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     la publication de Anarspy.
     
     
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    Anarspy

    Qu'est-ce qu'un terroriste ?

    « La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

    – ALDOUS HUXLEY

    Donald Trump, le « candidat des djihadistes » ?

    Selon le Monde passé les manifestations d’« indignation » de façade, des figures djihadistes n’ont pas caché une certaine satisfaction sitôt le résultat de la présidentielle américaine connu.  Etat islamique

    « Trump révèle la vraie mentalité des Américains, leur racisme et leur haine contre l’islam et les Arabes. Tout ceci ne fait qu’exposer au grand jour ce que ses prédécesseurs ne faisaient que masquer »,

    ajoutait Abou Mohammed Al-Maqdissi.

    « A partir d’aujourd’hui, nous n’aurons plus besoin de diffuser des communiqués exposant les machinations de l’Occident, il nous suffira de retweeter les déclarations de Trump »,

    ironisait Hamza Al-Karibi, un responsable du groupe.

      Donald Trump tweet son "approbation" pour la peine de mort 

    nDans les heures qui ont suivi l’attaque mardi, Trump , le président a également exhorté le Congrès à abroger le programme de loterie Visa du Département d’État, qui fournit jusqu’à 50 000 visas par an, et le remplacer par un programme «basé sur le mérite».

    » LIRE AUSSI - Donald Trump veut durcir les règles d'immigration, » 

    L'inquiétant tournant religieux des populistes euro-américains
    Par Nadia Marzouki , Chargée de recherche au CNRS et professeur invité à la Kennedy School de Harvard. et Duncan McDonnell, Professeur associé à La School of Government and International Relations de l’université de Griffith, à Brisbane, en Australie — 4 novembre 2016 à 18:25
     
    Donald Trump, le 1er novembre, lors d'un meeting dans le Wisconsin. 
     
    De Orbán à Trump, on assiste à une instrumentalisation croissante du phénomène religieux comme véritable marqueur ethnique et identitaire. Une monstruosité politique qui est donc loin d’être purement américaine.
     

     

     n lecture d'hier matin... malheureusement toujours d'actualité. Dans son dernier ouvrage, le politologue revient sur sa vision de l’islam politique comme une réaction identitaire à la domination coloniale


     

    EN DIRECT - Le chauffeur d'une camionnette a fauché des cyclistes et des passants mardi à Manhattan, faisant huit morts et 11 blessés, dans le premier attentat meurtrier à New York depuis 2001. Le maire de New York, Bill de Blasio, a condamné «un acte de terrorisme particulièrement lâche».

     Un Ouzbek de 29 ans, auteur présumé de l’attaque qui a fait huit morts mardi à Manhattan, « s’est radicalisé aux Etats-Unis », où il vit depuis 2010. Le Monde Des images filmées par des témoins racontent l’attaque terroriste à la voiture bélier à New York. Huit personnes ont été tuées et onze blessées vu par 39 K vues - 235235 - 50 partages

    François Burgat: «Il ne s’agit pas de combattre les jihadistes mais d’arrêter de les fabriquer» LIBERATION.FR

    Toutefois, ces éléments nous interpellent sur ce pays d'Asie centrale. Selon un article de La Croix d'avril dernier, l'ancienne république soviétique est minée par des courants de types djihadistes. "Réprimés chez eux, ces islamistes extrémistes combattent à l'étranger", écrit le journal dans cet article.

    Sombres perspectives, corruption et chappe de plomb sur la société civile - Source Le Monde

    L'Ouzbekistan est un des pays les plus fermé du monde, ce qui a occassioné une migration de sa popultion pour ces même raison. Une partie est allé en Arabie Saoudite se réfugier, et a appris le wallabisme salafiste. Une bonne partie du contingeant de l'EI provient des ex province de Russie ( Téchthénie - deux guerre meutrière - un dictateur a la solde de Moscou et une islamisation des militants tchéchène faute de perspective politique  - Ouzbékistan...). Ce n'est donc pas étonnant de les retrouver dans des actes de terrorisme.

    ISIL: Target Russia

    '4,000 Russians fight for ISIL' / 4000 milles Russes partis combattre pour Daesch

     NEWS/EUROPE HHow Russia spawned more ISIL fighters than most nations

    L’Ouzbékistan, foyer de radicalisme islamiste en Asie centrale

    L’auteur de l’attentat de New York perpétré mardi serait un ressortissant ouzbek, dont sont aussi originaires les auteurs de plusieurs attaques récentes dans le monde.

    Une fois de plus, l’Ouzbékistan, pays musulman le plus peuplé d’Asie centrale (près de 32 millions d’habitants), se retrouve au centre de l’attention dans une affaire de terrorisme. Les informations sur l’auteur de l’attentat de New York, mardi 31 octobre, sont encore parcellaires, mais le gouverneur de l’Etat a confirmé qu’il s’agirait d’un ressortissant ouzbek de 29 ans, Sayfullo Saipov, originaire de la capitale, Tachkent, arrivé légalement aux Etats-Unis en 2010.

