Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d'euros à l'impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.
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Trump ou la rue trahie
la publication de Flores Magon.
merci pour vos messages
donc 35ans, et je rigole toujours autant!"La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections" Pour le chercheur Geoffrey GEUENS, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.
Passé de la banque publique à la finance privée, et de François Mitterrand à M. François Bayrou, Jean Peyrelevade expliquait en 2005 : « Le capitaliste n'est plus directement saisissable. (...) Rompre avec le capitalisme, c'est rompre avec qui ? Mettre fin à la dictature du marché, fluide, mondial et anonyme, c'est s'attaquer à quelles institutions ? »Et cet ancien directeur adjoint du cabinet du premier ministre Pierre Mauroyde conclure : « Marx est impuissant faute d'ennemi identifié. »
Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !
Entretien de Daniel Mermet .06/01/2013
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi : Mis sur Facebook
Figure imposée de la communication politique, la dénonciation des excès du capitalisme sauvage - aussi virulente qu'inoffensive - a duré le temps nécessaire à la recapitalisation des banques. Les responsables et intellectuels dominants des puissances occidentales l'avaient, pourtant, répété à qui voulait l'entendre : l'Etat allait reprendre la main sur la finance et contrôler les banquiers. Voilà pour les slogans de campagne. Sur le terrain, le capitalisme réel voit les plus grands noms de la politique internationale - qu'ils soient démocrates ou républicains, travaillistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux - siéger dans les conseils d'administration de trusts et hedge funds assimilant l'économie à un portefeuille géant d'actifs. Quant aux spéculateurs d'hier, dénoncés il y a peu encore pour leur cupidité et leur irresponsabilité, ils ont déjà été réinstallés par les pouvoirs publics à la tête de commissions de sages prônant une meilleure gouvernance de la finance... Etude détaillée de l'oligarchie financière et analyse serrée du discours social, La finance imaginaire, véritable Who's Who, rompt avec l'image désincarnée des marchés financiers que relaie, jour après jour, les penseurs de la doxa, et qui est bien faite, consciemment ou non, pour laisser impensés les véritables bénéficiaires des mesures de crise et politiques d'austérité à venir.. ...Google Books
pensé que vous aimeriez revoir cette publication d’il y a 5 ans.Paranoïa sécuritaire chez les milliardaires de Wall StreetTout le monde ne connaît pas la crise. Et notamment pas les dirigeants de grandes entreprises. Le cabinet AlphaValue a enquêté sur 460 entreprises européennes cotées, dont 93 françaises. Entre 2009 et 2010, la rémunération moyenne des dirigeants français a progressé de 21 %, atteignant plus de 2 millions d'euros en moyenne. Heureusement, les femmes sont là pour faire baisser le niveau, puisqu'elles gagnent 54 % de moins que leurs homologues masculins. Malheureusement (pour la moyenne), elles ne représentent que 5 % des membres des comités exécutifs.
Spéculation, chantage à la dette
Les marchés financiers ont un visage
La Finance imaginaire - Là-bas si j'y suis"Emmanuel Macron a précisé ce mercredi sur France Inter ses projets pour l'impôt sur la fortune (ISF). Le candidat à la présidentielle souhaite le supprimer pour les actionnaires d'entreprises, au nom du "financement de l'économie". Une recette économique à la saveur libérale, qui va faire le bonheur de Liliane Bettencourt, Vincent Bolloré et consorts..."
MARIANNE.NETBen tiens ! C'est tout pour la finance le seul programme de cet enfoiré !Le texte, qui entrera en vigueur dans les prochains jours, vient soutenir un centre financier luxembourgeois en perte de vitesse depuis la disparition du secret bancaire.
