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la publication de Sacha Morel.
François Grob Moi aussi je suis surpris par ce résultat c'est assez décevant quand même. Ça me rappelle les premières AG à la fac contre le CPE où les anti-grévistes étaient majoritaires, c'était désespérant.
la photo de ZAD Partout.
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" Référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes : le "oui" nettement en tête, sur 78% des voix. Suivez notre direct "
sidéré par les premiers résultats(peut-être s'inverseront-ils ?) du referendum couru d'avance sur notre dame des landes.. Des dizaines d'années de luttes contre ce grand projet inutile symptomatique de la folie des plus puissants de la planète... et, le oui l'emporte sur le département (alors qu'il est minoritaire autour de notre dame des landes et peut être dans l'ouest et en France..). On parle d'envoyer l'armée déloger les zadistes..comme si la défense de la planète, la lutte contre les grands projets inutiles et la ré-appropriation des terres n'étaient plus légitimes sous le prétexte qu'une majorité choisie en aurait décidé autrement ? Non non, que l'armée vienne, mais surtout que toute l’Europe vienne défendre les zadistes, on verra s'ils osent tirer ! la lutte n'est pas terminée, la zad est aux zadistes ! et à ceux qui me répondrait laconiquement "c'est la démocratie" faisant fi des arguments donnés et ignorant la tactique politicienne en marche, je répondrai que les bretons sont autant concernés pas le vote et voteraient non, qu' on est tous concerné par la destruction d'un bocage ou la défense des intérêts de vinci et on ne nous demande pas notre avis. La défense de la planète, la lutte contre les multinationales et leur monde outrepassent largement l'avis d'un département "
à tous ceux qui voudraient légitimer ce semblant de consultation "populaire " au sujet de NDDL : dites vous bien que je respecterais pas un vote en faveur du f-haine non plus....
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la publication de Veille extrême. : Le maire FN d"Hayange fait fermer un hôtel qui héberge des réfugié
les exigences formulées par David Cameron pour demeurer à l'intérieur de l'UE
Comme dans tout processus de rupture, avant que celle-ci ne soit consommée, il faut en passer par la phase de négociations. Celle-ci vient de prendre forme avec la lettre adressée par David Cameron à Donald Tusk, le président du Conseil européen.
Y sont regroupées les demandes du Royaume-Uni pour se maintenir dans l’Union européenne :
1. Moins d’importance accordée à l’euro. Une des principales craintes de Londres est la mise en place d’une Europe à deux vitesses, avec d’un côté les pays membres de la Zone euro – disposant d’un droit de décision renforcé en particulier en matière financière, et de l’autre les pays non-membres et de fait de “seconde zone”. Le Royaume-Uni ne tient ni à abandonner la livre sterling, ni la City !
2. Plus de libéralisme. Dans sa lettre, David Cameron a rappelé l’importance du marché unique et a demandé son extension aux biens et services. Il a en outre appelé à un allègement des réglementations imposées par Bruxelles ainsi qu’à la multiplication de partenariats commerciaux avec les principaux marchés de la planète dont les Etats-Unis, le Japon ou l’Asie du Sud-est.
3. Moins de fédéralisme. La fin de l’obligation d’évolution de l’Union européenne vers plus de fédéralisme. Londres tient à sa souveraineté nationale, et le fait savoir. Cameron demande en outre que les parlements nationaux disposent d’un droit de véto contre les directives européennes.
4. Limitation des droits des immigrés européens, et tout particulièrement en matière de prestation sociale. La lettre de Cameron précise que ceux-ci seraient tenus de cotiser 4 ans au Royaume-Uni avant de pouvoir bénéficier d’aides sociales.
David Cameron avait déjà prévenu que ces 4 demandes étaient une base à de futures discussions et non un couteau posé sous la gorge de Bruxelles. Non seulement aucun pays européen ne souhaitent le Brexit et que, en l’état, ces demandes sont fortement problématiques. Ne serait-ce parce que certaines d’entre elles nécessiteraient, pour être mises en place, une modification des traités.