    Lire :   Attaque à New York : le suspect, officiellement identifié, lié à l’EI

    Une liste déjà longue

    Son nom vient s’ajouter à une liste déjà longue d’Ouzbeks impliqués dans des actions terroristes à l’étranger : Abdoulkadir Macharipov,, Akbarjon Djalilovun Ouzbek a été arrêté par la police suédoise après avoir lancé un camion sur la foulecondamné un citoyen ouzbek du nom d’Abdourasoul Djouraboev. Selon les enquêteurs, il préparait également un attentat sur la péninsule de Coney Island, et s’était rendu en Turquie pour préparer un séjour en SyrieRussie.

    • Dès l’indépendance de 1991, un mouvement islamiste radical

    Ces affaires récentes s’inscrivent dans une « tradition » ancienne en Ouzbékistan, pays majoritairement sunnite, fortement laïcisé durant la période soviétique.

    Dès 1991, année de la proclamation de son indépendance, le pays a vu émerger un mouvement islamiste radical, le Mouvement islamique d’Ouzbékistan (MIO), apparu dans la vallée de Ferghana, peuplée de 12 millions d’habitants, dans l’est du pays, et qui englobe également une partie des territoires kirghiz et tadjik.

    De 1992 à 1997, le MIO sera accusé d’être à l’origine d’une série de meurtres perpétrés dans la vallée de Ferghana. L’organisation tentera d’y introduire la loi islamique et lancera même une offensive, en 2000, contre des localités du sud de l’Ouzbékistan.

    Sévèrement réprimé à partir de 1998 par Islam Karimov, président très autoritaire de l’Ouzbékistan jusqu’à sa mort, en septembre 2016, le MIO a ensuite rejoint les rangs des talibans en Afghanistan, avant de prêter allégeance au groupe Etat islamique (EI) en 2015.

    Lire (en édition abonnés) :   Islam Karimov, un apparatchik soviétique devenu président à vie

    Plusieurs cadres du MIO ont également occupé des postes à responsabilité au sein d’Al-Qaida, et le groupe prit aussi part à l’attaque sanglante contre l’aéroport pakistanais de Karachi, qui fit trente-sept morts en juin 2014.

    De 500 à plus de 1 500 ressortissants ouzbeks

    Selon les services de sécurité russes, entre deux mille et quatre mille ressortissants d’Asie centrale ont ainsi rejoint les rangs d’organisations djihadistes en Irak et en Syrie, qu’il s’agisse de l’EI ou de la branche syrienne d’Al-Qaida. Les citoyens ouzbeks y forment le plus important contingent. Si Tachkent n’a jamais publié de chiffres sur ses ressortissants ayant rejoint des djihadistes, les estimations des experts les évaluent de cinq cent à plus de quinze cents.

    Le successeur de M. Karimov, Chavkat Mirzioïev, a promis la coopération de Tachkent dans l’enquête qui s’ouvre aux Etats-Unis. Longtemps premier ministre du président défunt, M. Mirzioïev a pris les rênes du pays en prônant une rupture avec l’autoritarisme de son prédécesseur.

    SOMBRES PERSPECTIVES, CORRUPTION ET CHAPPE DE PLOMB SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE

    Mais les vingt-cinq années de fermeture du pays sont avancées comme l’une des principales explications de la radicalisation d’une partie de la jeunesse ouzbèke. Plus encore que dans les autres pays d’Asie centrale — Kirghizistan, TadjikistanTurkménistan et Kazakhstan —, les sombres perspectives économiques, la corruption et la chappe de plomb pesant sur la société civile ont longtemps poussé beaucoup de jeunes hommes à l’exil, principalement en Russie, ou dans les bras d’extrémistes.

    « L’échec de la politique religieuse des autorités »

    La participation des Ouzbeks au djihad à l’étranger est aussi le résultat de la lutte menée en Ouzbékistan contre les différents groupes islamistes, qu’ils soient djihadistes ou non.

    « On voit à New York le résultat, et sans doute, l’échec, de la politique religieuse des autorités ouzbèkes », dit le chercheur ouzbek Rafael Sattarov, du think tank Biling Brains :

    « Nombre de religieux sont sévèrement réprimés et poussés à partir à l’étranger. En Occident ou en Russie, ils ont des difficultés à s’intégrer et affrontent une xénophobie importante. Pendant ce temps, l’islam officiel qui a cours en Ouzbékistan est enseigné de façon si médiocre qu’il prépare nombre de jeunes gens à accueillir facilement les idées salafistes. »

    A cela, il faut ajouter le cas de la minorité ouzbèke du Kirghizistan, où le taux de radicalisation est encore plus important, rappelle cet universitaire installé aux Etats-Unis :

    « Les Ouzbeks du Kirghizistan n’ont pas accès à l’enseignement supérieur et sont en butte à des discriminations, ce qui crée un terreau favorable. En Syrie, certains groupes djihadistes sont ainsi composés quasi exclusivement d’Ouzbeks de la ville kirghize d’Och ou de celle afghane de Jalalabad. »

    n source L’Ouzbékistan, foyer de radicalisme islamiste en Asie centrale

     

