• Aout 1914 : Que reste-t-il de l’Antimilitarisme et l’Antipatriotisme ?

    n l'antimilitarisme ouvrier n'a pas sa source dans une horreur abstraite ou sentimentale de la guerre et de l'armée ; il a sa source dans la lutte de classe ; il est né de l'expérience des grèves et des luttes, où toujours, en face de lui, l'ouvrier rencontre l'armée, gardienne du Capital et gardienne de l'Ordre, en sorte qu'elle lui est apparue comme un simple prolongement de l'atelier capitaliste, et par conséquent comme le symbole vivant de sa servitude.un communard »

    ( peut être Jules Vallès)

     

    Ce sont les même enculés qui nous envois combattre notre prochain. Mais je ne regrette, je ne serais plus un assassin. J'aurais mieux fait de déserter, et je meurs lentement alors que je n'ai pas 20 ans. Mais je ne regrette rien, je ne serais plus un assassin.

     

    Les sales majestés - Champs d'honneur


     

     

     Mourir au champs d'honneur, très peu pour moi
    Etre un patriote et aimer la patrie, très peu pour moi
    Encenser un état qui expulse, tabasse, contrôle les mouvements sociaux et la surveillance, très peu pour moi.
    Faire la glorification de l'armée, très peu pour moi
    Cautionner une armée du capital qui va aller envoyer ces troufions de soldats mourir dans un pays inconnu pour des intérêts qui ne les concerne pas, très peu pour moi
    Etre un cobaye pour l'armée, la patrie ou des intérêt privé, très peu pour moi.

     

     


    Fullmetal Jacket extrait Sergent Instructeur Hartman [French - Français] 
     Dailymotion - HARTMAN CHANSON MILITAIRE COMPIL + BONUS - une vidéo Comédie et Humour2.mp4

     A voir Full Metal Jacket, partie2 ,  partie3 , partie 4partie 5,  partie 6partie 7 FIN

    ILS EURENT VINGT ANS DANS LES AURES
    n
     

     

     Algérie, notre histoire

     
    Avec l'historien Benjamin Stora, qui a grandi à Constantine, le réalisateur, Jean-Michel Meurice, appelé en Algérie de 1960 à 1962, confronte l'histoire de la guerre à la subjectivité de sa mémoire. Une chronique sensible où résonne la voix des vaincus.

     

     

     

    Algérie, notre histoire
     
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     Algérie, notre histoire
    Début 1960, à 22 ans, Jean-Michel Meurice arrive en Algérie en tant qu'appelé du contingent. Benjamin Stora, lui, a 10 ans, et sa famille, des commerçants juifs de Constantine, vit depuis des années dans l'angoisse de la guerre. Elle va causer quelque 500 000 morts en un peu plus de sept ans. Mais comme une majorité de Français, le soldat Meurice en ignore alors à peu près tout. Témoin de plus en plus engagé au sein de l'état-major d'Alger, le futur réalisateur a vu tomber, jour après jours, les victimes de la fureur aveugle de l'OAS. Il a assisté à l'exode des Français d'Algérie, tenu une position lors de la fusillade de la rue d'Isly. Retournant sur les lieux, cinquante ans après, parallèlement aux séquences d'archives, il redonne voix, à travers la sienne propre, à tous les vaincus de la guerre.
     
    J'étais à l'école d'officiers de Cherchell. J'apprenais à faire la guerre, c'est-à-dire à tuer de toutes les manières possibles. Mais on ne nous disait jamais pourquoi ni qui étaient ces fellaghas. »
     
     En 1960, alors qu'il a 20 ans, le réalisateur Jean-Michel Meurice est affecté en Algérie. Comme 1,5 million d'appelés du contingent durant les presque huit années que durera cette vaste « opération de maintien de l'ordre », selon la dénomination officielle jusqu'en 1999. Cinquante ans après, escorté par Benjamin Stora, désormais spécialiste de la question algérienne, mais alors gamin de la communauté juive de Constantine, il confronte les replis subjectifs de sa mémoire à l'histoire de la guerre d'indépendance. Exhumant les souvenirs d'une insouciance lézardée, d'une candeur apolitique qui se fissure au gré des événements et l'amène à se poser la question de la légitimité de sa présence.
     Spectateur privilégié du ­chaos grandissant, il raconte le basculement, en avril 1961, de centaines d'officiers du côté des putschistes décidés à renverser de Gaulle, finalement acquis à l'indépendance. Evoque le déchaînement de la violence les derniers mois.
     
