• AU CŒUR DU BLACK BLOC

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    la photo de Elisée RECLUS.
     
     
    Photo de Elisée RECLUS.
    Elisée RECLUS
    ection brestoise de l'Internationale.
    Résidant ensuite à Paris, il sera condamné en avril 1870 à un an de prison (lors du 3e procès contre l'Internationale). Libéré le 4 septembre à la proclamation de la république, il est, en janvier 1871, l'un des signataires de l'affiche rouge qui revendique "Place au peuple! Place à la commune!".
    Le 18 mars 1871, il prend part à l'occupation de l'Hôtel de Ville, puis est élu, le 26 mars, membre de la Commune. Il s'opposera au Comité de Salut Public.
    Le 24 mai 1871, pendant la Semaine Sanglante, c'est lui qui donne l'ordre d'incendier l'Hôtel de Ville. Condamné à mort par contumace, il se cache à Paris, avant de rejoindre Lausanne, en Suisse, puis la Chaux-de-Fonds où, en contact avec James Guillaume, il devient un militant actif de la Fédération Jurassienne.
    Les 15 et 16 septembre 1872, il assiste au Congrès de l'A.I.T anti-autoritaire à Saint-Imier, puis participera aux Congrès qui suivront. En 1877, il crée, avec Paul Brousse et François Dumartheray, une section française de l'A.I.T, avec son journal "L'Avant-Garde". Il mourra à la Chaux-de-Fonds, le 24 juin 1917.

    Colère!!!!

     
    SUDOUEST.FR
     
    La police blesse 11 collégiens à saint-Malo et charges des manifestants avec leurs voitures à Rennes...
     

    RENNES : DES MANIFESTANTS ET DES JOURNALISTES VICTIMES DE VIOLENCES POLICIERES (2/2) (Source France 3) la vidéo de Info'Com-CGT., Rennes MULTIMEDIA on TwitterMOBILE.TWITTER.COM|PAR RENNES MULTIMEDIA

    nnous sommes nombreux, toujours plus que les autres fois. Nous sommes solidaires, toujours plus que les autres fois.




    En première ligne des cortèges contre la loi travail, ils sont quelques centaines vêtus de noir. Qui sont ces militants, souvent jeunes, qui pour lutter contre le capitalisme enfilent les cagoules, cassent les banques et s'attaquent à la police 

     

    Parmi les manœuvres, la diversion est une opération essentielle.  L'amplification des violences policières dans les dernières manifestations a concentré toute l'attention des médias, et des personnes sur les réseaux sociaux, faisant polémiques et détournant ainsi l'attention de l'ennemi, et des luttes véritables. Il faut remercier pour cela l'œil borgne des médias dominants, qui loin d'informer, alimentent une réalité prescrite par le gouvernement. Car la diversion est double en elle-même, comme un serpent qui se mord la queue, cette concentration sur les violences policières distrait autant qu'elle dupe. Les récits, les montages et les cadrages vidéos les plus lus, vus et diffusés sont incomplets, manipulés et biaisés pour la plupart

     

    Aujourd'hui je dirai qu'un deuxième volet de la stratégie gouvernementale (agissant via ses « forces ») s'apparente à une opération de balayage contrôlé : toucher les corps pour injecter de la peur . Traumatiser. Menacer. Contenir. En somme, faire de la prévention.
    Mais la peur. 
    Leur arme ? 
    Ou la nôtre ?


    Pendant plusieurs semaines, StreetPress a plongé au cœur de la frange la plus radicale des manifestants contre la loi Travail : le Black Bloc ou « cortège de tête ». Quelques centaines d'hommes et de femmes en noir prêts à en découdre avec la police. Qui sont ces jeunes qui, pour lutter contre le capitalisme, préfèrent les marteaux et les cailloux aux slogans bon enfant et aux sandwichs-merguez des syndicats traditionnels ?
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    Extrait « Ils nous entourent afin de nous abriter des regards des flics pendant qu'on se change pour ne pas se faire choper. Ça aussi, c'est faire partie du Black Bloc et ça montre qu'opposer “bons” ou “mauvais” manifestants, c'est très binaire... »
     