    A Lire aussi Bilan de la guerre "contre le terrorisme" 29/07/2016 L'histoire sans fin contre le terrorisme : " Donald Trump, le « candidat des djihadistes » ?Selon le Monde passé les manifestations d’« indignation » de façade, des figures djihadistes n’ont pas caché une certaine satisfaction sitôt le résultat de la présidentielle américaine connu. Terrorisme, raison d'EtatAfghanistan, le prix de la vengeance

     France Etat d'urgence, vu de l'intérieur Créé le mercredi 01 novembre 2017

    A lire aussi Xénophobie bussiness , La tentation de l'émeute2017 qui veut gagner des migrants , ULTRA-DROITE

    01/11/2017 France Etat d'urgence, vu de l'intérieur

     EN DIRECT - Attentat de New York : Trump ordonne un renforcement du contrôle des étrangers

     ‘Dangerous precedent’ - 

    EI et l'Asie , Afghanistan, le prix de la vengeance Par Enkolo dans Accueil le 22 Août 2017,  12 novembre 2017 NYC attack , L’Ouzbékistan, foyer de radicalisme, 29/07/2016 L'histoire sans fin contre le terrorisme


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    « Chaque mot, chaque ligne, a été écrit, contre le totalitarisme et pour le socialisme démocratique et libertaire tel que je le conçois. »
     
     

    « La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent. » 

    Charles de Montesquieu (1689-1755)

    Les citations sur la liberté 

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    ça fait ch....

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    Attentats de Paris, l’onde de choc

    J'ai enfin compris le sens de ce dessin mystérieux : en matière de sécurité publique l'opinion est très volatile !

     

     On ne vaincra jamais l’idéologie salafistes par la force brute. Il y a onze ans, les Etats-Unis suivis par le monde entier, lançaient la guerre en Afghanistan. Sans débats. Sans l’ombre d’un doute. Comme un acte de légitime défense, après les attaques du 11 septembre 2001. Aucun discours officiel n’a résisté à l’épreuve des faits. . Afghanistan, le prix de la vengeance 2012 – YouTube : Afghanistan, le prix de la vengeance – l’Indigné Révolté

    A lire 29/07/2016 L’histoire sans fin contre le terrorisme , Bilan de la guerre « contre le terrorisme » Par Enkolo dans Accueil le 

    Au lendemain du 13 novembre, le pays est sous le choc. François Hollande décrète l'état d'urgence pour douze jours. Prolongé par le Parlement le 20 novembre pour trois mois, il a à nouveau été prorogé, en janvier, jusqu'au 26 mai. Serge Moati et Yoann Gillet entreprennent de décrypter les mécanismes de cet état d'exception, institué par la loi pendant la guerre d'Algérie en 1955.

     

    France Etat d'urgence, vu de l'intérieur ARTE


    L'état d'urgence est-il nécessaire ? Ce sujet, qui ressemble à l'intitulé d'une dissertation de préparation à l'ENA, divise le pays depuis les attentats du 13 novembre. En bon conteur, Serge Moati raconte ce que cache cette mesure d'exception — et pourtant sans cesse renouvelée — dont le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, juge lui-même qu'elle doit être utilisée « avec une infinie précaution ». En quoi facilite-t-elle la lutte contre le terrorisme ? En quoi menace-t-elle l'Etat de droit ?
     
    Le documentariste se livre à un bilan qu'il estime « mitigé » (3 300 perquisitions pour 35 condamnations entre janvier et mai 2016), confiant plutôt la parole aux maillons (sinon aux soutiens) de cet état d'urgence : policiers du Raid, gendarmes aux frontières, responsable du Renseignement... Chacun explique son rôle, tente de couper court aux fantasmes (« On ne va pas créer un Guantánamo à Belle-Ile », persifle le coordinateur de la lutte antiterroriste), sans justifier non plus les assignations à résidence abusives. Ce qu'il en ressort ? Une mesure plus symbolique qu'efficace, qui a surtout permis aux Stups d'arrêter quelques gros trafiquants de drogue... —
     
     Face à ces mesures d'exception sensées durer douze jours, finalement prolongées et prolongées encore, une question se posait : jusqu'où étions-nous prêts à aller pour assurer notre sécurité ? « Etat d'urgence, vu de l'Intérieur » est une immersion au cœur d'un ministère – celui de l'Intérieur – au plus près des policiers, des gendarmes, des responsables des services des renseignements et des coordinateurs de la lutte anti-terroriste, afin de regarder de près, de très près comment s'organise cet état d'urgence qui au fil du temps soulève de plus en plus de questions, de doutes et de polémiques dans la société civile. Sur fond de révision constitutionnelle et de la très controversée déchéance de nationalité, on y découvre un Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur et des cultes, qui tente de rassurer et de fédérer des communautés de plus en plus inquiètes et stigmatisées. C'est une histoire de notre temps, d'une France qui se cherche, plus que jamais, entre sécurité et libertés.      


    de Serge Moati, en collaboration avec Yoann Gillet – ARTE GEIE / La Compagnie du Belvédère / Baozi Prod – France 2016

     
    A lire France : Etat d'urgence, vu de l'intérieur | ARTE Info  
    France : état d'urgence, vu de l'intérieur - L'essentiel - Télérama.fr

    Attentats de Paris, l'onde de choc
    L'empilement des lois antiterroristes
    Depuis 1986, le Parlement français n'a cessé de renforcer l'arsenal judiciaire contre le « terrorisme ». Plusieurs mesures rognant les libertés publiques et annoncées comme provisoires ont été par la suite entérinées définitivement.