    Film singulier à la première personne, le documentaire est gros de ressentiments non digérés, des promesses non tenues aux harkis, aux pieds-noirs, aux soldats. Fort d'un montage habile et d'une bande-son qui joue parfois à l'extrême le contraste entre l'époque yéyé et le ratissage des douars, il entrelace les propos du réalisateur et le contrepoint historique et humain de Stora, dialogue avec l'écrivain Pierre Guyotat (1) et son ami, l'ancien parachutiste Philippe Durand-Ruel. Emaillant son film d'extraits de longs métrages (2) et d'archives d'actualités, Meurice, tout en dévidant sa petite musique mémorielle, donne corps au terrible sentiment de gâchis face à cette « guerre injuste et inutile ».

     

     

    Aout 1914 : Que reste-t-il de l’Antimilitarisme et l’Antipatriotisme ?

    Journée de commémoration critique

    Le samedi 8 novembre à partir de 13H

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    Rengainez-ça !!

    13H00/ 15H00 : LA PROPAGANDE PAR L’IMAGE,

    Les militants, syndicalistes et anarchistes, qui luttaient farouchement contre le militarisme s’intéressèrent précocement aux vecteurs de communication de masse que furent les journaux à grand tirage d’abord, et le cinéma naissant.

    Retour sur l’expérience du « Cinéma du peuple » (à découvrir ici)

    • Projection de films réalisés en 1913 dans les conditions de l’époque avec un bonimenteur syndical suivi de commentaires et de débats avec l’historienne Nina ALMBERG.

    15H00/17H30 : LA PROPAGANDE PAR LE VERBE,

    De la première année du vingtième siècle au mois d’août 1914, début de la grande boucherie, beaucoup d’acteurs importants du mouvement social se sont exprimés au sujet de l’antimilitarisme et de l’antipatriotisme. Certains parmi ceux-ci sont devenu des icônes que n’importe qui s’approprie aujourd’hui, d’autres ont disparu, oubliés et quelques uns eurent ce parcours politique ou personnel étonnant du retournement de veste militariste qu’aurait peut-être pu laisser présager certaines de leurs déclarations quelque peu … excessives.

    Pour mettre un peu d’interactivité sur ces échanges savants, nous vous proposons :

    • un Grand Loto des Citations (1900/1914) : « Ou l’art du retournement de veste » (Détail ici)
    • une rencontre/débat avec Guillaume DAVRANCHE (auteur de « Trop jeunes pour Mourir », à paraître chez Libertalia)

    18H00/20H00 : LA PROPAGANDE PAR L’ACTION,

    Saboter la mobilisation ?

    Après avoir abordé précédemment : « La propagande par le verbe », et vu de quelle manière : anarchistes socialistes et syndicalistes avaient lutté contre la loi des 3 ans, et le militarisme en général, nous aborderons leur attitude face au conflit à venir, de la menace personnelle que représentait l’inscription au carnet B et le parcours de certains durant la guerre. (Retour sur le carnet B ici)

    Au travers :

    • d’une Lecture Epistolaire : (Monatte, Rosmer, Dumoulin, Jaurès, Hervé, …), par la comédienne et metteur en scène Sara LLORCA (son interview).
    • d’une Rencontre/Débat avec Julien CHUZEVILLE (auteur de « »Militants contre la Guerre » - éditions Spartacus) et Jean-Claude LAMOUREUX (auteur de « les 10 derniers jours », éditions Nuits Rouges)

    21H00 : PUTAIN DE GUERRE
    Représentation exceptionnelle de Dominique GRANGE et TARDI, accompagnés d’« Accordzéâm »

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    Composé de chansons, lectures et projection d’œuvres de TARDI, dont des dessins inédits réalisés pour le spectacle. (Détail du spectacle ici)


    De 15h00 et 17H30 : INTERMEDES CHANTES (par le SUB-Urbain Group)

    TOUTE LA JOURNEE :

    • « Chamboule-tout révolutionnaire »
    • Atelier d’impression sérigraphique
    • Espace de librairie et de restauration

    Entrée Libre et gratuite
    33 rue des Vignoles – 75020 Paris

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     Making of Platoon: "A Tour Of The Inferno"

     


    MAKING OF MASH

     


    Valse avec Bachir COMPLET EN FRANCAIS

     


    Les sales majéstés - Dernier combat

     

    Aout 1914 : Que reste-t-il de l’Antimilitarisme et l’Antipatriotisme ?

    14 juillet : fête des tueurs  Créé le dimanche 12 juillet 2015


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