Au Royaume-Uni, une pétition réclamant un 2ème référendum sur l'Union Européenne dépasse déjà les 2 millions de signatures.
la photo de Les répliques.
Nicolas Hernandez Elle qui aime reprendre les idées et victoires des autres. Après avoir voulu reprendre les idées de la victoire de l'extrême droite en Autriche ( cela a vite fait plissch), elle veut reprendre le Brexit anglais sa sauce. Attention au retour de baton. La vctoire du Brexit en Angletterre des souverainistes et nationalistes de droite est en trompe l'oeil. Beaucoup d'anglais ayant voté pour le Brexit, demande un nouveau référundum face aux mensonge de campagne. Cette situation ubuesque est le résultat des mensonges en autres de Nigel Farage pour faire passer le Brexit. le monde qui révèle L’un des arguments clés de la campagne des partisans du Brexit était de donner à la sécurité sociale britannique les 350 millions de livres versées à l’UE chaque semaine..
s « Brexit » : l’incroyable impréparation du vainqueur Boris Johnson 128 L’entourage de l’ancien maire de Londres et partisan du « Leave » ne le cache pas : il ne s’attendait pas à la victoire et a accusé le choc. Sur l’immigration ou le marché unique, les partisans du « Brexit » trahissent déjà leurs promesses.
« Take back control ! » (« Reprenons les commandes ! »). Quatre jours après le séisme du « Brexit » – la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) –, le fier slogan de la campagne qui a convaincu 17 millions de Britanniques de choisir le divorce avec l’Europe résonne désormais comme une bravade pathétique.
L’ancien maire de Londres et partisan du « Leave » Boris Johnson, qui l’a entonné des milliers de fois ces dernières semaines, ne s’y risque plus. La livre sterling dévisse, le Royaume-Uni a perdu sa note AAA, des délocalisations d’emplois sont annoncées vers le continent et les institutions du pays sont paralysées
Incidents xénophobes post-Brexit condamnés Les Polonais en Grande-Bretagne éprouvent "peur et dégoût" face aux incidents xénophobes visant leur communauté depuis la victoire du Brexit au référendum, des dérapages que le premier ministre britannique David Cameron a condamnés sans réserve lundi. Le tag est en grande partie effacé. Mais Joanna Ciechanowska, directrice d'une académie d'art au centre culturel polonais de Hammersmith, est toujours "très choquée" de l'avoir découvert sur les portes du local dans ce quartier de l'ouest de Londres dimanche matin.
"Si on m'avait dit ça il y a deux semaines, je ne l'aurais pas cru. Je vis ici depuis 30 ans et je n'ai jamais été confrontée au racisme. J'ai toujours pensé que la Grande-Bretagne était la plus grande démocratie du monde. Mais quelque chose a changé". "Nous sommes très inquiets et bouleversés", a déclaré Joanna Mludzinska, la présidente de l'association culturelle polonaise à la BBC. L'incident n'est pas isolé. Samedi, des tracts anonymes ont été distribués à Huntingdon, près de Cambridge, dans le centre de l'Angleterre : "Quittez l'UE, plus de vermine polonaise".
Selon John O'Connell, du mouvement antiraciste Far Right Watch, plus de 90 incidents ont été recensés ces trois derniers jours, allant des "insultes aux agressions physiques". "Comme beaucoup de Polonais ici, je craignais que le résultat du référendum n'entraîne plus d'intolérance, de discriminations et de racisme. Mais je ne pensais pas que cela allait arriver si vite et de manière aussi agressive", a déclaré Agata Brzezniak, une étudiante polonaise, au journal The ndependent. L'ambassadeur de Pologne à Londres, Witold Sobkow, s'est déclaré "choqué et profondément préoccupé par les récents incidents et les insultes xénophobes adressées à la communauté polonaise et à d'autres migrants résidant au Royaume-Uni", dans un communiqué.