Une loi autorise les plus riches à séjourner au Luxembourg
DOCUMENTAIRE "Tous les GouverneMents Mentent" (A VOIR)Juncker au centre d'un scandale fiscal impliquant 340 multinationales
Que ces mécanismes d'optimisation fiscale soient légaux n'en diminue pas le scandale à l'heure où l'Union européenne et ses États membres réclament sur tout le continent à leurs citoyens de se serrer la ceinture au motif qu'il n'y aurait plus d'argent dans les caissesLorsqu'à l'été dernier il s'est agi de désigner le président de la Commission européenne , nul ne pouvait ignorer que Jean-Claude Juncker, qui était le candidat de la droite (sortie en tête des élections européennes), était aussi le candidat des paradis fiscaux. Lire > Européennes: Juncker, candidat de la droite et des paradis fiscauxL'équipe de campagne de Donald Trump a travaillé avec Cambridge Analytica, une entreprise qui peut identifier le profil des utilisateurs de Facebook avec une grande précision.Cibler les électeurs, et contrôler ce qu’ils voient
Editorial du « Monde ». Candidat des petites gens, Donald Trump a mené une campagne populiste sur le malheur des laissés-pour-compte de la mondialisation, fustigeant la mainmise des élites et brocardant l’arrogance des puissants. Président élu, il s’entoure de milliardaires, de patrons de multinationales, de généraux (trois) et d’anciens de la banque Goldman Sachs (trois).13:13Etats-Unis : Steven Mnuchin, ancien de Goldman Sachs, nommé secrétaire au Trésor le 30/ 11/2016 Alors que Donald Trump n’a eu cesse de fustiger « les élites de la finance » pendant la campagne présidentielle, Steven Mnuchin, qui a travaillé pour la banque Goldman Sachs, annonce qu’il sera secrétaire au Trésor dans la prochaine administration américaine.
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A lire Comment Donald Trump a utilisé Facebook pour cibler très précisément les internautes , Le criminel, c'est l'électeurSLATE.FRLe président américain a fustigé la décision d'une chaîne vestimentaire, Nordstrom, de ne plus distribuer la marque de sa fille, Ivanka Trump.Il y a tout juste un mois, Donald Trump présentait à la presse un système censé prévenir tout conflit d'intérêts entre sa présidence et ses entreprises. Les belles promesses volent déjà en éclat à cause des affaires de sa fille.Il existe cependant aux États-Unis une vague de boycott des produits labélisés Trump. Cet appel est popularisé sur Twitter par le hashtag#GrabYourWallet, une référence directe à la phrase insultante de Donald Trump envers les femmes, et décliné sur un site Internet listant une soixantaine de marques.
En poste depuis trois semaines, Trump en plein conflit d'intérêts
Pour relancer l'industrie du charbon, les Etats-Unis réautorisent la pollution des cours d'eau. Pour extraire le charbon, les compagnies minières utilisent depuis les années 70 dans les Appalaches, dans l’Est des Etats-Unis, le «mountain top removal». Cette technique d’extraction consiste à «enlever le sommet de la montagne», via l’utilisation d’explosifs pour atteindre les couches de charbon. Les débris sont généralement déversés dans les vallées, ce qui conduit à la contamination des rivières et des ruisseaux avec des métaux lourds et toxiques, tels que l’arsenic ou le mercure. L’ONG Appalachian Voices estime dans un rapport daté du 3 février que cette technique est responsable de la destruction de 500 montagnes et de la contamination de plus de 2 000 kilomètres de cours d’eau dans les Appalaches : Afficher la suite
Trump ou la rue trahie
Editorial. Après s'être entouré d'anciens loups de Wall Street dès son élection, le président américain lance le détricotage de la régulation financière. On est loin des accents populistes de la campagne, où il prétendait dénoncer la trahison des élites.LE MONDE | 08.02.2017
Editorial du « Monde ». Ce devait être la revanche de Main Street contre Wall Street, de l'homme de la rue contre les banquiers, la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton. Il n'en sera rien. Dès son élection, le président s'est entouré d'anciens loups de Wall Street passés par Goldman Sachs – Gary Cohn nommé directeur du conseil économique national de la Maison Blanche, et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor. Surtout, Donald Trump a signé, vendredi 3 février, deux décrets visant à revenirsur la loi Dodd-Frank, qui régule la finance depuis la terrible crise de 2008.
