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Bonjour à toutes et à tous, cher-e-s camarades
L'ESPRIT DE LA REVOLTE
de Kropotkine ( 11pages)
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Réhabiliter Proudhon. De lui, on connaît : "La propriété, c'est le vol", ou encore "L'anarchie, c'est l'ordre". Marx l'a réduit à la figure de petit bourgeois, et l'habitude l'a rangé parmi les ancêtres de l'anarchie. Pourtant, pendant la révolution de 1848, comme député et journaliste, Proudhon était le plus populaire des socialistes. (Une vie, une oeuvre, 1h)
Nous voulons nous attaquer d'un certain discours, le discours dominant de la crise, qui nous explique que ses causes résident dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'un autre. En réalité, ce qui est en jeu est une crise du capitalisme lui-même. Les conséquences de cette crise seront terribles, mais elles pourraient aussi mettre en question le capitalisme - ou plutôt devenir l'occasion de le faire - jusqu'à ses fondements mêmes.
De l'extrême droite à l'extrême gauche, vous entendez le même discours partout: «l'économie réelle» est saine, elle est même en bonne santé - c'est juste que le secteur financier est complètement hors de contrôle et met tout en danger.
'Trumponomics': Putting America first
Dans des variantes plus ouvertement conspiratives, la crise n'est qu'un prétexte, la machination des capitalistes et des investisseurs qui font mieux que jamais. En fait, ces gros menteurs ont un trésor, bien caché, que nous devons localiser! et ensuite redistribuer aux pauvres! Ainsi, à gauche et à droite, tout le monde réclame l'élimination des paradis fiscaux! Trouvez l'argent caché, réinjectez-le dans l'État et ses programmes ...
Le discours varie également selon que l'on blâme les banquiers d'investissement, les investisseurs ou les agences de notation, ce qui revient à blâmer le thermomètre pour la fièvre. Mais par-dessus tout, "c'est la faute de la finance, plus la dette nationale". "Comment confondre le symptôme et la maladie".
Editorial du « Monde ». Candidat des petites gens, Donald Trump a mené une campagne populiste sur le malheur des laissés-pour-compte de la mondialisation, fustigeant la mainmise des élites et brocardant l’arrogance des puissants. Président élu, il s’entoure de milliardaires, de patrons de multinationales, de généraux (trois) et d’anciens de la banque Goldman Sachs (trois).
13:13Etats-Unis : Steven Mnuchin, ancien de Goldman Sachs, nommé secrétaire au Trésor le 30/ 11/2016 Alors que Donald Trump n’a eu cesse de fustiger « les élites de la finance » pendant la campagne présidentielle, Steven Mnuchin, qui a travaillé pour la banque Goldman Sachs, annonce qu’il sera secrétaire au Trésor dans la prochaine administration américaine.
«Ils ont profité d'une crise qui a particulièrement touché des travailleurs»
«Après que sa banque ait empoché des milliards de dollars venant des contribuables dans le cadre du sauvetage financier, Mnuchin a fait fortune en dirigeant une banque qui a agressivement saisi les logements de familles affectées par la crise.» et a fait perdre des milliers de retraites par la faillite des fonds de pension.
Archives.
Lundi 11 décembre, sur le plateau de NBC News, trois femmes, Rachel Crooks, Samantha Holvey, et Jessica Leeds, témoignaient des violences sexuelles dont elles avaient été victimes. La personne incriminée : Donald Trump, le président des Etats-Unis. Lequel s'est empressé d'écrire sur son réseau social favori qu'il n'avait «jamais rencontré» ces femmes. Sauf que, comme l'expliquent les Inrocks, plusieurs photos et vidéos ont depuis émergé, dans lesquelles ont voit Donald Trump avec certaines d'entre elles.
Fiscalité, Trump trace sa loi du plus fort. Approuvée dans la hâte par le Sénat, la réforme voulue par le président américain est censée venir en aide aux travailleurs et aux «oubliés». En réalité, ce texte, qui doit repasser au Congrès, regorge de mesures aux lourdes conséquences sociales et environnementales.
Président Trump, semaine 46 : le populiste qui ne donnait qu’aux riches
Le président américain avait promis, lors de la campagne, de « rendre fous les conservateurs ». Il n’avait pas précisé qu’il s’agissait de les rendre fous de bonheur.
En janvier, le président dénonçait « les politiciens » qui avaient prospéré aux dépens des petites gens. En décembre, la majorité des membres du Congrès qui déclare au moins un million de dollars de fortune profitera au maximum des dispositions de cette réforme fiscale. Il a fallu un chantage du sénateur républicain Marco Rubio pour que les familles modestes avec enfants soient un peu mieux traitées. La redistribution de revenu qui, aux Etats-Unis, profite aux riches depuis Ronald Reagan, a un bel avenir.
L'homme qui murmure a l'oreille de Trump
Il y a un an, Stephen Bannon, le directeur de campagne de Donald Trump bombardé à un poste de conseiller stratégique occupé à la Maison Blanche pendant sept petits mois, promettait de « rendre fous les conservateurs ». « Je suis le gars qui propose un plan d’infrastructures de plusieurs centaines de milliards de dollars », plastronnait-il, convaincu que son nationalisme économique allait garantir une majorité « pour cinquante ans »,
Donald Trump, Père Noël des entreprises américaines
Dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde » observe que ce président qui donne aux riches, cultive et exploite dans le même temps le désarroi des laissés-pour-compte face à l’immigration, à l’islamisme, à l’étranger.