George Osborne prédit des temps difficiles aux Britanniques sous l'effet du Brexit. Le ministre des Finances estime qu'une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE va nécessiter une nouvelle cure d'austérité pour le pays. Deux semaines avant le scrutin, le chancelier de l'Échiquier, partisan du «in» aux côtés de David Cameron, avait déjà brandi la menace d'un budget rectificatifa photo de Les répliques.
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Le député frondeur Philippe Noguès, élu en 2012, quitte le parti socialiste. « Je suis socialiste, je le reste, mais je ne crois plus que le PS puisse être le moteur de l'espoir. Il est urgent de réagir et de proposer une autre politique. »
Vous avez annoncé votre départ du PS. Pourquoi ?
Oui, je quitte le PS, et aussi le groupe socialiste à l’Assemblée nationale. C’est une décision mûrie depuis de longs mois. Avec mes camarades frondeurs, nous nous battons pour infléchir la ligne économique dans un sens plus favorable aux salariés et aux classes moyennes et populaires. Ce mouvement a été utile, mais nos efforts ont été un peu vains. Le chemin tracé par le gouvernement, en particulier celui de Manuel Valls, vers une société libérale n’a pas bougé d’un pouce. L’idée qu’aucune alternative n’est possible continue d’imprégner les esprits. Mon espoir de transformer les choses de l’intérieur, au sein du PS ou du groupe, s’est évanoui.Il a également expliqué sa décision sur son blog hébergé par Mediapart.
Info'Com-CGT"Centre de déradicalisation", un dessin de Babouse dans l'HD du 23 au 29 juin 2016 : toujours aussi bon !
En 5 minutes chrono, le meilleur du pire des interrogatoires de syndicalistes par les petits procureurs des "grands" médias.
Tribunaux médiatiques pour syndicalistes "radicalisés"Interviews ou interrogatoires ? Une vidéo réalisée par Acrimed
PEETERS-EL KHOMRI, MÊME COMBAT...
La loi El-Khomri a eu des grandes sœurs, elle vient d’en avoir une petite : la loi Peeters, loi travail à la belge suscite autant d’indignation chez nos voisins. Cependant, le gouvernement belge, aura affaire à la rue avant d’imposer sa loi.
Flexibilisation, annualisation et augmentation du temps de travail
80.000 manifestants et des canons à eau
Mêmes lois antisociales, même répression des mouvements sociaux : alors que 80.000 manifestants étaient venus crier leur colère contre un gouvernement de droite qui sert les patrons. Face à cela, la police était venue armée de ses matraques, de ses gaz lacrymogènes et de ses canons à eau. Pour légitimer sa répression, le gouvernement utilise les mêmes méthodes que Bernard Cazeneuve : « une centaine de casseurs sont venus agresser les forces de l’ordre » répètent les médias belges comme français qui ont couvert l’événement. Pas un mot de la précarité et de la misère que crée cette loi en revanche. De même, des articles entiers sur des policiers blessés qui s’étaient infiltrés dans la manifestation, et pas un sur les manifestant repoussés par les jets d’eaux dont les crânes se sont ouverts. 21 arrestations et 10 blessés tel est le bilan de la repression.
Après deux mois de discours sur la convergence des luttes intersectorielle, il est temps de voir que notre lutte doit se mener à l’échelle internationale : ceux qui défendent les intérêts de nos adversaires agissent partout, en même temps, avec les mêmes méthodes. A nous de savoir dépasser les frontières artificielles qu’ils ont monté entre nous pour mieux nous diviser et mieux nous exploiter.
un lien."Cette fresque fait mal", Yannick Biancheri du syndicat SGP-Police FO à Grenoble - France 3 Alpes
la publication de Acrimed - Action-Critique-Médias.
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Les bourses chutent !...
n Bonjour tout le monde. Bon, bin, voilà, ça va swinguer, c'est bien, ça a déjà commencé : "vent de panique sur les marchés", "secousses en vue sur les bourses" - makes my day.
