• inutilité de l’état d’urgence

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    le constat fait par mohamed sifaoui il y a un an............. toujours plus d'actualité? Est ce vraiment le cas : 

     
    RELIGION - La communauté internationale et singulièrement les grandes démocraties, font preuve d'incohérence et manquent cruellement de courage…
    HUFFINGTONPOST.FR
     
    tu sais tres bien que cela ne suffit pas pour mettre hors la loi les salafistes. tu me prends pour un imbécile? dis le franchement." .
     

     Juste qu'il y a trois courants principaux courants dans le salafisme ( Le salafisme « cheikhite » ou quiétiste  un centré sur l'individu, la vie privé Al Sahwa al Islamiya (« le Réveil islamique » politisé cherchant a étendre sa foi mais par des moyens " légaux, élections, actions sociale, maillage du terrain politique ) , et l'autre Le salafisme « jihadiste »( le plus dangreux). On peut interdire une orgtanisation, mais difficile d'interdire une idéologie. Autrement dit, faut il enfermer tout les salafisme sur le principle qu'ils suivent un islam ultra rigorisme mais sans pour autant faire de la prédication. ISLAM – Salafisme, jihadisme

    Extrait Racine : de salaf, « ancêtres » ou « pieux prédécesseurs », quête de l’authenticité et retour à la pureté des sources. Ce concept appartient à l’islam sunnite.
    Au contraire de l’islamisme, le salafisme n’est donc ni un mouvement religieux à revendication politique, ni une organisation à proprement parler, plutôt une tendance de « régénération » de la foi et de réislamisation de la société. Un salafiste peut être considéré comme un musulman « ultra-orthodoxe ».
    a cLe probeme est la surenchère médiatique,

     
    ANTOINESFEIR.NET
     

    Bon un article pour aller plus loin, mais je ne fais pas de l'angélisme extrait : " Des perquisitions et des appels à lutter contre le salafisme se sont multipliés depuis les attentats du 13 novembre. Salafisme et djihadisme sont pourtant deux choses distinctes. Les confondre pourrait être contreproductif, avertissent des experts. "

     
    LEXPRESS.FR
     

    Les djihadistes, islamisés... en surface

    Les djihadistes sont dans une logique différente. Les terroristes du 13 novembre sont dans une logique de bandes de quartier. Ils sont liés par des expériences communes, souvent violentes, expliquait la semaine dernière à L'Express Alain Grignard, commissaire à la division antiterroriste de la police fédérale belge, spécialiste de ces milieux. Ce ne sont pas des islamistes radicaux, mais des radicaux islamisés." La plupart sont passés par la délinquance, la consommation de drogue ou d'alcool. En rupture avec la société, fragilisés, ils ont une soif de revanche, de vengeance exploitée par Daech. Ils s'identifient à l'islam justement parce que l'islam est stigmatisé par une large frange de la société, des politiques et des médias. 

     Samir Amghar ne croit pas que les mosquées salafistes ont joué un rôle dans le passage à la violence des djihadistes français: "Les services de renseignements et les responsables de ces mosquées ont fait le ménage il y a plusieurs années déjà, explique-t-il à L'Express. "Plutôt que de perquisitionner les mosquées, la priorité devrait être de rechercher les planques des djihadistes, ajoute Raphaël Liogier. Ce n'est pas dans les mosquées qu'ils se rencontrent, et ce n'est pas là qu'ils se cachent." 

     

    nDu danger d'entretenir la confusion

    Pour autant, en s'appuyant sur son travail de terrain, le chercheur ne partage pas le point de vue selon lequel le passage au djihadisme serait quasiment déconnecté du religieux. Dans la grande majorité des cas, souligne-t-il, les individus concernés s'islamisent et plongent dans la violence en même temps. Il s'agit d'un phénomène concomitant. 

    Reste que "s'en prendre aux mosquées salafistes pour couper l'herbe sous le pied de quelques individus dangereux, c'est comme si dans les années 1970, pour lutter contre Action directe, on avait interdit la LCR ou le PCF", souligne Samir Amghar. C'est inutile et cela pourrait même être contre-productif. En stigmatisant ainsi l'islam, assure Raphaël Liogier, on renforce la perception d'un complot anti-musulman et on risque de provoquer, chez des individus instables, ce que, précisément, on cherche à éviter." 

    Le juge Marc Trévidic: «Adel K. était déterminé»Ce magistrat antiterroriste avait demandé l’arrestation à Genève du futur assassin du prêtre. Il livre son analyse. Puis L’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, aujourd’hui muté à Lille, plaide pour une synergie entre services de renseignements et judiciaires. Et dénonce l’inutilité des débats sur l’état d’urgence et la déchéance de nationalité quand il y a, pourtant, urgence à agir.

     

    "Il s’est montré complètement déterminé. Il n’y avait aucun espoir de lui faire entendre raison, de le persuader d’abandonner la voie djihadiste. A l’évidence, il était dangereux, c’est pourquoi je l’ai maintenu en détention provisoire. J’ai dû abandonner ce dossier en août 2015, lorsque j’ai été nommé à Lille.".........

     
    é la photo de Pascal Roussel.
    Photo de Pascal Roussel.
     

    A mon avis, il faudrait prévoir une sorte de sas entre la prison et la liberté, un lieu où l’on pourrait entamer une déradicalisation, observer le comportement de ces personnes, les analyser, au lieu de les garder en prison avec de faibles charges ou de les lâcher directement dans la nature, même avec un bracelet électronique. Mais ces sas devraient être placés sous le contrôle de la justice et non pas de l’administration.

    Pourtant, vous vous êtes insurgé contre les propositions de créer des centres de rétention pour ce type de suspects. Avez-vous changé d’avis?

    Non, car ce que je préconise, c’est la création de sas gérés sous la responsabilité de la justice. Or les centres de rétention que vous évoquez seraient placés sous le seul contrôle de l’administration, des préfets, sans aucune garantie judiciaire. Avec ce genre de centres, nous franchirions la ligne rouge qui nous protège du totalitarisme. C’est justement le but recherché par l’Etat islamique.

    TDG.CH

    "Si la France avait mieux intégré les enfants issus de l’immigration, il y aurait clairement moins de jeunes Français à Racca (bastion de « l’État islamique » en Syrie – NDLR). Outre le chômage massif, le problème du traitement de plusieurs générations d’immigrés en France facilite le travail des recruteurs de « l’État islamique ». Ce qui les attire avant tout, c’est de laisser leur vie et leurs emmerdes derrière eux. Aujourd’hui, c’est facile, un avion pour la Turquie coûte 230 euros. Cette facilité a favorisé l’explosion du nombre. Le religieux n’est qu’une partie des motivations. Si vous regardez l’Aqmi au Mali, les populations locales recrutées ne le sont pas sur des motifs religieux. C’est le jeune de Tombouctou qui n’a rien à faire, rien à bouffer. Ils lui offrent un beau pick-up, une belle kalach’ et un peu d’argent. Il n’a pas besoin d’avoir lu le Coran pour dire oui !

    Lors de mes activités au pôle antiterroriste, j’ai constaté que de nombreux jeunes sont en fait tangents. Ils hésitent, à la frontière de la radicalisation. À ce niveau-là, l’institution judiciaire doit se demander si son action entrave l’action de Daech, ou au contraire pousse des jeunes dans les bras des djihadistes. Quand on assigne à résidence quelqu’un qui hésite, il perd son travail, se retrouve cloîtré et montré du doigt. Le choix est alors fait pour lui : il part en Syrie. C’est de la matière humaine, il faut faire très attention."

     


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