    Bernard Le Gall Le terrorisme politique est bien protégé !
    Nicolas Hernandez Cointot Disons en tout cas qu'il sert beaucoup d'intérêt différents aux nom de la lutte anti terroristes

     

     

    L’empilement des lois antiterroristes

    Depuis 1986, le Parlement français n’a cessé de renforcer l’arsenal judiciaire contre le « terrorisme ». Plusieurs mesures rognant les libertés publiques et annoncées comme provisoires ont été par la suite entérinées définitivement.

    A lire L’empilement des lois antiterroristes - Monde diplomatique

    Intéressantes interviews sur le terrorisme et sa gestion par les puissances occidentales, médias et citoyens du terrorisme suite a l'attentat cette nuit à New York William Bourdon, avocat, président-fondateur de l’association Sherpa,est l'invité d'Alexandra Bensaid à 7h50. Le politologue Bertrand Badie est l'un des invités de Nicolas Demorand au lendemain de l'attaque mortelle à New York. https://www.franceinter.fr/emissi…/…/le-7-9-01-novembre-2017 

    William Bourdon, avocat, président-fondateur de l’association Sherpa,est l'invité d'Alexandra Bensaid à 7h50. Le politologue Bertrand Badie est l'un des invités de Nicolas Demorand au lendemain de l'attaque mortelle à New York.
     
    Wiliam Bourdon - Bertrand Badie FRANCEINTER.FR 
     
     

    William Bourdon : "Le contrôle judiciaire va être un contrôle qui va, neuf fois sur dix, être une fiction"  - 07:59 - 1 nov. 2017 - 1 réponse - 1111 Retweets - 1313 j'aime

    Comme nous le rappelle Le silence de la loi, le fléau de l’inflation normative ne date pas d’hier et nombreux furent ceux qui mirent en garde contre le phénomène.

    Extrait du Silence de la Loi ******

     Ces témoignages révèlent que les mêmes causes produisaient déjà les mêmes effets, à savoir que le droit abandonné à une autorité n’a rapidement plus d’autre légitimité que celle procurée par la contrainte. Puisque la loi fut d’abord l’apanage des prêtres, les premiers stigmates de sa tuméfaction se trouvent chez les interprètes de la parole divine. Baptistes, esséniens et pharisiens consacraient leurs journées à détailler les commandements bibliques(1). Cette multiplication miraculeuse des préceptes, qu’il était impossible de connaître ou de suivre intégralement, ne manquait pas d’émerveiller certains fidèles. Toutefois, ce formalisme occultait le message profond de la parole divine et enfermait le pratiquant dans une obéissance stérile, dont il tirait un sentiment d’accablement ou – pire – de supériorité.

    Le premier système juridique relativement autonome à l’égard de la religion, le droit romain, souffrait des mêmes travers. L’historien Tacite notait en l’an 110 après Jésus-Christ que « plus la République est corrompue, plus les lois sont nombreuses« .

    Quatre siècles plus tard, l’empereur byzantin Justinien Ier déclarait au sujet de ses efforts de codification et de compilation du droit :

    « après avoir placé dans une harmonie parfaite les constitutions impériales, auparavant confuses, nous avons porté nos soins sur les innombrables volumes de l’ancienne jurisprudence ; et dans cette entreprise désespérée, voguant pour ainsi dire à pleines voiles, déjà la faveur du ciel nous a conduits au but. »(2)


    Montaigne, Montesquieu, Rousseau : même combat

     

    En ce qui concerne la France, le problème est lui aussi séculaire. Sous l’Ancien Régime, le roi légiférait au moyen d’édits, d’ordonnances et de lettres patentes. Ces actes s’ajoutaient aux privilèges et aux coutumes des provinces(3), ainsi qu’aux décisions rendues par les parlements. Cette situation complexe avait engendré un droit foisonnant, comme le regrettait Montaigne : « nous avons en France plus de lois que le reste du monde ensemble, et plus qu’il n’en faudrait à régler tous les mondes d’Epicure. Qu’ont gagné nos législateurs à choisir cent mille espèces et faits particuliers et à y attacher cent mille lois ? […] [Les lois] les plus désirables, ce sont les plus rares, simples et générales.«