"La sortie de l’Union Européenne n’offrira pas le moindre pound d’augmentation aux salarié-es, retraité-es et privé-es d’emploi qui depuis des décennies subissent, outre-Manche comme partout dans le monde, politiques d’austérité et attaques anti-ouvrières."
A voir : Goodbye Britain ? - ARTE - YouTube
AVIS de tempête : LE BREXIT c'est fait...Les chaines britanniques l'annoncent déjà avec 75% de certitude au vu des comptages... en dépit des sondages qui prédisaient le contraire depuis l'assassinat de Mme Cox, le R.U bascule...et la livre sterling s'effondre face au dollar ...les Anglais du continent vont ramer...
La stupeur des marchés est la mesure de leur certitude que le peuple n'oserait pas braver leurs mises en garde. Cette stupeur est d'autant plus grande qu'un sondage diffusé par Populus donnait le Bremain gagnant jeudi midi avec une marge irréversible de 10 points, à 55/45 en faveur du stay. Rappelez-vous : les marchés exultaient, le CAC 40 prenant plus de 2%, et les indices américains ont ouvert largement dans le vert.
Ce scénario est tout sauf quelques choses positives pour les travailleurs. Nous avons vu deux camps d'affronter dans la campagne : les néolibéraux pro europe et les souverainiste de droite nationalistes, populiste, anti UE et xénophobe ( pour certains).
Le scénario est sans précédent, tout comme l'organisation d'un référendum sur la volonté de continuer d'appartenir ou non à l'UE. Et non sur une volonté de progrés sociale.
L’Union européenne : une assemblée de 28 nations dont l'agrégation à marché forcée a débouché sur un ensemble hétéroclite, dont une grosse moitié des membres a adopté l’euro et l'autre non.
Le Royaume-Uni faisait partie de la seconde moitié mais son poids économique -- second du classement européen en terme de PIB, au coude à coude avec la France -- va très au-delà d'une simple donnée algébrique. Londres est la première "ville monde" d'Europe, et la City constitue le cœur du réacteur nucléaire financier... et peu importe que l'euro n'ait pas cours sur la rive nord de la Tamise.
A voir La City finance en eaux troubles - TRADING 2.0 - YouTube
Son économie repose beaucoup sur la finance et génère beaucoup de recettes dont la City demeure la principale bénéficiaire, avec des bonus à 1 milliard d'euros pour certains brasseurs d'argent et qui, contrairement à la théorie-alibi du ruissellement, ne profite pas à la population britannique. La question du logement est un cauchemar à Londres et sa grande périphérie pour ceux qui ne bénéficient pas de salaires à 5 zéros.
Il est devenu très difficile d'accéder aux soins dans les villes du Royaume-Uni pour la population d'origine étrangère et plus pauvres est forte. Les citoyens gagnant plus de 50 000 livres par an ne fréquentent pas les hôpitaux et les dispensaires bondés ; ils ne mettent pas 1h30 à 2h, matin et soir, pour se rendre de leur domicile à leur travail dans des transports qui se délabrent.
Tout ceci ne semble pas avoir beaucoup de rapport avec l'Europe, ni la bureaucratie de Bruxelles, et cela n'en a probablement pas beaucoup… Et pourtant :
L'analyse du vote démontre qu'il est à la fois social et géopolitique : assumer son destin de grande nation quand l'Europe s'enfonce dans l'impuissance et la compromission.
Mais l'aspect social a probablement été sous-estimé tant les pro-Europe ont axé leur communication sur le risque que la situation soit pire…
… alors que les chiffres de l'emploi anglais, allègrement embellis, masquent un chômage endémique, une précarité record, un sous-emploi subi... et peut-être des millions de personnes non comptabilisées parce que ne cherchant plus de travail, comme aux Etats-Unis. Et toutes ces personnes n'ont en fait plus rien à perdre, que la livre baisse ou que le chômage augmente puisqu'elles sont déjà hors circuit.
