• Incidents xénophobes post-Brexit

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    Photo de Flores Magon.

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     la publication de Veille extrême. : Le maire FN d"Hayange fait fermer un hôtel qui héberge des réfugié

    les exigences formulées par David Cameron pour demeurer à l'intérieur de l'UE

    Comme dans tout processus de rupture, avant que celle-ci ne soit consommée, il faut en passer par la phase de négociations. Celle-ci vient de prendre forme avec la lettre adressée par David Cameron à Donald Tusk, le président du Conseil européen.

    Y sont regroupées les demandes du Royaume-Uni pour se maintenir dans l’Union européenne :

    1. Moins d’importance accordée à l’euro. Une des principales craintes de Londres est la mise en place d’une Europe à deux vitesses, avec d’un côté les pays membres de la Zone euro – disposant d’un droit de décision renforcé en particulier en matière financière, et de l’autre les pays non-membres et de fait de “seconde zone”. Le Royaume-Uni ne tient ni à abandonner la livre sterling, ni la City !

    2. Plus de libéralisme. Dans sa lettre, David Cameron a rappelé l’importance du marché unique et a demandé son extension aux biens et services. Il a en outre appelé à un allègement des réglementations imposées par Bruxelles ainsi qu’à la multiplication de partenariats commerciaux avec les principaux marchés de la planète dont les Etats-Unis, le Japon ou l’Asie du Sud-est.

    3. Moins de fédéralisme. La fin de l’obligation d’évolution de l’Union européenne vers plus de fédéralisme. Londres tient à sa souveraineté nationale, et le fait savoir. Cameron demande en outre que les parlements nationaux disposent d’un droit de véto contre les directives européennes.

    4. Limitation des droits des immigrés européens, et tout particulièrement en matière de prestation sociale. La lettre de Cameron précise que ceux-ci seraient tenus de cotiser 4 ans au Royaume-Uni avant de pouvoir bénéficier d’aides sociales.

     

    David Cameron avait déjà prévenu que ces 4 demandes étaient une base à de futures discussions et non un couteau posé sous la gorge de Bruxelles. Non seulement aucun pays européen ne souhaitent le Brexit et que, en l’état, ces demandes sont fortement problématiques. Ne serait-ce parce que certaines d’entre elles nécessiteraient, pour être mises en place, une modification des traités.

    Au Royaume-Uni, une pétition réclamant un 2ème référendum sur l'Union Européenne dépasse déjà les 2 millions de signatures. 

     
    la photo de Les répliques.
    Photo de Les répliques.

     

    Nicolas Hernandez Elle qui aime reprendre les idées et victoires des autres. Après avoir voulu reprendre les idées de la victoire de l'extrême droite en Autriche ( cela a vite fait plissch), elle veut reprendre le Brexit anglais sa sauce. Attention au retour de baton. La vctoire du Brexit en Angletterre des souverainistes et nationalistes de droite est en trompe l'oeil. Beaucoup d'anglais ayant voté pour le Brexit, demande un nouveau référundum face aux mensonge de campagne. Cette situation ubuesque est le résultat des mensonges en autres de Nigel Farage pour faire passer le Brexit.  le monde qui révèle L’un des arguments clés de la campagne des partisans du Brexit était de donner à la sécurité sociale britannique les 350 millions de livres versées à l’UE chaque semaine..

    « Brexit » : l’incroyable impréparation du vainqueur Boris Johnson 128 L’entourage de l’ancien maire de Londres et partisan du « Leave » ne le cache pas : il ne s’attendait pas à la victoire et a accusé le choc. Sur l’immigration ou le marché unique, les partisans du « Brexit » trahissent déjà leurs promesses.

    « Take back control ! » (« Reprenons les commandes ! »). Quatre jours après le séisme du « Brexit » – la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) –, le fier slogan de la campagne qui a convaincu 17 millions de Britanniques de choisir le divorce avec l’Europe résonne désormais comme une bravade pathétique.

    L’ancien maire de Londres et partisan du « Leave » Boris Johnson, qui l’a entonné des milliers de fois ces dernières semaines, ne s’y risque plus. La livre sterling dévisse, le Royaume-Uni a perdu sa note AAA, des délocalisations d’emplois sont annoncées vers le continent et les institutions du pays sont paralysées

    Incidents xénophobes post-Brexit condamnés Les Polonais en Grande-Bretagne éprouvent "peur et dégoût" face aux incidents xénophobes visant leur communauté depuis la victoire du Brexit au référendum, des dérapages que le premier ministre britannique David Cameron a condamnés sans réserve lundi. Le tag est en grande partie effacé. Mais Joanna Ciechanowska, directrice d'une académie d'art au centre culturel polonais de Hammersmith, est toujours "très choquée" de l'avoir découvert sur les portes du local dans ce quartier de l'ouest de Londres dimanche matin.

    "Si on m'avait dit ça il y a deux semaines, je ne l'aurais pas cru. Je vis ici depuis 30 ans et je n'ai jamais été confrontée au racisme. J'ai toujours pensé que la Grande-Bretagne était la plus grande démocratie du monde. Mais quelque chose a changé". "Nous sommes très inquiets et bouleversés", a déclaré Joanna Mludzinska, la présidente de l'association culturelle polonaise à la BBC. L'incident n'est pas isolé. Samedi, des tracts anonymes ont été distribués à Huntingdon, près de Cambridge, dans le centre de l'Angleterre : "Quittez l'UE, plus de vermine polonaise".

    Selon John O'Connell, du mouvement antiraciste Far Right Watch, plus de 90 incidents ont été recensés ces trois derniers jours, allant des "insultes aux agressions physiques". "Comme beaucoup de Polonais ici, je craignais que le résultat du référendum n'entraîne plus d'intolérance, de discriminations et de racisme. Mais je ne pensais pas que cela allait arriver si vite et de manière aussi agressive", a déclaré Agata Brzezniak, une étudiante polonaise, au journal The ndependent. L'ambassadeur de Pologne à Londres, Witold Sobkow, s'est déclaré "choqué et profondément préoccupé par les récents incidents et les insultes xénophobes adressées à la communauté polonaise et à d'autres migrants résidant au Royaume-Uni", dans un communiqué.

     George Osborne prédit des temps difficiles aux Britanniques sous l'effet du Brexit. Le ministre des Finances estime qu'une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE va nécessiter une nouvelle cure d'austérité pour le pays. Deux semaines avant le scrutin, le chancelier de l'Échiquier, partisan du «in» aux côtés de David Cameron, avait déjà brandi la menace d'un budget rectificatif
    photo de Les répliques.

     
     
     
    Photo de Les répliques.

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