      Un siècle et demi plus tard, le constat est identique pour Montesquieu : « la plupart des législateurs ont été des hommes bornés, que le hasard a mis à la tête des autres […]. Ils se sont jetés dans des détails inutiles ; ils ont donné dans les cas particuliers, ce qui marque un génie étroit qui ne voit les choses que par parties, et n’embrasse rien d’une vue générale. […] Il est vrai qu’il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois. Mais le cas est rare, et, lorsqu’il arrive, il n’y faut toucher que d’une main tremblante. » Dans un ouvrage ultérieur, il persiste : « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »

    Jean-Jacques Rousseau renchérit : « plus vous multipliez les lois, plus vous les rendez méprisables : et tous les surveillants que vous instituez ne sont que de nouveaux infracteurs destinés à partager avec les anciens, ou à faire leur pillage à part. » Instruits par le passé, les rédacteurs du Code civil de 1804 ont prévenu leurs successeurs : « les lois ne sont pas de purs actes de puissance ; ce sont des actes de sagesse, de justice et de raison. […] [Le législateur] ne doit point perdre de vue que les lois sont faites pour les hommes, et non les hommes pour les lois ; qu’il faut être sobre de nouveautés en matière de législation, parce que s’il est possible, dans une institution nouvelle, de calculer les avantages que la théorie nous offre, il ne l’est pas de connaître tous les inconvénients que la pratique seule peut découvrir ; qu’il faut laisser le bien, si on est en doute du mieux ; qu’en corrigeant un abus, il faut encore voir les dangers de la correction même ; qu’il serait absurde de se livrer à des idées absolues de perfection dans des choses qui ne sont susceptibles que d’une bonté relative ; que l’Histoire nous offre à peine la promulgation de deux ou trois bonnes lois dans l’espace de plusieurs siècles. »

     

     

    n Ces avertissements n’ont pas été entendus. L’histoire du XXe siècle se caractérise par un coup d’Etat réussi de l’exécutif contre le législatif et par la consécration du droit comme instrument de pouvoir – et donc d’oppression. Les régimes communistes et nazis incarnent mieux que tout autre ce forfait, dans la mesure où ils l’ont porté à sa quintessence…

    via Yannis Youlountas

     
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     la publication de Yannis Youlountas.

     

    Rappelons que les "anarcho-libertaires" sont un peu comme les communo-communistes, à la différence que leur drapeau est plutôt noir-noir que rouge-rouge.

    Selon nos informations, plusieurs lénino-léninistes, trosko-troskistes, guévaro-guévaristes et même des appelo-appelistes seraient également sous surveillo-surveillance.

    Une source proche du dossier précise que l'extrême-gauchisme de gauche, politiquement situé tout au fond à gauche de l'ultra-gauche gauchisée, est, plus que jamais, dans le collimateur de la police policière et des plus importants services de renseignements ultra-secrets chercho-investigatoires spécialisés dans la redondance superfétatoire du pléonasme amplificateur de la menace d'extrême-gauche ultra-gauchiste anarcho-libertaire.

     

    FRANCEINTER.FR
     
     
      

    UHT
    Ultime Hyper Totale gauche
    À gauche de la gauche de la gauche de l'extrême gauche 

    (merci @laparisiennelib !)

     Page:Œuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau - II.djvu/433 ... , Du contrat social/Édition 1762/Livre III/Chapitre 15 - Wikisource

    Hommage à Rémi Fraisse


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     Documentaire inédit vive l'anarchie!
     

     

     

    Cnt-f Subtprp

    1 h ·
     

    1er novembre 1910 : NAISSANCE DE LA CNT

    Lors de son second congrès, la Confédération régionale de "Solidaridad Obrera" va se transformer en congrès constitutif de la "C.N.T" Confederación Nacional del Trabajo (Confédération Nationale du Travail). Au nombre de 126, les délégués représentent 106 sociétés de résistance et 7 fédérations locales (dont 35 sont extérieures à la Catalogne).
    Cette nouvelle organisation syndicale révolutionnaire définira son programme lors de son premier congrès qui se tiendra du 8 au 10 septembre 1911. Mais pour diverses raisons, seuls les syndicalistes révolutionnaires et les anarchistes vont intégrer l'organisation. Elle va rapidement devenir majoritaire dans la classe ouvrière espagnole, et se heurtera aux forces de répression tant politiques que patronales.

     

    Aucun texte alternatif disponible.
     
      
     
    Une vie, une oeuvre par Irène Omélianenko
    le samedi de 15h00 à 16h00

       Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme est un documentaire de Tancrède Ramonet sorti en 2016. Le film est découpé en deux parties : La Volupté de la destruction et La Mémoire des vaincus. Wikipédia

     

    NI DIEU NI MAÎTRE, histoire de l'anarchisme

     

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    Georges Brassens - Mourir Pour Des Idées
     

     

    Rémi Fraisse était un étudiant botaniste de 21 ans



     


     

     

     
    Commémoration de la mort de Clément Méric à St-Lazare

    Clément, 

    Lorsque j'ai appris, hier soir, la nouvelle, j'ai cru tout d'abord que je te connaissais. Ce n'était pas le cas. Je t'ai pris pour un autre. 

