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Coton : l'envers de nos tee-shirts
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merci Vanessa : la photo de Elisée RECLUS.
Elisée RECLUS
UN PIEGE QUE L'ON VOIT SOUVENT REAPPARAITRE ! (...avec plus ou moins de succès, et pas uniquement à l'initiative de la police!)
Le 12 septembre 1880, sortie à Paris du numéro un de "La Révolution Sociale", journal anarchiste hebdomadaire créé de toutes pièces et financé avec les fonds secrets du Préfet de police de Paris, Louis Andrieux.
Fondé par un agent infiltré, Égide Spilleux, dit Serreaux, dit Genlis, qui prétend que l'argent provient d'une riche anglaise sympathisante, il obtiendra même le soutien de Louise Michel qui lui donna sa caution morale. Dans son premier numéro, le journal consacre une rubrique à la fabrication de bombes sous le titre «Études scientifiques». Cinquante-six numéros paraissent jusqu'au 18 septembre 1881, avant que certains compagnons abusés ne s'étonnent de la désinvolture avec laquelle le journal publie leurs noms et adresses.
C'est ainsi que dans la nuit du 15 au 16 juin 1881, un attentat contre la statue de Thiers à St-Germain-en-Laye sera en fait téléguidé par le préfet de police lui-même qui se vantera de cette provocation dans ses "Souvenirs d'un préfet de police" publié en 1885.
Nous partons a présent a Guerliz. Guerliz , c'est cette ville tout a l'est de l'Allemagne juste a la frontière avec la Pologne . Une ville ou le taux de chômage est de 9%. Vous me direz, c'est moins qu'en France. Sauf que c'est le double du taux national en Allemagne. Une ville qui a déjà vu la moitié de sa population partir, chercher du travail vers l'ouest après la chute du mur. Une ville qui vient d'apprendre que son usine siemens est fermée, conséquence d'un vaste plan de restructuration qui prévoit la destruction de milliers d'emplois dans le monde alors que Siemens a réaliser plus de 6 milliards de profits l'année dernière.
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La majorité des 700 salariés ont appris la nouvelle par la presse." Les salariés sont évidemment en colère, déjà parce que la communication à été catastrophique mais aussi parce que nos produits sont aussi des produits d'avenirs"
La direction de Simens a annoncé sont intention de supprimer 3000 emplois Berlin et Guerlin. des coupes qu'elles justifie par l'effondrement dans le secteur des centrales thermiques fossiles et par la transition vers des énergies renouvelables
Mais selon les salariés, ces arguments sont tout simplement irrecevable dans le cas de l'usine de Guerliz
" Nous fabriquons des turbines a vapeurs sur mesure pour l'industrie. Ce sont des produits qui sont utilisés dans le secteur des énergies renouvelable et de la production décentralisé. Et surtout, nos carnets de commande sont plein. Nous devons même faire appel a des intermédiaires pour faire face à la charge de travail. sans eux, on y arriverait pas. pour toutes ses raisons, la fermeture de l'usine nous parait totalement inacceptable.
Beaucoup de salarié ont déménagé a Guerliz pour le travail, et ils en fondés des familles . Mais il n'y a pas que des emplois Simens qui sont menacés. pour cette ville située à la frontière polonaise, on compte pour un poste Simens deux ou trois autres emplois chez des fournisseurs et des soutraitants.
Du coup le maire de Gorliz redoute une nouvelle vague de départ massif comme cela c'était déjà produit après la chute du mur.
Dans cette région, nous n'avons pas beaucoup d'entreprise qui respectent les barêmes des salaires négociés par les syndicats. Si Simens s'en va, cela iront cherché du travail dans d'autres régions. Ce serait vraiment un coup dure pour la ville, ce serait encore perdre une génération. On ne peut pas laisser faire cela.
Et il n'y a pas que la municipalité de Gorliz qui s'investit pour le maintient du site . Le syndicat IG Métal est tout autant remonté.
" Si on perd l'usine Simens, on va se retrouver avec un taux de chomage de 25 % et cette région va mourir. Ce serait une catastrophe pour l'Allemagne tout entière. N'oublions pas la situation politique de la saxe. On est face a une véritable percée de l'extrême droite. Je pense que l'on pourrait combattre se phénomène si on pouvait faire en sorte que les gens reçoivent une part du gâteau . franchement, un groupe industriel qui réalise 6.3 milliards de bénéfice et qui n'est pas en mesure de faire changer sa politique en faveur de l'emploi, on croit réver."
C'est aussi l'avenir de la nouvelle génération qui est enjeux. Pour eux, ils espèrent voir l'entreprise faire machine arrière et restée a Gorliz.
les sarkofiottes....le triomphe de l'anarchie
Alerte rouge en Turquie ! La répression étatique et les bandes fascistes main dans la main |...ENSEMBLE-FDG.ORG
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