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Le zoo
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L'1consolable avec Benoit Yin Réalisateur.Téléchargez le morceau à prix libre ici: https://l1consolable.bandcamp.com/…/493-feat-fran-ois-holla…
Clip officiel du titre "49.3" de L'1consolable & François Hollande.
Un film de Benoît Yin.
Paroles et musique: L'1consolable
Caméra: Benoît Yin
Montage: Benoît Yin / L'1consolable
Graphisme logo "L'1consolable": Sylvain Bec
Images d'archives: Taranis News, Doc du Réel, Matthieu Bareyre.www.l1consolable.com
https://www.facebook.com/Benoit-Yin-R%C3%A9alisateur-110877…
www.pepeprod.comPour plus de vidéos sur le mouvement social en cours:
www.taranisnews.com
https://www.youtube.com/channel/UC7H198GlIEz9GQt8sLLcWdw" Si la loi était le résultat du consentement, elle n'aurait pas besoin de l'appuis du flic, du juge, du bourreau, du géolier, du soldat et du fonctionnaire. La loi nous fut imposée, et contre les impositions arbitraires appuyées par la force , nous devons, en hommes dignes, répondre par notre rebellion" Ricardo Flores Magnon
Vu à Bordeaux cet après midi... la publication de StéphaneA Paris, c'était pas une manif, c'était le zoo show....
La manifestation parisienne anti-loi Travail sous haute surveillancela photo de Info'Com-CGT.
Nicolas Hernandez Aujourd'hui j'ai vu avec honte que les syndicats ont accepté toutes les volontés du gouvernement, du patronat et des forces dans la façons de manifester. On aurait dit des animaux dans un zoo qui tourne dans leurs cage bien surveiller par les pions.Yannis Youlountas Je ne porte pas du tout aux gémonies mes camarades syndiqués, dont beaucoup sont en plus des amis, bien au contraire : je les alerte avec franchise (d'autres n'en pensent pas moins, mais font plus attention à ne pas se brouiller) sur une concession inacceptable de leur direction confédérale. La une de l'Huma a choqué énormément de monde aujourd'hui et l'incroyable décision de nos camarades bureaucrates également. Les 4 mois du mouvement de protestation que tu évoques,Christian, ne sont pas le seul fait des syndicats et, au sein de ces organisations, c'est bien la base qui a poussé la hiérarchie à participer. Donc, aujourd'hui, je dis juste avec d'autres : assez de hiérarchies, de bureaucraties, de connivences, de gestion des "franges radicales" et des "éléments incontrôlés", de concessions inacceptables... Il est temps que nous luttions autrement. Nous ne sommes plus des enfants. Ni ceux du patronat, ni ceux du gouvernement, ni ceux d'aucune autre forme de dirigeant. Ni dieu ni maître ni loi travaille.LE FAIT DU JOUR. Partisan d'une interdiction de la manifestation prévue aujourd'hui à Paris par les syndicats, le Premier ministre a dû faire marche arrière. Un cafouillage qui laissera des traces.Après les propositions ridicules de « manifestation statique », le gouvernement a finalement décidé d’interdire la manifestation intersyndicale de demain jeudi 23 juin, refusant ainsi les propositions alternatives des syndicats. C’est une décision d’une violence politique terrible, un nouveau preuve du «coup d’état permanent» qu’est la 5e République. C’est la première manifestation intersyndicale interdite depuis la Guerre d’Algérie. Interdiction prise par Maurice Papon, de sinistre mémoire."Un quartier entier de Paris a été occupé militairement, avec présence de fourgons et de troupes très en avant du lieu prévu pour la manifestation, pour exercer une pression par leur seule présence et par des contrôles parfois suivis d’interpellations....
Des dizaines de personnes ont été interpellées pour la simple possession de lunettes de piscines ou de foulards, certaines ont été coincées trois heures sur un trottoir avant d’être embarqués pour deux nouvelles heures de «vérification d’identité», des professeurs des écoles qui protestaient ont été chargés et tabassés, etc.C’est un événement sans précédent en France et, à notre connaissance, dans les démocraties occidentales, que plusieurs dizaines de milliers de personnes aient été ainsi encagées et que leur droit de manifester ait été ridiculisé, réduit à une pantomime par l’obligation de tourner en rond autour d’un bassin dans un périmètre réduit, sans aucun contact avec le reste de la ville.
L’exemple des lois sécuritaires, celui d’un état d’urgence censé être provisoire mais promis à l’éternité, sont là pour nous rappeler que chaque recul de liberté est ensuite considéré comme un acquis par l’Etat. Si un tel dispositif totalitaire devait être renouvelé, nous entrerions dans une nouvelle phase de l’instauration d’un régime autoritaire dont le caractère démocratique deviendrait franchement évanescent.
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C’est pourquoi nous déclarons que nous continuerons à manifester mais que nous ne mettrons plus jamais les pieds dans de tels périmètres militarisés. Aux prochaines manifestations et en particulier à celle de mardi 28 juin, nous nous tiendrons en dehors, et nous appelons tous les manifestants à faire de même, à rester à la périphérie de la cage qu’on nous destine, à observer ce qui s’y passe, et à exercer quand c’est possible, chacun à sa manière, le libre droit de manifester."n
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