En ce qui concerne l'Europe qui apporte la paix, l'Etat d'urgence renforcé en France, l'Etat d'alerte maximum en Belgique, le président Erdogan qui se joue d'Angela Merkel et humilie ses députés, qui fait déferler les migrants à travers l'Europe -- cela semble préfigurer des lendemains assez sombres.
Le discours arrogant des élites politiques qui tiennent le même discours que les eurocrates qui se targuent, tel J.C. Juncker, de fouler au pied la démocratie ; des instituts de sondage aux ordres ; des pays soi-disant partenaires mais qui ont fait campagne sur le mode menace ("le pire attend le Royaume-Uni en cas de Brexit") : tout cela a pu finalement conférer à l'Europe un caractère de repoussoir.
Trop de Britanniques, taxés de xénophobie mais qui vivent des situations tendues dans chaque aspect de leur vie quotidienne, ont succombé à la tentation de donner un coup de pied dans la fourmilière.
Cependant cela pourrait signer la dislocation du Royaume Unis ( plus si unis après ccoup) avec la volonté des Écossais de relancer le référundum sur l'indépendance repoussait il y a un an, mais que le Brexit pourrait relancer.
C'est surtout l'Europe qui va subir un véritable séisme psychologique et politique. Elle va devoir se réinventer de fond en comble au risque de se disloquer en quelques mois.
Combien de milliards de livres, d'euros, de yen (et peut-être de dollars) les banques centrales vont-elles devoir injecter en attendant qu'un nouveau modèle d'Europe voit le jour ? Ne sont-elles pas rendues au bout de la logique consistant à empêcher les marchés de baisser à tout prix, en toute circonstance.
L’Europe, une entité largement surcotée, qui s'imagine encore jouir d'une fabuleuse réputation mais qui tourne le dos aux principes qui la justifiaient, qui prétend en permanence apporter une prospérité en réalité qui ne profite qu'à une minorité, qui prétend apporter une sécurité que chaque journal de 20H bat en brèche.
Les nationalismes, souverainistes et les xénophobes sont les seules réponses actuelles aux néolibéralismes européen. Ces partis progressent dans toutes l'Europe profitant de la crise de représentativité des partis politique officiel, des fractures entre l'Europe de l'ouest et de l'est, de la crise des réfugiés... De la peur de la perte de revenu de la classe moyenne et aisée blanche.
Cependant le monde qui révèle L’un des arguments clés de la campagne des partisans du Brexit était de donner à la sécurité sociale britannique les 350 millions de livres versées à l’UE chaque semaine.
Les partis de gauche anti capitalisme comme Podemos ou Tsipras ont échoué a changer l'Europe de l'intérieur.
La lutte contre le fascisme passe par la lutte contre ces partis et mouvements nationalistes et xénophobes mais aussi par la lutte contre l'Etat et le capitalisme qui les entretien.
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L'1consolable avec Benoit Yin Réalisateur.Téléchargez le morceau à prix libre ici: https://l1consolable.bandcamp.com/…/493-feat-fran-ois-holla…
Clip officiel du titre "49.3" de L'1consolable & François Hollande.
Un film de Benoît Yin.
Paroles et musique: L'1consolable
Caméra: Benoît Yin
Montage: Benoît Yin / L'1consolable
Graphisme logo "L'1consolable": Sylvain Bec
Images d'archives: Taranis News, Doc du Réel, Matthieu Bareyre.www.l1consolable.com
https://www.facebook.com/Benoit-Yin-R%C3%A9alisateur-110877…
www.pepeprod.comPour plus de vidéos sur le mouvement social en cours:
www.taranisnews.com
https://www.youtube.com/channel/UC7H198GlIEz9GQt8sLLcWdw" Si la loi était le résultat du consentement, elle n'aurait pas besoin de l'appuis du flic, du juge, du bourreau, du géolier, du soldat et du fonctionnaire. La loi nous fut imposée, et contre les impositions arbitraires appuyées par la force , nous devons, en hommes dignes, répondre par notre rebellion" Ricardo Flores Magnon
Vu à Bordeaux cet après midi... la publication de StéphaneA Paris, c'était pas une manif, c'était le zoo show....