     
    Pour la jeune femme, une partie des manifestants se sont peu à peu solidarisés, sans participer activement à l'action :
     
     

    « Ils nous protègent juste en s'habillant de la même façon. Ça nous permet de nous fondre dans la masse des anonymes. « Comme s'il s'agissait d'une violence totalement irrationnelle... En fait, on ne s'attaque qu'à des cibles économiques ou symboliques. Les banques, les assurances ou ce qui représente la violence de l'État par exemple. » Au bar, devant son coca, Ahmad dresse un bilan médical de ces deux mois de lutte :

    « Les éclats de grenades dans les jambes, on les compte même plus ! Des éclats dans les couilles, parfois... et une dans le cul aussi. Ça fait bien mal ! »
     
     

    Il grimace douloureusement. Selon lui, les policiers n'y vont pas avec le dos de la cuillère :

    « Des manifestants ont pris des flash-ball dans la tête. Certains ont failli perdre un œil. Ça veut dire que les règlements ne sont pas respectés par la police. L'État laisse faire parce que ça permet de maintenir l'ordre par la peur. »»http://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc
     
    LOI TRAVAIL 31/03/2016 • PARIS : ÉMEUTE, PLUIE, BLACK BLOCS
     
    Pour ces militants, les mobilisations menées par les syndicats ont montré leurs limites : 
    « Faire descendre des milliers de personnes dans la rue et faire grève, on voit que ça ne suffit plus à faire fléchir le gouvernement. Les syndicats reprennent les mêmes rengaines depuis quarante ans sans jamais rien changer. »

    Les deux militants mettent l'ensemble des organisations « réformistes »dans le même sac que le gouvernement :

    « L'enjeu dépasse largement la loi Travail. On ne veut pas défendre le système actuel contre ce projet de loi. C'est toute la société marchande dans laquelle on vit qu'on remet en cause. » 
    Ils revendiquent des affinités idéologiques avec le Comité Invisivible, dont l'un de ses membres, Julien Coupat, a été mis en examen dans l'affaire de Tarnac. Coupat serait aussi l'un des principaux auteurs de L'insurrection qui vient, le manifeste best-seller de la mouvance. Mais leur « groupe d'affinité » – comme ils aiment à dire – est autant lié par l'amitié que par l'idéologie. Ils se retrouvent dans les soirées et les concerts qu'ils organisent ou pour un match de foot.

    ans leur groupe, la plupart sont lycéens ou étudiants et il y a presque autant de femmes que d'hommes :
    « Ceux qui disent que le Black Bloc c'est une affaire de testostérone disent n'importe quoi. C'est un mouvement où il y a pas mal de filles. Sur le pont d'Austerlitz, à un moment, c'était uniquement elles qui tenaient la banderole face aux flics... »
     
    Au fil du mouvement social, le « cortège de tête » s'est étoffé. Tous ses membres ne participent pas activement aux actions coups de poing mais se déclarent solidaires. Ahmad commente l'incendie de la voiture de police, le 18 mai dernier :

    « Stratégiquement, ce n'était pas forcément productif mais il n'est pas question de condamner. D'autant que les policiers n'ont jamais vraiment été en danger. »http://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc
     
     L’appel à la grève générale a été lancé ! Cependant , nous devons franchir un cap supplémentaire : pour bloquer l’économie et faire plier l’actionnaire, le patron du CAC 40 et le gouvernant définitivement, nous devons refuser de travailler. Plus qu’un appel à la grève générale, appel à la démission générale !
    L'appel à la grève générale a été lancé ! Cependant , nous devons franchir un cap supplémentaire : pour bloquer l'économie et faire plier l'actionnaire, le patron du CAC 40 et le gouvernant définitivement, nous devons refuser de travailler. Plus qu'un appel à la grève générale, appel à la démission…
    PARIS-LUTTES.INFO
     

    Toronto G20 Protests - Black Block

     AU CŒUR DU BLACK BLOC

    Et la peur elle est à qui ?
    Publié le 2 juin 2016  critique des mass-médias | armes de la police | violences policières | répression | manifestation | récit | nasses policières


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