Lire aussi : Un loup de Wall Street entre à la Maison Blanche
Pour faire son annonce, Trump s'est entouré non pas des cols bleus de la « ceinture de rouille » (Rust Belt) qu'il prétendait défendre et qui ont fait sa victoire, mais du Big Business qu'il a reçu à la Maison Blanche, en particulier Jamie Dimon, patron de la banque d'affaires JPMorgan Chase, et Stephen Schwarzman, patron dufonds d'investissement Blackstone. On est loin des accents populistes de la campagne, où Trump prétendait dénoncer la trahison des élites américaines.
Lire aussi : Donald Trump lance le détricotage de la régulation financière
Groupes de pression de Wall Street
Le président s'est plaint de ce que ses amis du business ne pouvaient pas obtenir d'argent des banques à cause de la loi Dodd-Frank. L'argument est peu convaincant, rapporte le New York Times : les entreprises engrangent des profits, leur cours de Bourse s'envole, le montant des prêts accordés atteint des records, même s'il est vrai que les prêts aux PME n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant la crise.
Lire aussi : Les profits des banques américaines dopés par l'élection de Donald Trump
L'OFFENSIVE DE TRUMP MONTRE, EN CREUX, COMBIEN LA FINANCE A ÉTÉ RÉGULÉE DEPUIS UNE DIZAINE D'ANNÉES
En réalité, Trump cède aux groupes de pression de Wall Street en s'attaquant à trois piliers de cette loi adoptée en 2010 sous Barack Obama, contre l'avis de l'opposition républicaine de l'époque. D'abord, la réglementation dite « Volcker », du nom de l'ancien président de la Réserve fédérale, qui interdit aux banques de spéculer pour leur propre compte. Ensuite, le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB), chargé de réguler les cartes de crédit et les prêts immobiliers, à l'origine de la terrible crise de 2008 : il est accusé de restreindre l'accès des particuliers au crédit. Enfin, Trump veut réécrire la loi fiduciaire, qui devait entrer en vigueur en avril : celle-ci forçait les professionnels de la finance à agir dans l'intérêt de leurs clients dans la gestion de leurs fonds de pension et ne pas les orientervers les placements à commissions élevées.
Wall Street rétorque que cette mesure va multiplier les contentieux et conduire les gestionnaires à investir dans des placements peu risqués et donc moins rémunérateurs. D'une manière générale, Wall Street se plaint des contraintes réglementaires et prudentielles coûteuses imposées après 2008.Le replay de l'émission d'hier pour ceux qui m'ont réclamé :https://www.youtube.com/watch?v=P-0FF94OBd4&t=578s
Goldman Sachs prié de s'expliquer sur les décrets de Trump
Deux membres du Sénat américain ont demandé par écrit au PDG de l'influente banque d'affaires Goldman Sachs de s'expliquer sur l'implication éventuelle de salariés de son groupe dans la rédaction de certains des décrets présidentiels signés par Donald Trump sur la réglementation bancaire et financière.
Dans leur lettre, datée du 9 février et rendue publique vendredi, les élues démocrates Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent à Lloyd Blankfein des précisions sur les activités de "lobbying" de la banque liées à la remise en question de la loi Dodd-Frank et de la règle fiduciaire sur le conseil en investissement.
L’actuel dirigeant de la banque, Lloyd Blankfein, a lui-même estimé que celui, dont il ne pouvait pas « imaginer » quelques mois plus tôt « qu’il ait le pouvoir nucléaire », était un « gars intelligent » :« M. Trump pourrait se révéler un bien meilleur président que tous les gens qui ont occupé cette place », saluait-il dernièrement.Ce travail quantitatif ne permet pas de visualiser la totalité des liens entre la banque et le pouvoir politique, mais il permet d’en tracer les grandes lignes. Premier enseignement, c’est sous l’administration Bush que la pieuvre a étendu ses ramifications, avec le plus de puissance, en nombre d’employés recrutés mais aussi d’organismes pénétrés.Blankfein est également prié de détailler les profits que pourrait réaliser Goldman Sachs si ces réformes entraient en vigueur.