On s’est habitués. On n’y prête plus attention. On clique, on tourne la page, on change de chaîne. On a banalisé Donald Trump. On oublie que cette personne qui trouve le temps de fouiller les sites de l’extrême droite raciste, qui scanne à plaisir les publications numériques des théoriciens du complot et autres suprémacistes blancs, est le président des Etats-Unis. Il est à la tête de la plus puissantes des démocraties de la planète.
Le 20 décembre, le Congrès américain a adopté ce qui constitue la première grande réforme de Donald Trump, et la plus grosse baisse d’impôts en plus de trente ans. Sa réforme fiscale a été acclamée par les représentants républicains, qui l’ont décrite comme un “cadeau de Noël pour les Américains qui travaillent dur”.
Si elle creusera les déficits, Donald Trump fait le pari que sa réforme saura relancer la croissance. Elle ramènera l’impôt sur les sociétés de 35 à 21 %. Quant aux ménages, le think tank Tax Policy Center estime qu’ils paieront en moyenne 1 600 dollars en moins.
De leur côté, rappelle CNN, les démocrates ont vivement critiqué le texte qui profitera “plus aux entreprises qu’aux ménages, et jouera à long terme nettement plus en faveur des riches et des grandes entreprises”.
Donald Trump, Père Noël des entreprises américaines Publié le 22/12/2017 - 16:21
Destination Chicago ! Un an après l'élection de Donald Trump, les équipes de France Culture ont posé leurs micros dans la 3ème plus grande ville des Etats-Unis, cette Windy city qui est autant l'un des berceaux de la sociologie qu'un miroir grossissant des inégalités sociales et raciales. Devant les provocations du dirigeant américain, plusieurs questions se posent : peut-il empêcher l'impeachment, quel est le sort des démocrates ou encore que peuvent les intellectuels face à cette présidence ? Pour bien vous remettre de cette première année Trump, on vous emmène aussi vous balader dans le Chicago artistique. Et si vous souhaitez une visite plus underground, plongez dans un documentaire consacré à Nelson Algren, poète boxeur, amant de Simone de Beauvoir, qui arpenta les bas-fonds de la ville. Bonnes écoutes ! Alisonne Sinard
L’Agence de protection de l’environnement (EPA) subit de plein fouet l’offensive de la Maison Blanche pour saper la préservation de la nature et du climat au profit de l’industrie.
Le candidat Donald Trump s’y était engagé dès février 2016 : « Le département de la protection environnementale : nous allons nous en débarrasser dans presque toutes ses formes », même si on conservera « quelques friandises ». Promesse tenue : sous la houlette de Scott Pruitt, climatosceptique notoire de l’Oklahoma, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) se saborde consciencieusement et démantèle les régulations environnementales adoptées sous Barack Obama.
16 partages la publication de Lucile Gesta. n Le gouvernement fait un cadeau de Noël au lobby du pétrole : six permis de recherche
Pour cela, il faut agir sur les hommes. Scott Pruitt mène donc une véritable guérilla contre des fonctionnaires et des scientifiques qui lui sont hostiles. Dans une atmosphère paranoïaque, il a fait déminer pour 3 000 dollars (2 500 euros) son bureau pour vérifier qu’il n’y avait pas de micro caché et s’est fait financer pour 25 000 dollars une cabine de télécommunications sécurisée pour pouvoir s’entretenir confidentiellement avec la Maison Blanche. Victime de menaces et sous protection policière rapprochée, Scott Pruitt agit sur quatre axes : découragement des salariés, voire intimidation, même s’il n’y est officiellement pour rien ; recomposition des comités scientifiques en y nommant des défenseurs des industries polluantes ; réduction au silence des scientifiques ; sabrage du budget et des effectifs.
Les salariés intimidés par une officine ultraconservatrice
La syndicaliste Nicole Cantello, par exemple, raconte sa mésaventure. Ce 15 février, cette avocate salariée de l’EPA depuis vingt-six ans est devant son ordinateur. Soudain, elle voit apparaître une demande de recherche de ses courriels : tous ceux qui mentionnent le nom de Pruitt. Cette requête ne tombe pas par hasard. Dix jours plus tôt, le 6 février, elle a organisé une manifestation à Chicago contre la nomination par Donald Trump de M. Pruitt.
La finance n'est pas la cause de la crise; la finance est, au contraire, ce qui a permis à la contradiction récurrente du capitalisme de différer son explosion depuis si longtemps.
Aujourd'hui, cette contradiction frappe les Etats sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous sommes au-dessus de nos moyens, que nous allons devoir travailler plus fort et nous serrer la ceinture. Dans cette situation, beaucoup se tournent vers l'État, espérant qu'il imposera des limites aux «excès du marché».
"Avec plus d'Etat pour réguler la finance, nous serons en mesure de construire une économie plus sociale et plus prospère." Mais la solution antilibérale rencontre un obstacle évident [1]: l'Etat n'est pas opposé à la sphère de l'économie. Son rapport à l'économie est celui de l'interdépendance totale. La raison est simple: il faut de l'argent pour financer