• The Warning of Animal Farm: Inequality Matters

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    La Ferme des Animaux de George Orwell

    TOUS LES ANIMAUX SONT ÉGAUX MAIS CERTAINS SONT PLUS ÉGAUX QUE D'AUTRES

    L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'oeufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pout attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.
     What is going on between Egypt and Sudan?
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    6 hours ago
     

    Sudan's President Omar al-Bashir welcomes Egypt's President Abdel Fattah el-Sisi at Khartoum International Airport on June 27, 2014 [Reuters/Mohamed Nureldin Abdallah]
    Sudan's President Omar al-Bashir welcomes Egypt's President Abdel Fattah el-Sisi at Khartoum International Airport on June 27, 2014 [Reuters/Mohamed Nureldin Abdallah]
     
    Ongoing tensions in the Red Sea region came to the fore in late December, when Turkish President Recep Tayyip Erdoganvisited Sudan as part of his Africa tour. During the visit, Erdogan and his Sudanese counterpart, Omar al-Bashir, signed more than a dozen agreements to boost the economic partnership between the two nations.
     
    The GCC crisisWhen the GCC crisis erupted in June 2017, Sudan was in an uncomfortable situation. For the previous few years, it had tried to stay neutral during intra-GCC disputes, maintaining a close relationship with Qatar, but also sending troops to back the UAE and Saudi war effort in Yemen.


     

    La colère des Iraniens profite au président Rohani

    Face à des conservateurs affaiblis, le chef d’Etat modéré se targue d’avoir endigué la contestation qui a touché l’Iran jusqu’au 5 janvier.

    elon l’agence Tasnim.

    En Iran, les manifestants bravent la menace d’une répression implacable 20

     

     M. Rohani se targue déjà d’avoir réussi à maîtriser la contestation : c’est le ministère de l’intérieur qui a mené la répression, et non les gardiens de la révolution, la principale force armée du pays, qui échappe à son contrôle.

    Amnesty International dénombre cinq morts parmi les 3 700 personnes arrêtées lors des manifestations. Les autorités ont reconnu deux suicides.

     
     

    Le pays a la gueule de bois. Ses gouvernants sont éméchés par le pouvoir et son peuple est enivré par des effluves démocratiques insaisissables, analyse la journaliste tunisienne Inès Oueslati.

     

    La Tunisie vit au rythme de tensions nocturnes. Protester contre une vie qui devient de plus en plus chère a tourné aux émeutes. Les manifestations ont favorisé le chaos généré par des casseurs et ont abouti à des pillages et à diverses scènes de sauvagerie.

    Le citoyen qui voulait lancer un time’s up (« C’est fini ») n’y est pour rien. Ses propres contestations lui échappent pour profiter à des intrus. Son message de colère a été parasité par des affrontements qu’il n’a pas cherchés. De victime il devient coupable.

    Lire aussi :   Nouvelle poussée de fièvre sociale en Tunisie

    Pourtant, on lui avait expliqué lui, qui fait ses premiers pas en démocratie que la dictature mise à bas, sa voix était plus audible, que ses gouvernants ont changé, qu’une oreille lui est tendue, lui le centre de la démocratie. Tout a changé depuis, tout sauf ses gouvernants. Certes, les visages ont changé, mais un air de rupture persiste.

    Un terrain inflammable

    Obnubilés par leurs partis, les dirigeants ne raisonnent qu’en termes d’enjeux électoraux, leurs discours bourrés de promesses ont cessé d’enchanter depuis longtemps, leurs paroles ne peuvent plus duper personne et leur incapacité à gérer des aléas se déroulant, désormais, d’une manière providentielle est sue de tous.

    Lire aussi :   En Tunisie, la contestation populaire ne diminue pas

    Il suffit de regarder les grands faits de la semaine pour visualiser ce décalage entre les deux composantes majeures de la démocratie : les citoyens et la classe politique. Les premiers crient à qui veut les entendre que l’inflation les a épuisés, que la loi de finances dernièrement votée a fini par les abattre, eux, leur pouvoir d’achat et leurs rêves de dignité. La deuxième, sans classe aucune, est obnubilée par les affaires partisanes. On lit dans la presse que « de nombreux ministres ont rallié le parti au pouvoir », Nidaa, parti sans pouvoir qui n’en a pas fini de lutter contre ses propres démons.