La manifestation parisienne anti-loi Travail sous haute surveillancela photo de Info'Com-CGT.
Nicolas Hernandez Aujourd'hui j'ai vu avec honte que les syndicats ont accepté toutes les volontés du gouvernement, du patronat et des forces dans la façons de manifester. On aurait dit des animaux dans un zoo qui tourne dans leurs cage bien surveiller par les pions.Yannis Youlountas Je ne porte pas du tout aux gémonies mes camarades syndiqués, dont beaucoup sont en plus des amis, bien au contraire : je les alerte avec franchise (d'autres n'en pensent pas moins, mais font plus attention à ne pas se brouiller) sur une concession inacceptable de leur direction confédérale. La une de l'Huma a choqué énormément de monde aujourd'hui et l'incroyable décision de nos camarades bureaucrates également. Les 4 mois du mouvement de protestation que tu évoques,Christian, ne sont pas le seul fait des syndicats et, au sein de ces organisations, c'est bien la base qui a poussé la hiérarchie à participer. Donc, aujourd'hui, je dis juste avec d'autres : assez de hiérarchies, de bureaucraties, de connivences, de gestion des "franges radicales" et des "éléments incontrôlés", de concessions inacceptables... Il est temps que nous luttions autrement. Nous ne sommes plus des enfants. Ni ceux du patronat, ni ceux du gouvernement, ni ceux d'aucune autre forme de dirigeant. Ni dieu ni maître ni loi travaille.LE FAIT DU JOUR. Partisan d'une interdiction de la manifestation prévue aujourd'hui à Paris par les syndicats, le Premier ministre a dû faire marche arrière. Un cafouillage qui laissera des traces.Après les propositions ridicules de « manifestation statique », le gouvernement a finalement décidé d’interdire la manifestation intersyndicale de demain jeudi 23 juin, refusant ainsi les propositions alternatives des syndicats. C’est une décision d’une violence politique terrible, un nouveau preuve du «coup d’état permanent» qu’est la 5e République. C’est la première manifestation intersyndicale interdite depuis la Guerre d’Algérie. Interdiction prise par Maurice Papon, de sinistre mémoire."Un quartier entier de Paris a été occupé militairement, avec présence de fourgons et de troupes très en avant du lieu prévu pour la manifestation, pour exercer une pression par leur seule présence et par des contrôles parfois suivis d’interpellations....
Des dizaines de personnes ont été interpellées pour la simple possession de lunettes de piscines ou de foulards, certaines ont été coincées trois heures sur un trottoir avant d’être embarqués pour deux nouvelles heures de «vérification d’identité», des professeurs des écoles qui protestaient ont été chargés et tabassés, etc.C’est un événement sans précédent en France et, à notre connaissance, dans les démocraties occidentales, que plusieurs dizaines de milliers de personnes aient été ainsi encagées et que leur droit de manifester ait été ridiculisé, réduit à une pantomime par l’obligation de tourner en rond autour d’un bassin dans un périmètre réduit, sans aucun contact avec le reste de la ville.
L’exemple des lois sécuritaires, celui d’un état d’urgence censé être provisoire mais promis à l’éternité, sont là pour nous rappeler que chaque recul de liberté est ensuite considéré comme un acquis par l’Etat. Si un tel dispositif totalitaire devait être renouvelé, nous entrerions dans une nouvelle phase de l’instauration d’un régime autoritaire dont le caractère démocratique deviendrait franchement évanescent.
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C’est pourquoi nous déclarons que nous continuerons à manifester mais que nous ne mettrons plus jamais les pieds dans de tels périmètres militarisés. Aux prochaines manifestations et en particulier à celle de mardi 28 juin, nous nous tiendrons en dehors, et nous appelons tous les manifestants à faire de même, à rester à la périphérie de la cage qu’on nous destine, à observer ce qui s’y passe, et à exercer quand c’est possible, chacun à sa manière, le libre droit de manifester."n
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