    Mais plus j'y réfléchis, et plus je me dis que oui, je te connaissais. Même si nous ne nous sommes jamais rencontrés. Même si, jusqu'à hier soir, j'ignorais ton existence. Oui, je te connais. Tu es mon camarade. Tu es notre camarade. 

    Et ils t'ont tué. Ils ont tué l'un des nôtres. 

    À la télé, en ce moment, ils parlent d' « altercation ». De « rixe ». De « face-à-face entre extrême-droite et extrême-gauche ». À vomir. 

    Ils disent qu'il ne faut pas tout mélanger. Qu'il faut éviter les amalgames. Que c'est tragique, mais qu'il ne faut pas vouloir tout interpréter, tout analyser, tout généraliser. Alors c'est comme ça, ils parlent de « bagarre ». À vomir. 


    18 ans. C'est ton âge. On ne doit pas mourir à 18 ans. 


    1995. C'est ton année de naissance. C'est aussi l'année où des fachos ont noyé Brahim Bouarram, lors du défilé annuel du FN. 


    Chaque 1er mai, depuis 18 ans, on se souvient de la mort de Brahim. Chaque 5 juin, désormais, on se souviendra de ta mort, Clément. 


    On se souviendra, comme le 1er mai, que l'extrême-droite tue. On se souviendra, comme le 1er mai, que le fascisme n'est pas mort. Que le ventre est toujours fécond. On s'en souviendra. 


    Mais on ne se contentera pas de ça. Et on n'attendra pas le 5 juin. 

    Dès ce soir, dans toute la France, il y aura des rassemblements. On occupera la rue. Pour dire, pour leur dire à ces nazillons, que la rue n'est pas à eux. Qu'elle ne l'a jamais été, et qu'elle ne le sera jamais. 


    Mais on ne se contentera pas de ça. On ne peut pas. On ne doit pas. Clément, ta mort nous dit beaucoup de choses. Et il s'agit de les prendre au sérieux. 


    Ta mort nous dit que les fachos sont en confiance en ce moment. Qu'ils pensent que tout leur est permis. Que le climat leur est favorable. Que leurs idées ont le vent en poupe. 


    Pas étonnant, dans un pays dans lequel des centaines de milliers de gens manifestent contre l'égalité des droits.


    Pas étonnant, dans un pays dans lequel l'État traque les sans-papiers, les Rroms, expulse à tour de bras et couvre systématiquement les violences policières.


    Pas étonnant, dans un pays dans lequel se multiplient les agressions contre les musulmans, tandis qu'éditorialistes et responsables politiques débattent poliment de savoir si l'islam est compatible avec « nos valeurs ». 


    Pas étonnant, dans un pays dans lequel le principal débat qui agite la droite, c'est de savoir quand et comment elle va s'allier avec l'extrême-droite, dont elle a depuis longtemps repris la plupart des idées. 


    Pas étonnant, dans un pays dans lequel la gauche gouvernementale a depuis longtemps renoncé à s'attaquer aux sources du mal et préfère « briser des tabous » pendant que d'autres rigolent en brisant des vies. 


    Alors ils sont tous là. Ils dénoncent. Ils sont horrifiés par ta mort. Ils disent qu'ils vont traquer et punir les coupables. Tant mieux. C'est bien le moins qu'ils puissent faire. 


    Mais une fois l'émotion surmontée, une fois l'emballement médiatique passé, ils retourneront à leurs petites affaires. Petites affaires qui permettent à l'extrême-droite, à mesure que la crise s'approfondit et qu'ils mènent la guerre aux pauvres, de continuer à distiller son poison mortel.


    Font-ils semblant de ne pas voir que l'un des principaux effets de la crise, qui n'en est qu'à ses débuts, c'est de renforcer les logiques identitaires, chauvines, racistes, xénophobes ? Font-ils semblant de ne pas voir que partout en Europe, des courants et des discours politiques que l'on croyait appartenir au passé refont surface, se développent, s'organisent ? Font-ils semblant de ne pas voir que les néo-nazis sont aux portes du pouvoir en Grèce, grâce aux politiques d'austérité ? Font-ils semblant de ne pas voir que ta mort n'est pas un incident isolé, mais un signe des temps, annonciateur de l'orage qui gronde ? 


    Ils voient, mais ne veulent pas voir. Ils savent, mais ne veulent pas savoir. Ils n'ont rien retenu de l'histoire. Ils sont tellement aveuglés par leur fidélité au système qui les nourrit qu'ils sont prêts à tout pour le sauver, même à laisser la porte ouverte aux fascistes, qui ne veulent pas détruire ce système mais le réorganiser par la force. 


    Clément, tu étais un militant antifa, mais aussi un militant syndical. Tu étais de ceux qui ont compris que la lutte contre la gangrène fasciste passait par un combat quotidien, pieds à pieds, contre leurs idées et leurs activités, mais aussi par le combat pour une réelle transformation sociale, pour un autre monde, débarrassé des oppressions et de l'exploitation. 


    Clément, on se souviendra de ça aussi. 