    L’Etat est à l’épreuve des tisons de discorde. Que les contestations soient orchestrées ou spontanées, la classe politique doit composer avec. Car la gouvernance d’après-révolution a fait de la Tunisie un terrain inflammable, un feu parti spontanément ou d’une manière préméditée risque, en pareil contexte, de prendre. L’autarcie ne profitera qu’aux pyromanes.

    Lire aussi :   Migrants : « Ceux qui ne rêvent que de départ et ceux qui ne veulent pas les voir »

    Aucun message politique fort n’a été lancé : pas de discours de crise bienveillant pour calmer le mécontentement, pas de discours de crise intransigeant pour dire halte à ceux qui risquent d’amener le pays vers le chaos. Niet ! Nous baignons dans le creux. Au creux de la vague, tous ! Gouvernants et gouvernés, et, de notre rupture, nous ferons notre perte.

    La faillite d’un système

    Avons-nous compris la démocratie ? Ni les uns ni les autres ne l’ont fait visiblement. Ni ceux qui ne veulent pas attendre des élections pour agirpositivement en faveur d’un changement, ni ceux qui n’ont rien fait pour revoir leur mode de gouvernance.

    Dans cet exemple de démocratie, loin d’être exemplaire, un monde sépare les principaux protagonistes de la prospérité promise et d’une dignité, à défaut, compromise. L’expérience d’un président qui a la bosse de la politique et la jeunesse d’un chef de gouvernement loin d’y avoir roulé la sienne n’ont pas pu lutter contre la faillite d’un système qui s’est laissé gangrener par les partis et leurs aspirants au pouvoir.

     

    Car peut-être qu’un discours maîtrisé aurait pu calmer, convaincre sans chercher à amadouercontenir sans écraser. Il suffisait peut-être de communiquer, de gérer le discours de ministres à qui des portefeuilles ont été offerts rien que pour leurs appartenances partisanes.

    Ainsi, à travers l’histoire, une lutte qui est la même dans ses lignes principales se répète sans arrêt. Pendant de longues périodes, la classe supérieure semble être solidement au pouvoir. Mais tôt ou tard, il arrive toujours un moment où elle perd, ou sa foi en elle-même, ou son aptitude à gouverner efficacement, ou les deux. Elle est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle à ses côtés la classe inférieure en lui faisant croire qu’elle lutte pour la liberté et la justice.
    Sitôt qu’elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Un nouveau groupe moyen se détache alors de l’un des autres groupes, ou des deux, et la lutte recommence.

    Après trois nuits de contestations et de violences, aux mains des néophytes, la Tunisie a la gueule de bois. Ses gouvernants sont éméchés par le pouvoir, son peuple est enivré par des effluves démocratiques vaporeusement insaisissables. Y plane comme un relent d’inconnu et un air de révolte.

    La Boétie Discours de la servitude volontaire

     

     

    Grève Générale de Dyvan Le Terrible - Générique du film "Je lutte donc je suis" / General Strike by Dyvan Le Terrible - Credits for the movie "I'm fighting so I'm" / Huelga general de Dyvan The Terrible - Créditos de la película "Lucho así que lo soy"

     

     

    * Bande-annonce longue de Ne vivons plus comme des esclaves (2013) :
    https://www.youtube.com/watch?v=I49hD1pDw8Y , Film NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVESde Yannis Youlountas

     



    Bande-annonce longue de Je Lutte donc je suis (2015) :
    https://www.youtube.com/watch?v=v3Vc5aWkORY

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     11 janvier 2018 Ne vivons plus comme des esclaves / Je Lutte donc je suis

    16 novembre 2017 Le paradoxe de notre époque, 16 novembre 2017 Le paradoxe de notre époqueThis is our world - Indigné révolté,This is our world - blog enkolo, This is our world Publié le 26/11/2017 à 17:42 par saltabank

     1984 est le plus célèbre roman de George Orwell, publié en 1949. 1984 est communément considéré comme une référence du roman d'anticipation, de la dystopie, voire de la science-fiction en général. Wikipédia

    Seulement un mauvais rêve ? , Migrants for sale: Slave trade in Libya , Un autre monde est possible , Akira , This is our world 


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