"Nous n'avons joué aucun rôle dans la rédaction d'un quelconque décret présidentiel", a déclaré vendredi un porte-parole de la banque.
En décembre, Donald Trump a nommé Gary Cohn, ancien président et directeur général adjoint de Goldman Sachs, à la tête du Conseil économique national de la Maison blanche, une instance chargée de coordonner la politique économique fédérale.
La semaine dernière, le président a ordonné par décret un réexamen des règles d'encadrement des activités bancaires entrées en vigueur depuis la crise financière de 2008, s'attirant des critiques du camp démocrate, qui lui reproche de défendre les intérêts de Wall Street.
"Les décrets présidentiels publiés par le président Trump vendredi de la semaine dernière nous conduisent à nous demander à quel point les conseils de Cohn à Trump sont bons pour Wall Street mais mauvais pour les Américains", écrivent les deux sénatrices.
"Goldman Sachs serait un important bénéficiaire de ces efforts de dérégulation du secteur financier."
Outre Gary Cohn, Donald Trump a choisi un autre ancien de Goldman Sachs, Steven Mnuchin, comme secrétaire au Trésor.
Dans leur lettre, Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent que leur soient transmis tous les échanges entre des salariés de la banque et Cohn, Mnuchin, Jay Clayton, pressentie pour prendre la présidence de la SEC, le gendarme des marchés américains, ou encore Steve Bannon, "stratège en chef" de la Maison blanche.
Nµ
Goldman Sachs prié de s'expliquer sur les décrets de Trump
pour tes 35 ans je me suis dit que ce texte de Riccardo Flores Magon continue de prendre tout son sens dans les années que tu traverses avec cet élan révolutionnaire qui t'anime. bon anniv Flores
"Le révolutionnaire est un illégaliste par excellence. L'homme dont les actes sont toujours conformes à la loi ne sera au mieux qu'un animal bien domestiqué, mais jamais un révolutionnaire.
La loi conserve, la révolution régénère. Si l'on veut donc changer, il faut commencer par briser la loi.
Prétendre que la révolution peut se faire en respectant la loi est une aberration, un contresens. La loi est un joug et qui veut s'en libérer doit le briser.
Quiconque fait miroiter aux travailleurs l'émancipation du prolétariat par la voie légale est un escroc, car la loi interdit d'arracher des mains des nantis la richesse qu'ils nous ont volée. Leur expropriation au bénéfice de tous est la condition essentielle à l'émancipation de l'humanité.
La loi est un frein et ce n'est pas avec des freins qu'on se libère. La loi castre et les châtrés ne peuvent prétendre être des hommes.
Toutes les libertés conquises par l'humanité sont l'oeuvre d'illégalistes qui se sont emparés des lois pour les réduire en miettes.
Les tyrans meurent poignardés et nul article du code ne saurait nous en débarrasser.
L'expropriation ne peut se faire qu'en écrasant la loi et non en la subissant.
C'est la véritable raison pour laquelle, si nous voulons être révolutionnaires, nous devons être illégalistes. Il nous faut sortir des sentiers battus et ouvrir de nouveaux chemins aux transgressions.
Rébellion et légalité sont inconciliables. Qu'on laisse la loi et l'ordre aux conservateurs et aux bonimenteurs."
A lire Génération ingouvernable, Le gouvernement Trump
LE CRIMINEL, C'EST L'ÉLECTEUR !Créé le dimanche 04 décembre 2016
Pétition : "La SNCF menace de sanctionner des élus CHSCT pour avoir… fait respecter les règles de sécurité au triage du Bourget !Aucune sanction pour Anasse et Nathalie ! la publication de Béa Ausardia. Aucune sanction pour Anasse et Nathalie, cheminots du Bourget élus CHSCT - Signez la pétition!
Tags : Donald Trump, Gouvernement Trumps, Goldman Sachs, lobbystes, lobbying
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