    On ne va pas seulement pleurer, même si des fois, comme lorsque j'ai vu tout à l'heure ton année de naissance, ça fait du bien. 


    On va pleurer, mais on ne va pas en rester là. 

    Ils ne passeront pas. 


    Et tous ceux qui s'émeuvent aujourd'hui de ta mort alors qu'ils n'ont rien fait, bien au contraire, pour l'empêcher, devront, tôt ou tard, choisir leur camp. 


    Clément, je ne te connaissais pas, mais tu étais l'un des nôtres. 


    Ils ont tué l'un des nôtres. 


    Il n'y aura ni pardon, ni oubli. 


    Clément, la lutte continuera, avec et sans toi. 


    Adieu camarade.

    Source Ils ont tué l'un des nôtres. Lettre à Clément Méric. - Facebook



     



    Mort de Clément Méric, des militants antifascistes témoignent
     
    Entre tristesse et colère, Paris se rassemble en hommage à Clément Méric


    itw de Clémentine AUTAIN suite à l'agression du jeune Clément Méric par un groupe de fascistes
     
     

     


    Action antifa volume 1 : Ni oubli, ni pardon (FULL ALBUM) : https://www.youtube.com/watch?v=cCgCZJy2n4g : L'Action Antifasciste Paris-Banlieue vient de sortir sa première mixtape hip hop à laquelle ont participé de nombreux rappeurs français engagés, et sur laquelle on retrouve également un titre de Killah P, rappeur grec antifa assassiné le 18 septembre par des militants de l'Aube dorée.


    Pour que leurs mémoires vivent dans nos luttes...
    Spécial Investigation : Danse avec le FN
    "Emeutes en banlieue : la mécanique infernale "
    Clément Méric agressé par l'extrême-droite
    contre le fascisme sous toutes ces formes Créé le mercredi 27 avril 2016 , PROTOCOLE « DEVENIR FASCISTE, AVEC LA CONFUSION, C'EST POSSIBLE ! » Créé le mercredi 05 août 2015, Ils ont tué l'un des nôtres. Lettre à Clément Méric. Créé le mercredi 01 juillet 2015, 
    Qu'est ce qu'être antifasciste?Par Enkolo dans Accueil le 22 Juin 2017

    Hommage à Rémi Fraisse


     

     Ils ont tué l'un des nôtres. Lettre à Clément Méric. Créé le mercredi 01 juillet 2015, Révoltes urbaines, au-delà des préjugés!, "Ecolos : ennemis d'etat ""JE LUTTE DONC JE SUIS"


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    « Chaque mot, chaque ligne, a été écrit, contre le totalitarisme et pour le socialisme démocratique et libertaire tel que je le conçois. »
     
     

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    J'm'en fous d'la France

     
    — Nous avons lancé le Nouvel Ennemi, reprit-il. Ce n'était pas le plus difficile. L'essentiel était de trouver quelqu'un qui fît le lien avec Walden. J'avais bien pensé à Patrick mais il aurait été démasqué tout de suite. Non, nous devions trouver une personne qui puisse donner parfaitement le change et endormir la méfiance. Pour cela, le mieux était encore de prendre quelqu'un qui ignorerait tout, jusqu'au bout, de l'opération. Après des mois de recherches, un de mes amis, Stuypers, le rédacteur en chef de l'Universal Herald m'a mis sur la piste d'un de ses jeunes stagiaires, un certain Puig Pujols, qui n'avait pas encore fait parler de lui. J'ai longuement étudié son dossier et je suis arrivé à la conclusion qu'il était bien l'homme qu'il nous fallait. Tout pouvait commencer.
    onçois. »
     
     
     
    Selon nos informations, les plus importants services de renseignement et d'enquêtes sont sur la piste de mouvances dites
    FRANCEINTER.FR
     

     

     
    Globalia - Folio - Folio - GALLIMARD - Site Gallimard Évitez aussi d'être, comme Baïkal, atteint d'une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendriez vite l'ennemi public numéro un pour servir les objectifs d'une oligarchie vieillissante dont l'une des devises est :
    « Un bon ennemi est la clef d'une société équilibré. » 

    Rémi Fraisse était un étudiant botaniste de 21 ans, qui menait ses études sur le terrain tout en s'opposant au projet de barrage sur la zone à défendre de Sivens. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, la police tua Rémi en envoyant une grenade offensive qui resta coincée entre son sac et son dos.
    La police est une institution qui a tué, tue et continuera de tuer, mais c'est surtout l'institution répressive par excellence, qui vise les classes populaires au quotidien, ainsi que les militants politiques. Depuis le mouvement contre la loi travail et son monde, cette violence a gagné en visibilité et des gens ont commencé à s'organiser pour ne plus subir.

    Pour Rémi, Zyed et Bouna, Adama et toutes les autres personnes assassinées par la police, convergeons au métro Ménilmontant, à 18h, le mercredi 26 octobre.
     
    Nous défendrons la Zad de NDDL en l'honneur de Rémi et pour que d'autres possibles s'ouvrent !

