capitale française. "Il est vraisemblable que tout ou partie de ces avoirs soit le produit d'actes de corruption ou d'infractions assimilées (détournement de fonds publics, abus de bien social, etc.)", expliquent-elles dans leur plainte. Les très encombrantes propriétés de la famille Assad à Paris - Le Monde A lire Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi - citoyen actif - 20minutes-blogs 

    Moyen-Orient
     Syrie, Irak, Libye... Comment faire du business dans ces pays à risques?
    Lafarge a continué son activité jusqu'en septembre 2014, alors que les troupes djihadistes entouraient la zone depuis 2013.
    Lafarge a continué son activité jusqu'en septembre 2014, alors que les troupes djihadistes entouraient la zone depuis 2013. (CAPTURE D'ÉCRAN GOOGLE EARTH)

    LAFARGE : UN SCANDALE D'ETAT !

    Un ex-employé de Lafarge Syrie explique les conditions de travail dangereuses d

    Superpatron de la sûreté

    Lafarge est pourtant aguerri à ce type de situation. Avec le rachat de l'égyptien Orascom, fin 2007, le groupe s'est trouvé à la tête d'un vaste réseau d'usines en Afrique et au Moyen-Orient. Le géant français -qui réalise un tiers de son résultat dans la zone- se dote d'ailleurs, dès 2008, d'un super patron de la sûreté, Jean-Claude Veillard, un ancien capitaine de frégate des commandos de marine. Ces pays, chauds, nécessitent une vigilance quotidienne. Rien qu'en 2014, Lafarge a vu l'EI incendier son usine syrienne, bloquer les routes de celles du Kurdistan irakien, et Boko Haram en attaquer une autre au Nigeria. Avec une addition salée : 385 millions d'euros de dépréciations.

    A chaque fois, la même question: rester ou partir? La première étape, la plus « facile » pour l’entreprise, ne remet pas en cause l’activité: le rapatriement des expatriés et leurs familles. Les commerciaux envoyés dans ces zones sont remplacés par des sous-traitants locaux, des « cross-expatriés » dans le sabir des affaires, souvent des Libanais, des Jordaniens, des Egyptiens. « C’est très cynique, mais ils ont le double avantage d’être des cibles moins évidentes et d’accepter des missions à risques, explique un spécialiste de la sécurité. Ils sont aussi de mieux en mieux formés. » Ultime recours : des ingénieurs un peu têtes brûlées recrutés dans le monde entier par des sociétés spécialisées, comme Geos, pour le compte de l’entreprise. Les choses se corsent quand il faut passer à l’étape suivante : le shut down, qui ne laisse qu’une poignée de locaux chargés de maintenir le site en veille, en « mode skeleton » selon le terme consacré. Politiquement d’abord, le départ est un message à manier avec précaution : « Cela sous-entend que vous n’avez plus confiance dans la capacité des autorités à assurer la sécurité sur leur propre territoire, ce qui peut être très mal perçu », souligne Alexandre Hollander, patron de la société de sécurité privée Amarante. Economiquement, ensuite. On imagine l’hésitation du chef d’entreprise qui, comme pour Lafarge en Syrie, y a investi 600 millions d’euros. Jean- Pierre Vuillerme, ex-directeur de la sûreté de Michelin, se souvient des années noires algériennes : « Lorsque Michelin a laissé son usine sous le gardiennage de 60 locaux, on ne se doutait pas que ça durerait neuf ans, de 1992 à 2001 ! » Plus récemment, en avril 2015, lorsque Total a dû évacuer son site gazier au Yémen à l’approche des rebelles houthis, il y réalisait en moyenne environ 14 millions d’euros de chiffre d’affaires par jour.

    Face à cette menace croissante, les gros bras du business musclent leurs états-majors. Total a récemment nommé l’ancien directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, directeur de la sûreté. Au-delà des zones de guerre, il s’agit de répondre à une menace diffuse bien plus large que les seuls conflits armés : prises d’otages, criminalité organisée, racket. « En ce moment, les grands défis sont au Venezuela, où on se tire dessus pour de la nourriture, l’Afrique du Sud, certaines parties du Mexique, et de plus en plus de pays asiatiques, tels les Philippines ou le Bangladesh », souligne Kamelia Odeimi, responsable du pôle analyse des risques d’Amarante.

    Gare aux partenaires locaux

    Comment éviter le shut down ? Le général Didier Bolelli, reconverti chez Geos, en est sûr : « La sécurité n’est plus un mal nécessaire mais un besoin économique. Elle seule donne l’opportunité de continuer le business. » Jean-Pierre Vuillerme a justement monté pour l’agence Adit en 2010 le Centre français des affaires à Bagdad, qui héberge, en zone rouge, une quinzaine de sociétés, comme Thales, Alstom, Schneider ou Sanofi. Il constate : « Faire des affaires dans ces pays dégradés exige d’abord de se trouver un partenaire local de confiance, et un financement transparent et traçable. » A éviter : les « specially designated nationals », ces 9.000 personnes blacklistées par les Etats-Unis. Et connaître le « bénéficiaire économique ultime » de toute transaction, pour ne pas financer sans le savoir une faction armée, un membre du gouvernement ou sa famille, ou toute sorte de fiducie ou trust. « Un deal-breaker absolu », prévient Jean-Pierre Vuillerme.

    Reste l’ultime obstacle: la bonne application sur le terrain de ces règles édictées par le siège. Pour Bertrand Bonnet, professeur en management des risques à l’Edhec, « les patrons français ne sont pas encore assez sensibilisés à ces enjeux. Ils ont souvent tendance à 'externaliser' la responsabilité sur un directeur de la sûreté. » Il ajoute : « Malgré leurs beaux discours, ils persistent à sanctionner le dirigeant de filiale sur sa performance purement économique. Au risque qu’il s’assoie sur les règles éthiques… » Lafarge Holcim a annoncé le 27 juin qu’il diligentait une enquête interne. Pas sûr que la justice française et le département de Justice américain s’en contentent.

    SOURCE : AMARANTE

     

    Alice Mérieux et Vincent Lamigeon

    Source Syrie, Irak, Libye... Comment faire du business dans ces pays à risques?, 27 novembre 2017 Le business comme un sport de combat

    Syrie : derrière la ligne rouge de l’embargo Par Enkolo dans Accueil le 

    Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi - citoyen actif - 20minutes-blogs,Comment faire du business dans ces pays à risques? Publié le 03/12/2017 à 20:36 par saltabank, Syrie, Irak, Libye… Comment faire du business dans ces pays à risques?  


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