     Dans un climat nauséabond où les menaces d'expulsion de la zone à défendre de Notre-Dame-Des-Landes sont régulières et à prendre au sérieux, où la frange la plus radicale de la police organise des grèves sauvages pour demander un droit qu'elle s'accorde déjà, c'est-à-dire le droit de pouvoir utiliser leur arme à feu pour « se défendre », où un syndicat de police appelle à manifester pour soutenir cette institution mortifère le jour de la mort de Rémi, nous ne voyons qu'une seule solution, qui est de se rassembler pour rendre hommage à Rémi et toutes les victimes des violences policières.

     
     
    Nous défendrons la Zad de NDDL en l'honneur de Rémi et pour que d'autres possibles s'ouvrent !

    Une marche en hommage à Rémi Fraisse, entre Gaillac et Sivens (Tarn), le 25 octobre 2015.

    Une marche en hommage à Rémi Fraisse, entre Gaillac et Sivens (Tarn), le 25 octobre 2015. RÉMY GABALDA / AFP

     Rappel des évènements 

     
     
    Pour Rémi, Zyed et Bouna, Adama et toutes les autres personnes assassinées par la police, convergeons au métro Ménilmontant, à 18h, le mercredi 26 octobre.
     
    Nous défendrons la Zad de NDDL en l'honneur de Rémi et pour que d'autres possibles s'ouvrent !

    Spécial Investigation Ecolos Ennemis D'Etat Émission du 30 Novembre 2015
     
    us défendrons la Zad de NDDL en l'honneur de Rémi et pour que d'autres possibles s'ouvrent !

     


     Yannis Youlountas
     

    Trois ans après, Doc du réel revient sur la lutte de la ZAD du Testet, en forêt de Sivens, et dresse un bilan implacable de la stratégie mortifère de l'État et de ses vassaux locaux qui a mené à la mort de Rémi Fraisse :

    "LA NATURE QUI SE DÉFEND"

    Un excellent film documentaire d'une heure, avec le soutien de Lundi matin, visible gratuitement en ligne :

     1h, Sivens, 2014

    Avec : les zadistes de Sivens, le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, les habitants de Gaillac, d’Albi, Yannis Youlountas, Noël Godin, PAP40, Mathieu Burnel, les gendarmes, les gardes-mobiles…

    https://lundi.am/LA-NATURE-QUI-SE-DEFEND

    J'avais oublié à quel point notre mouvement était large, multiple, coloré, par-delà nos différences joyeuses et parfois nos désaccords profonds, pour défendre ensemble la vie contre le capitalisme mortifère.

    Nous étions la diversité fertile face à l'uniformité stérile.

    Nous étions des arbres, des fleurs et toutes sortes d'animaux face à une armada de machines et de robots casqués.

    Nous étions la nature qui se défend.

    Yannis Youlountas

    3 ans après, ce qu'il s'est passé à Sivens [Doc du réel]
    LUNDI.AM

     Melissmell - "Aux Armes" [Official Video]

     

    Antoine Chao a suivi la manifestation du 26 octobre pour rendre hommage à Rémi Fraisse, mort il y a maintenant 3 ans à la suite de la manifestation de 2014 contre le barrage de Sivens. Il fait également un retour à Sivens avec des morceaux choisis de "Comme Un Bruit".

    Hommage à Rémi Fraisse © Radio France / Antoine Chao

    "Je vous emmène sur le bord du Tescou. 

    On entend les tronçonneuses qui commencent à détruire cette jolie zone humide du Testet du côté de Sivens dans le Tarn.

    Installation de la ZAD à Sivens, photo du 03/09/2014 © Radio France / Antoine Chao

    C'était il y a 3 ans et pour préserver ce petit bout de nature, Rémi Fraisse a perdu la vie, tué sur le coup par une grenade offensive lancée par des gendarmes mobiles. Il avait 21 ans, étudiait la botanique et contestait la destruction de cet écosystème naturel.

    Lieu de la manifestation de 2014 © Radio France / Antoine Chao

    On va lui rendre hommage..."

    Un reportage d'Antoine Chao.

     

    ÉVACUATION DE LA ZAD DU TESTET (FORÊT DE SIVENS)

     


     

    Notre-Dame-des-Landes #NDDL - "Notre Dame des Luttes !", un documentaire de 52 minutes

     


     

     


     
    NOTRE DAME DES LANDES : 3 ANS APRÈS "L'OPÉRATION CÉSAR"


     

    CENTER ZAD

     

    ZAD DU TESTET : LA ZONE HUMIDE S'ENFLAMME

     

    Les liens :

    • Association Apifera 81
    • Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet : page facebook et site internet
    • Rapport L’ordre et la force : Enquête sur l'usage de la force par les représentants de la loi en France, par Aline Daillère et Salomé Linglet, trouvable sur le site ACAT France

    La programmation musicale :

    • On désobéit, Duval MC (site), remix Testet
    • Ternari Blu, Henri Maquet / Delta Sonic (site // Facebook)
     
     

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